Salam Diallo qui a était en tournée européenne est de retour au Sénégal depuis quelques jours. Et depuis lors, ils multiplie les prestations, surtout en cette veille de Ramadan, un mois durant laquelle il n'anime pas. «Je suis revenu parce que je suis lié par des contrats et je joue un peu partout. Pour dire, dans l'année, je n'ai qu'un seul mois de repos, c'est celui du Ramadan. Sinon les onze mois restants, je travaille sans relâche, presque tous les soirs», renseigne le créateur de la danse « Goana» qui est aussi le titre d'un de ces tubes à succès sorti en 2009. Et justement, à propos de cette danse très populaire au Sénégal depuis sa sortie. Salam Diallo explique qu'elle a été inspirée par la Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance (Goana) initiée par Me Abdoulaye Wade, il y a deux ans environ.
« En fait, ce n'est pas moi qui ai créé la danse Goana, mais ce sont des faux lions (simbkat) de la bande à Matar Lo. Mais j'y ai ajouté des choses et j'ai apporté un certain nombre de changements dans la manière d'exécuter la danse. Par exemple, lorsqu'on dit 'Gisa mbax', eux ils mettaient leurs mains sur leurs parties intimes. Moi, j'ai ramené ça en horizontal», explique Salam Diallo avant d'ajouter que qui le connaît sait parfaitement que ce n'est pas la première fois qu'il crée des danses à succès. «Il y a notamment eu 'Reug reug boudian' dans les années 90», note-t-il avant de souligner qu'il ne se limite pas seulement à faire du «Taassu», mais qu'il ajoute toujours de petites choses pour plus d'originalité. Surtout que, confie Salam, le projet Goana du président Wade a été une réussite et il fallait quelque chose pour accrocher puisque c'était d'actualité ».
«Le succès de Goana ne m'a pas surpris
«Franchement, le succès de Goana ne m'a pas trop surpris. Car j'étais persuadé que ce titre allait faire du bruit, que ça allait faire mal... (rires). Parce que j'ai déjà fait pas mal de choses de ce genre. Il y a des chansons dont tu es à peu près sûr du succès qu'elles auront quand tu les sors», déclare Salam Diallo qui donne l'exemple du morceau «Je t'aime beaucoup», qui est toujours autant. appréciée et qui connaît un énorme succès depuis sa sortie.
Avec la danse Goana, l'auteur-compositeur dit avoir introduit le thème de l'amour notamment. Cela, en expliquant comment dans un couple l'homme doit bien s'occuper de sa femme et vice-versa. «C'est pour cela que je dis : 'Je n'aime que toi, tu es mon chocolat chaud, tu es ma raison d'être'. Parce que c'est un sujet que les jeunes aiment, mais aussi c'est tout ce qu'on a ici-bas», se justifie-t-il.
« Le président m'a reçu, mais il ne m'a pas donné d'argent»
Quid de l'audience que le premier ministre avait promise à Salam Diallo, lors de la soirée des « Cauris d’or », au Méridien Président, il y a un peu plus de deux mois, lorsqu'il a demandé à l'auteur de Goana de lui donner son numéro de téléphone pour que le président de la République le reçoive ? Salam Diallo a révélé qu'elle a effectivement eu lieu. «Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, m'a bien reçu et m'a félicité du travail que je fais, j'en remercie le Bon Dieu. Parce qu'aujourd'hui, bien qu'il soit président, il doit savoir qui est Salam Diallou, lance-t-il, non sans préciser que, quoi que l'on puisse dire, il a bossé dur avant d'en arriver là où il est actuellement. «J'ai beaucoup fait pour la culture et l'art au Sénégal que j'ai défendus. Me Wade pouvait même ne pas chercher à me voir parce que, quand même, c'est le président de la République. Mais il a tout fait pour me voir et c'était déjà la même chose en 2000, lors de la fête de la jeunesse, lorsqu'on lui avait parlé de moi. Tout le monde voudrait être reçu par le président. Et c'est un honneur pour moi d'avoir eu ce privilège de Me Wade qui a reconnu que je faisais du bon travail. Mais je tiens à dire que si le président m'a reçu, il ne m'a pas donné d'argent».
«Mon ami intime est décédé sur la route de Tivaouane»
Sans doute séduit par le succès de Goana, Salam Diallo dit avoir prévu «un après Goana pour bientôt», avec la sortie prochaine d'un nouvel album de huit à neuf titres. «Il y aura une nouvelle étape après celle de Goana. Notamment la chanson 'Chauffeur' parce qu'il y a trop d'accidents mortels au Sénégal. Car quand tu as une certaine notoriété et que tu es connu de tous, tu dois en plus d'amuser, éduquer», dit-il.
Salam Diallo explique que cette chanson «Chauffeur» axée sur les accidents lui tient à cœur, car il a vécu de douloureuses expériences qui l'ont terriblement marqué. «Il s'agit du décès de mon ami intime dans un accident, sur la route de Tivaouane. Je ne peux toujours pas en parler jusqu'à présent... (il est au bord des larmes). L'autre drame que j'ai vécu, c'est un autre ami que j'ai perdu dans une banale course de voitures avec un autre copain, sur 1e parking du stade Léopold Sédar Senghor», confie avec beaucoup de tristesse Salam.
