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Valérie Trierweiler-"Paris Match", rien ne change

Rédigé par leral.net le Dimanche 3 Juin 2012 à 16:49 | | 0 commentaire(s)|

Beaucoup de bruit pour rien. La journaliste reste à "Paris Match", où elle conserve une présence régulière.


Valérie Trierweiler-"Paris Match", rien ne change
Ce n'est pas parce qu'on est devenue première dame que l'on ne peut plus être journaliste... C'est en substance la conclusion des discussions menées entre Valérie Trierweiler et Paris Match.

Selon nos informations, la journaliste ne quitte pas l'hebdomadaire et continuera d'y traiter des sujets culturels, sans qu'il lui soit assigné de rubrique fixe. "Valérie publiera ses articles dans les pages Culture Match, précise Benjamin Locoge, le chef de la rubrique. Il n'a été fixé ni nombre de pages minimal, ni rythme de parution." Voilà qui tord le cou à une rumeur selon laquelle on aurait inventé pour elle une "extraterritorialité" sur mesure. Il semble que les deux parties s'orientent vers une vingtaine de parutions par an. Un rythme qui se situe largement dans la moyenne de la productivité des journalistes maison...

"First lady et rebelle"

Depuis l'accession de François Hollande à l'Élysée, sa compagne s'est rendue à plusieurs reprises dans les locaux du journal à Levallois-Perret, mais son officier de sécurité (imposé par l'Élysée) est resté dans la voiture et n'a pas franchi, comme il est complaisamment rapporté, les portes de l'immeuble.

"Nous discuterons à l'avance de ses sujets, car, quoi qu'elle écrive, Le grand journal et Le Canard enchaîné en feront leurs choux gras", ajoute Gilles Martin-Chauffier, rédacteur en chef de Paris Match. "Nous essaierons de déminer le terrain avant." Après avoir quitté le service politique de l'hebdomadaire il y a six ans, Valérie Trierweiler continuera donc d'écrire essentiellement sur les livres.

D'ailleurs, dès jeudi, la journaliste signe dans Match un article sur une biographie d'Eleanor Roosevelt, First lady et rebelle (éd. Tallandier). Un clin d'oeil à l'une de ses illustres consoeurs, devenue elle aussi première dame sans que cela ait contrarié sa carrière de journaliste.

Pas de notes de frais

Sans que quiconque le lui ait demandé, Valérie Trierweiler a décidé de ne plus présenter de notes de frais à son employeur. Elle se contentera donc de son salaire de reporter, qui n'a fait l'objet d'aucune revalorisation individuelle depuis quinze ans.

Pas de changement non plus pour Denis, son ancien mari. Journaliste-rewriter - et par ailleurs philosophe et traducteur d'allemand -, il était particulièrement actif les soirs, et même les nuits, de bouclage. Ses compétences porteront toujours sur l'ensemble des domaines traités par Match, c'est-à-dire la politique, le grand reportage et le people.

Selon nos informations, les discussions s'intensifient également entre la journaliste et les responsables de Direct 8. Elle rencontrera avant l'été les équipes du groupe Bolloré, encore propriétaire de la chaîne, puis celle de Canal+, qui devrait prendre le contrôle opérationnel de l'entreprise d'ici à la fin de l'année.

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