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[Vidéo] Groupe consultatif de Paris: Macky Sall décline sa feuille de route pour un Sénégal émergeant

C’est le début de la messe pour le Sénégal au Groupe consultatif de Paris. Pendant deux jours, les quelques 400 délégués, convoyés de Dakar dans la capitale française, vont user de tout leur talent pour tenter de décrocher les 2 964 milliards pour financer le "Plan Sénégal émergent".


Rédigé par leral.net le Lundi 24 Février 2014 à 13:13 | | 0 commentaire(s)|

[Vidéo] Groupe consultatif de Paris: Macky Sall décline sa feuille de route pour un Sénégal émergeant
Dans cette opération de charme, tous les arguments sont bons pour les officiels sénégalais afin de convaincre les bailleurs de fonds et les partenaires. C’est le Président Macky Sall qui ouvre le bal. Lors de la cérémonie d’ouverture, tenue ce matin au siège de la Banque Mondiale (BM, le chef de l’Etat Macky Sall a tenu à rappeler avoir participé personnellement aux travaux de cette rencontre pour "deux raisons". "D'abord, pour marquer l’importance que j’accorde à ce dialogue ouvert et constructif avec nos partenaires. Ensuite pour présenter le Plan Sénégal émergent (PSE), un nouveau plan de développement économique et social que nous voulons lancer avec votre soutien, suite à un diagnostic critique à partir de notre rythme de croissance économique à partir de nos forces et faiblesses", a-t-il indiqué.

D'un côté, Macky Sall argumente : "Il y a nos forces et nos potentialités, une position géographique qui fait du Sénégal, une porte d’entrée de l'Afrique de l’ouest ouverte sur l’Europe et les Amériques dans un marché de plus de 300 millions de consommateurs, au seins de la CEDEAO, une stabilité politique sociale du Sénégal, obtenue d’une longue tradition de démocratie et d’harmonie au sein de la nation sénégalaise. La stabilité de nos institutions mais également la solidité de notre cadre macro-économique et des potentialités en ressources humaines et naturelles que nous voulons d’avantage valoriser".

D'un autre côté, le Président poursuit : "Le diagnostic nous met face à la faible productivité du secteur informel qui occupe une partie importante de l’économie, notre vulnérabilité au choc hexogène, la faible rentabilité de nos investissements publics, pourtant parmi les plus élevés de la sous-région ouest africaine, et enfin le retard accusé dans la reforme de certains secteurs indispensables à la compétitivité de l’économie".

Macky Sall a aussi mis en exergue ses grands travaux, la reddition des comptes notamment avec la mise en place des organes comme la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei), l'Ofnac et l'adoption du code de transparence dans la gestion des finances publiques....
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