Héritier du royaume des Sérères Guelwar, Valdiodio Ndiaye est né le 7 avril 1923 à Kaolack. Il effectue d’abord sa scolarité au lycée Faidherbe de Saint-Louis, puis poursuit de brillantes études juridiques à la Faculté de droit de l’Université de Montpellier où, avec une thèse intitulée La notion de citoyenneté dans l’Union française, il décroche un doctorat en 1951.
Sur le plan politique, il occupe d’importantes fonctions au Bloc démocratique sénégalais (BDS) et à l’Union progressiste sénégalaise (UPS).
Nommé ministre de l’Intérieur du Sénégal le 18 mai 1957 et de la Fédération du Mali, il prononce un discours mémorable adressé au général de Gaulle le 26 août 1958, à la veille du référendum du 28 septembre 1958. Il prononce notamment cette phrase, promue au rang de slogan : « Nous disons indépendance, unité africaine et confédération ».
Devenu maire de Kaolack en 1960, il est nommé ministre des Finances en novembre 1962.
Avec le président du Conseil, Mamadou Dia, et trois autres de leurs compagnons, Ibrahima Sarr, Joseph Mbaye et Alioune Tall, il est accusé de « tentative de coup d’État » en décembre 1962. Condamné à 20 ans de prison en mars 1963, il est finalement libéré au bout de 12 ans, le 27 mars 1974, et reprend alors sa carrière d’avocat.
En 1981 il participe à la fondation du Mouvement démocratique populaire (MDP) avec Mamadou Dia, mais s’éloigne de celui-ci en 1983 et rejoint le Parti socialiste (PS). Lors de l’élection présidentielle sénégalaise de 1983, il apporte son soutien au président sortant Abdou Diouf.
Valdiodio Ndiaye meurt l’année suivante, le 5 mai 1984.
Un grand lycée de Kaolack porte son nom et une rue de Dakar portera son nom dans les prochains mois.
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SOURCE:senegalcelebrites.com