Un vote organisé à l’Assemblée nationale a crédité M. Motlanthe de 269 voix contre 50 pour le candidat de l’opposition, le président de l’Alliance démocratique (DA), Joe Seremane. Les résultats ont été annoncés par le président de la Cour constitutionnelle, Pius Langa, qui présidera la cérémonie de prestation de serment de M. Motlanthe prévue dans la soirée. Suivront ensuite la nomination d’un nouveau vice-président et la formation d’un nouveau gouvernement.
Le président intérimaire de l’Afrique du Sud, Kgalema Motlanthe, qui a été élu hier, est né le 19 juillet 1949 dans le township d’Alexandra, à Johannesburg, dans une famille de la classe ouvrière. Il passe la plus grande partie de son enfance à Alexandra et la plupart de sa vie adulte à Meadowlands, Soweto. Dans les années 70, alors qu’il travaillait à la municipalité de Johannesburg, il est recruté dans l’Umkhonto we Sizwe, la branche armée du Congrès national africain (ANC) et fait partie d’une unité chargée de recruter des camarades pour une formation militaire.
Cette unité devait par la suite passer de l’activité de recrutement à celle de sabotage. Tandis que certains de ses membres avaient quitté le pays, il est resté avec Stan Nkosi en Afrique du Sud pour mettre en place ce mécanisme. Leur unité se chargeait également de faire entrer et sortir du pays des cadres du MK via le Swaziland.
Le 14 avril 1976, il est arrêté pour avoir servi la cause de l’ANC et placé en détention pendant 11 mois à John Vorster Square dans le centre de Johannesburg. En 1977, il est reconnu coupable de trois chefs d’accusation dans le cadre de la Loi sur le terrorisme et condamné à une peine d’emprisonnement de 10 ans à Robben Island. Après sa libération en 1987, il est chargé de renforcer l’unité du mouvement. M. Motlanthe a travaillé pour l’Union nationale des mineurs (NUM) en charge de l’éducation.
Entre autres tâches, il s’occupait de former les travailleurs à mettre en place des comités syndicaux. En 1992, il est élu Secrétaire général de la NUM et joue un rôle décisif dans la négociation d’un accord pour les mineurs stipulant que les augmentations de leurs salaires dépendraient de leur productivité à un moment où le prix de l’or était bas et où les petites usines fermaient. Cet accord a contribué à éviter des licenciements massifs dans ce secteur.
Entre autre, il est impliqué dans la création de la Société d’investissement des mineurs (MIC), détenue à 100% par le Fonds d’investissement des mineurs, avec un capital de départ de 3 millions de rands. Cette organisation s’est révélée être un des meilleurs exemples de responsabilisation économique dans le pays. Sous sa direction, la NUM met en place le Fonds pour l’éducation JB Marks, qui accordait des bourses aux mineurs et aux personnes à leur charge et créée l’école syndicale dénommée Centre de formation Memorial Elijah Barayi, à Yeoville, Johannesburg.
M. Motlanthe a également participé à l’établissement de l’Agence de développement des mineurs, qui s’occupait des besoins de développement des ex-mineures, de leurs ayantS droit et de leurs communautés. Alors qu’il était Secrétaire généal de la NUM, il a servi au niveau de la Fédération internationale des mineurs et a participé à des programmes d’échanges avec l’Union des mineurs d’Australie.
Quand l’ANC est autorisé en 1990, il est chargé de rétablir les structures légales de l’organisation dans la région du PWV et a été élu comme son premier président. M. Motlanthe a souvent parcouru l’Afrique du Sud avec Walter Sisulu pour visiter les points chauds. Il est élu à l’unanimité Secrétaire général du Congrès national africain (ANC) en 1997 et réélu en 2002. Ses responsabilités à ce poste consistaient, entre autre, à promouvoir les relations entre partis dans la région, à travers les pays du Sud et dans le monde. En décembre 2007, M. Motlanthe est élu vice-président de l’ANC lors de sa 52ème conférence nationale à Polokwane.
Le président intérimaire de l’Afrique du Sud, Kgalema Motlanthe, qui a été élu hier, est né le 19 juillet 1949 dans le township d’Alexandra, à Johannesburg, dans une famille de la classe ouvrière. Il passe la plus grande partie de son enfance à Alexandra et la plupart de sa vie adulte à Meadowlands, Soweto. Dans les années 70, alors qu’il travaillait à la municipalité de Johannesburg, il est recruté dans l’Umkhonto we Sizwe, la branche armée du Congrès national africain (ANC) et fait partie d’une unité chargée de recruter des camarades pour une formation militaire.
Cette unité devait par la suite passer de l’activité de recrutement à celle de sabotage. Tandis que certains de ses membres avaient quitté le pays, il est resté avec Stan Nkosi en Afrique du Sud pour mettre en place ce mécanisme. Leur unité se chargeait également de faire entrer et sortir du pays des cadres du MK via le Swaziland.
Le 14 avril 1976, il est arrêté pour avoir servi la cause de l’ANC et placé en détention pendant 11 mois à John Vorster Square dans le centre de Johannesburg. En 1977, il est reconnu coupable de trois chefs d’accusation dans le cadre de la Loi sur le terrorisme et condamné à une peine d’emprisonnement de 10 ans à Robben Island. Après sa libération en 1987, il est chargé de renforcer l’unité du mouvement. M. Motlanthe a travaillé pour l’Union nationale des mineurs (NUM) en charge de l’éducation.
Entre autres tâches, il s’occupait de former les travailleurs à mettre en place des comités syndicaux. En 1992, il est élu Secrétaire général de la NUM et joue un rôle décisif dans la négociation d’un accord pour les mineurs stipulant que les augmentations de leurs salaires dépendraient de leur productivité à un moment où le prix de l’or était bas et où les petites usines fermaient. Cet accord a contribué à éviter des licenciements massifs dans ce secteur.
Entre autre, il est impliqué dans la création de la Société d’investissement des mineurs (MIC), détenue à 100% par le Fonds d’investissement des mineurs, avec un capital de départ de 3 millions de rands. Cette organisation s’est révélée être un des meilleurs exemples de responsabilisation économique dans le pays. Sous sa direction, la NUM met en place le Fonds pour l’éducation JB Marks, qui accordait des bourses aux mineurs et aux personnes à leur charge et créée l’école syndicale dénommée Centre de formation Memorial Elijah Barayi, à Yeoville, Johannesburg.
M. Motlanthe a également participé à l’établissement de l’Agence de développement des mineurs, qui s’occupait des besoins de développement des ex-mineures, de leurs ayantS droit et de leurs communautés. Alors qu’il était Secrétaire généal de la NUM, il a servi au niveau de la Fédération internationale des mineurs et a participé à des programmes d’échanges avec l’Union des mineurs d’Australie.
Quand l’ANC est autorisé en 1990, il est chargé de rétablir les structures légales de l’organisation dans la région du PWV et a été élu comme son premier président. M. Motlanthe a souvent parcouru l’Afrique du Sud avec Walter Sisulu pour visiter les points chauds. Il est élu à l’unanimité Secrétaire général du Congrès national africain (ANC) en 1997 et réélu en 2002. Ses responsabilités à ce poste consistaient, entre autre, à promouvoir les relations entre partis dans la région, à travers les pays du Sud et dans le monde. En décembre 2007, M. Motlanthe est élu vice-président de l’ANC lors de sa 52ème conférence nationale à Polokwane.
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