leral.net | S'informer en temps réel

Viol, pédophilie et détournement de mineure : Salif Fall risque 2 ans de prison

Un jeune menuisier, marié et père de deux enfants, ainsi qu’un autre jeune homme du nom de Abdoulaye Samb ont été attraits à la barre du tribunal de Louga, hier. Ils sont accusés tous les deux de viol sur une mineure de 13 ans, Md M. N.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Mars 2019 à 10:32 | | 0 commentaire(s)|

Viol, pédophilie et détournement de mineure : Salif Fall risque 2 ans de prison
Tout est parti, selon L'Observateur, d’une plainte déposée par le père de la fillette conte X. dans la seconde quinzaine du mois de février, dans laquelle il raconte que son fils a surpris un soir, le menuisier Salif Fall et sa sœur dans une voiture, quand il s’est rapproché pour voir ce qui s’y passait, le menuisier a éteint les lumières de la voiture. C’est alors qu’il est allé immédiatement avertir sa mère.

Dans la foulée, la jeune fille, élève en classe de sixième dans un collège de la place, a été emmenée à l’hôpital pour consultation. Le verdict révèle une grossesse de 2 mois. La jeune fille accuse d’abord le menuisier, qui dit-elle, l’a invitée à deux reprises chez lui, en l’absence de sa femme et a entretenu des relations sexuelles avec elle. Toutefois, précise-t-elle, elle était consentante et n’a jamais été forcée. La mineure accuse en même temps son cousin Abdoulaye Samb d’avoir entretenu des rapports sexuels avec elle. Quand le bruit a commencé à s’ébruiter dans le quartier, le jeune menuisier s’est alors empressé de demander la main de la jeune fille.

A la barre, hier, Salif Sall réfute avoir entretenu des relations sexuelles avec la mineure, mais soutient que cette dernière lui courait après. Raison pour laquelle il avait consenti à l’épouser, même si, dit-il, il savait qu’elle était de mœurs légères. Une thèse qui n’a pas convaincu le parquet qui a requis 2 ans de prison contre lui, pour détournement de mineure et pédophilie, écartant le viol. Quant au cousin Abdoulaye Samb, il a été libéré au bénéfice du doute.

L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 27 mars prochain.

Ndèye Fatou Kébé