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Violée cinq fois: La jumelle mineure portait trois slips pour sortir

Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Avril 2012 à 12:42 | | 0 commentaire(s)|

Qui disait encore que les violeurs devraient être castrés pour ne pas récidiver ? Cette écolière en classe de CE2 à l’école de Malika signerait des deux mains pour ne plus avoir à porter au moins trois slips pour sortir. Envoyée par sa maman vendre des cacahuètes, elle a été violée, à cinq reprises, par un maçon non identifié, pour la première fois, la seconde fois, par son cousin et à trois reprises par le prévenu Serigne Ndao, devant la barre, hier.


Violée cinq fois: La jumelle mineure portait trois slips pour sortir
« Il m’a d’abord embrassée, avant de mettre sa langue dans ma bouche et a mis son sexe dans le mien, après avoir sorti les trois slips que je portais et y a versé un liquide blanc », dira la mineure de 12 ans. Les faits remontent au 2 avril dernier. La dame Kiné Khol, demeurant à Malika, s’est présentée au poste de police de la localité, pour se plaindre d’un préjudice que sa fille a subi. Cette dernière a été violée par un maçon, du nom de Serigne Ndao. La police a interpellé le mis en cause, dont le pantalon était encore tacheté du liquide séminal. Interrogé, il avoue n’avoir fait que poser son sexe sur celui de la fille, avant de jouir, précocement. Sacré Maniaque sexuel. Les expertises requises de la sage femme d’état de la maternité de la localité, en disent plus. Madame Judith Corine Mancabou parle d’une inflation au niveau du vagin et d’une perte ancienne de l’hymen. La fillette explique avoir été, à plusieurs reprises, victime de viol. « J’ai été sexuellement violentée, pendant les grandes vacances scolaires, par un autre maçon que je ne connais pas, ensuite, par mon cousin Safou Badiane et, trois fois, par Serigne Ndao », confiera-t-elle. Cependant, le cousin violeur n’est pas poursuivi par la maman de la mineure. Le prévenu, quand à lui, a reconnu les faits qui lui sont reprochés et retrace le déroulement du film dans le procès verbal de la police. « Je confirme les dires de la jeune fille que j’ai vu deux fois. Mais, je n’ai pas introduit mon sexe dans le sien, c’est juste après l’avoir embrassée que j’ai éjaculé », dira-t-il. Aussi, risque-t-il gros car, même si le délit de viol sur mineure n’est pas retenu par le tribunal, son aveu pourrait conduire à la requalification des faits. Affaire renvoyée au 30 avril prochain.

Yandé DIOP

REWMI QUOTIDIEN