Lors de l’audience ce mercredi, devant la salle 6 du palais de Justice de Dakar, le représentant du Ministère public a estimé qu’il y avait suffisamment d’éléments de preuve pour entrer en voie de condamnation.
« Les faits sont graves parce que Moussa Mbaye est poursuivi pour des faits à caractère sexuel sur une mineure. Les contestations qu’il a avancées depuis l’enquête préliminaire sont légères. C’est la défense qui avait demandé l’expertise médicale. La victime avait démontré les faits reprochés au prévenu. Il faut infirmer la décision de mis en liberté provisoire », a-t-il sollicité.
Mais, pour Mes Mamadou Guèye et Bamba Cissé, leur client présente toutes les garanties de représentation en justice. « Dans ce dossier, il y a même matière à relaxer au bénéfice du doute. Les contestations étaient très sérieuses à l’audience. Raison pour laquelle, le juge a requis un test ADN. On ne peut pas garder une personne en prison pour aller chercher des preuves. C’est contraire à la loi. Le parquet a trop de pouvoir en matière de détention. Il faut confirmer la décision de mise en liberté provisoire de Moussa Mbaye », a demandé Me Cissé.
Après avoir écouté les deux parties, le président de la cour a fixé son délibéré au 14 novembre prochain.
Pour rappel, le prévenu est accusé de viol par l’adolescente, M. K. Faye. A en croire à ses dires, c’est au mois de décembre 2017 qu’elle s’était rendue chez le prévenu pour échanger les chaussures que ce dernier lui avait vendues. Mais une fois dans sa chambre, le polygame, marié à deux épouses l’avait aspergée de bombe à gaz, avant d’abuser d’elle sexuellement.
Katy FATY Leral
« Les faits sont graves parce que Moussa Mbaye est poursuivi pour des faits à caractère sexuel sur une mineure. Les contestations qu’il a avancées depuis l’enquête préliminaire sont légères. C’est la défense qui avait demandé l’expertise médicale. La victime avait démontré les faits reprochés au prévenu. Il faut infirmer la décision de mis en liberté provisoire », a-t-il sollicité.
Mais, pour Mes Mamadou Guèye et Bamba Cissé, leur client présente toutes les garanties de représentation en justice. « Dans ce dossier, il y a même matière à relaxer au bénéfice du doute. Les contestations étaient très sérieuses à l’audience. Raison pour laquelle, le juge a requis un test ADN. On ne peut pas garder une personne en prison pour aller chercher des preuves. C’est contraire à la loi. Le parquet a trop de pouvoir en matière de détention. Il faut confirmer la décision de mise en liberté provisoire de Moussa Mbaye », a demandé Me Cissé.
Après avoir écouté les deux parties, le président de la cour a fixé son délibéré au 14 novembre prochain.
Pour rappel, le prévenu est accusé de viol par l’adolescente, M. K. Faye. A en croire à ses dires, c’est au mois de décembre 2017 qu’elle s’était rendue chez le prévenu pour échanger les chaussures que ce dernier lui avait vendues. Mais une fois dans sa chambre, le polygame, marié à deux épouses l’avait aspergée de bombe à gaz, avant d’abuser d’elle sexuellement.
Katy FATY Leral