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Un « montage » derrière l’arrestation de Laurent Gbagbo, selon Mediapart

Rédigé par leral.net le Samedi 7 Octobre 2017 à 18:59 | | 0 commentaire(s)|

Nos confrères du site Mediapart ont publié il y a quelques jours, un article qui révèle un « montage » derrière l’arrestation de Laurent Gbagbo pendant la crise Post-électorale de 2011 en Côte d’ivoire. D’après ce média, il y aurait des documents qui témoignent de ce montage conçu par l’ex-procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo, pour transférer l’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, derrière les barreaux à La Haye.


Un « montage » derrière l’arrestation de Laurent Gbagbo, selon Mediapart

Pour réussir le coup, le très sérieux site d’investigations Mediapart explique qu’il y avait un réseau bien organisé composé de  Luis Moreno-Ocampo l’ex-procureur de la CPI, la diplomatie française et le pouvoir d’Alassane Ouattara.

Une révélation sur l’affaire de Laurent Gbagbo qui pourrait relancer le problème de la crédibilité et de l’impartialité de la CPI. Cette haute cour de justice travaille t-elle en toute objectivité au regard de cette grave révélation que vient de faire Mediapart ?

Une « opération aux airs de Françafrique »

Visiblement, si l’on s’en tient à ce média en ligne, l’arrestation et le transfèrement de Laurent Gbagbo vers la CPI (Cour Pénale internationale) seraient  une « opération aux airs de Françafrique ».

Ce journal pousse le bouchon plus loin en indiquant avoir mis en ligne un document « confidentiel » du Quai d’Orsay qui « révèle » que « la Cour pénale internationale a demandé en avril 2011 de garder prisonnier le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo ».

A en croire  Mediapart, Laurent Gbagbo est victime d’un montage politico-judiciaire orchestré par l’ancien procureur Luis Moreno-Ocampo, quelques diplomates français et le pouvoir de Ouattara parce qu’au moment de l’arrestation de l’ex-chef d’Etat ivoirien le 11  avril 2011, dans sa résidence de Cocody, la Côte d’Ivoire n’avait pas encore ratifié le statut de Rome sur l’adhésion du pays à la Cour pénale internationale.

 

Une « opération aux airs de Françafrique »

Visiblement, si l’on s’en tient à ce média en ligne, l’arrestation et le transfèrement de Laurent Gbagbo vers la CPI (Cour Pénale internationale) seraient  une « opération aux airs de Françafrique ».

Ce journal pousse le bouchon plus loin en indiquant avoir mis en ligne un document « confidentiel » du Quai d’Orsay, qui « révèle » que « la Cour pénale internationale a demandé en avril 2011 de garder prisonnier le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo ».

Malgré cela, l’équipe d’Ocampo a demandé à la diplomatie française, précisément au directeur du Quai d’Orsay d’Afrique, que Ouattara ne relâche pas Gbagbo, « le temps qu’un Etat de la région renvoie l’affaire à la CPI au plus vite ».

Selon Mediapart, Luis Moreno-Ocampo ne disposait d’aucune base légale pour incriminer Laurent Gbagbo dans les exactions passées.  Et c’est la preuve que le procureur de l’institution avait outrepassé son devoir de réserve face à certains protagonistes de la crise au détriment des autres.

 

Afrik Mag