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Valses des politiques: Ces zélateurs devenus détracteurs de Wade

S’il y a une chose que nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper, c’est que la plupart des hommes politiques sénégalais manquent de conviction et de constance. Finalement, ce qui leur importe c’est conquête ou la conservation du pouvoir, selon La Tribune. Pour y arriver, ils sont prêts à toutes les compromissions, pourvue que la fin justifies les moyens.


Rédigé par leral.net le Mardi 15 Mai 2012 à 11:09 | | 0 commentaire(s)|

Valses des politiques: Ces zélateurs devenus détracteurs de Wade
Leur comportement est souvent aux antipodes des valeurs qu’ils prônent. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître ces As de la tortuosité essaient toujours de justifier l’injustifiable. Combien sont-ils ces thuriféraires de Wade qui, toutes griffes dehors, se sont rués sur ceux qui ont tiré sur la sonnette d’alarme à temps pour fustiger la candidature controversée de leur mentor ? Des zélateurs acharnés qui ont paré des plus belles vertus leur vieux champion mais qui, toute honte bue, sont aujourd’hui ses plus ardents détracteurs, criant sur tous les toits que c’était la candidature de trop.

Soit les politiciens estiment que les sénégalais sont amnésiques, soit ils n’ont aucun respect pour ces derniers. Le cas le plus curieux est sans nul doute celui de Djibo Kâ, le « rénovateur » en chef. Selon lui, il est « fonctionnaire contre la transhumance qui est une tare pour notre démocratie ». Avant d’ajouter : « Les gens valsent et fuient comme ils veulent chaque fois qu’il y a changement de régime. »

Dans sa diatribe contre la transhumance, Djibo Kâ affirme sans sourciller que « ces pratiques n’honorent pas notre démocratie ». Avant d’asséner : « c’est un manque de citoyenneté. Ce qui s’est passé de 2000 à nos jours est honteux et condamnable ». Toujours est-il que l’histoire retiendra que c’est ce même Djibo Kâ qui avait infligé un drible magistral au peuple en 2000 lors de l’entre-deux tours entre Wade et Diouf.