En outre, il explique que d'autres titres en hommage aux guides des Tidianes, des Khadres, des Niassènes, des Layènes... seront dans l'album. « Même si je suis un fervent Mouride, un talibé de Serigne Saliou Mbacké, ces gens sont des personnages qui ont défendu les causes de l'Islam jusqu'au bout. Nous leur devons beaucoup aujourd'hui», reconnaît le chanteur.
O. S. DRAME
Source Walf Grand Place
« En fait, ce n'est pas moi qui ai créé la danse Goana, mais ce sont des faux lions (simbkat) de la bande à Matar Lo. Mais j'y ai ajouté des choses et j'ai apporté un certain nombre de changements dans la manière d'exécuter la danse. Par exemple, lorsqu'on dit 'Gisa mbax', eux ils mettaient leurs mains sur leurs parties intimes. Moi, j'ai ramené ça en horizontal», explique Salam Diallo avant d'ajouter que qui le connaît sait parfaitement que ce n'est pas la première fois qu'il crée des danses à succès. «Il y a notamment eu 'Reug reug boudian' dans les années 90», note-t-il avant de souligner qu'il ne se limite pas seulement à faire du «Taassu», mais qu'il ajoute toujours de petites choses pour plus d'originalité. Surtout que, confie Salam, le projet Goana du président Wade a été une réussite et il fallait quelque chose pour accrocher puisque c'était d'actualité ».
«Le succès de Goana ne m'a pas surpris
«Franchement, le succès de Goana ne m'a pas trop surpris. Car j'étais persuadé que ce titre allait faire du bruit, que ça allait faire mal... (rires). Parce que j'ai déjà fait pas mal de choses de ce genre. Il y a des chansons dont tu es à peu près sûr du succès qu'elles auront quand tu les sors», déclare Salam Diallo qui donne l'exemple du morceau «Je t'aime beaucoup», qui est toujours autant. appréciée et qui connaît un énorme succès depuis sa sortie.
Avec la danse Goana, l'auteur-compositeur dit avoir introduit le thème de l'amour notamment. Cela, en expliquant comment dans un couple l'homme doit bien s'occuper de sa femme et vice-versa. «C'est pour cela que je dis : 'Je n'aime que toi, tu es mon chocolat chaud, tu es ma raison d'être'. Parce que c'est un sujet que les jeunes aiment, mais aussi c'est tout ce qu'on a ici-bas», se justifie-t-il.
« Le président m'a reçu, mais il ne m'a pas donné d'argent»
Quid de l'audience que le premier ministre avait promise à Salam Diallo, lors de la soirée des « Cauris d’or », au Méridien Président, il y a un peu plus de deux mois, lorsqu'il a demandé à l'auteur de Goana de lui donner son numéro de téléphone pour que le président de la République le reçoive ? Salam Diallo a révélé qu'elle a effectivement eu lieu. «Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, m'a bien reçu et m'a félicité du travail que je fais, j'en remercie le Bon Dieu. Parce qu'aujourd'hui, bien qu'il soit président, il doit savoir qui est Salam Diallou, lance-t-il, non sans préciser que, quoi que l'on puisse dire, il a bossé dur avant d'en arriver là où il est actuellement. «J'ai beaucoup fait pour la culture et l'art au Sénégal que j'ai défendus. Me Wade pouvait même ne pas chercher à me voir parce que, quand même, c'est le président de la République. Mais il a tout fait pour me voir et c'était déjà la même chose en 2000, lors de la fête de la jeunesse, lorsqu'on lui avait parlé de moi. Tout le monde voudrait être reçu par le président. Et c'est un honneur pour moi d'avoir eu ce privilège de Me Wade qui a reconnu que je faisais du bon travail. Mais je tiens à dire que si le président m'a reçu, il ne m'a pas donné d'argent».
«Mon ami intime est décédé sur la route de Tivaouane»
Sans doute séduit par le succès de Goana, Salam Diallo dit avoir prévu «un après Goana pour bientôt», avec la sortie prochaine d'un nouvel album de huit à neuf titres. «Il y aura une nouvelle étape après celle de Goana. Notamment la chanson 'Chauffeur' parce qu'il y a trop d'accidents mortels au Sénégal. Car quand tu as une certaine notoriété et que tu es connu de tous, tu dois en plus d'amuser, éduquer», dit-il.
Salam Diallo explique que cette chanson «Chauffeur» axée sur les accidents lui tient à cœur, car il a vécu de douloureuses expériences qui l'ont terriblement marqué. «Il s'agit du décès de mon ami intime dans un accident, sur la route de Tivaouane. Je ne peux toujours pas en parler jusqu'à présent... (il est au bord des larmes). L'autre drame que j'ai vécu, c'est un autre ami que j'ai perdu dans une banale course de voitures avec un autre copain, sur 1e parking du stade Léopold Sédar Senghor», confie avec beaucoup de tristesse Salam.
En outre, il explique que d'autres titres en hommage aux guides des Tidianes, des Khadres, des Niassènes, des Layènes... seront dans l'album. « Même si je suis un fervent Mouride, un talibé de Serigne Saliou Mbacké, ces gens sont des personnages qui ont défendu les causes de l'Islam jusqu'au bout. Nous leur devons beaucoup aujourd'hui», reconnaît le chanteur.
O. S. DRAME
Source Walf Grand Place