Les Premiers ministres français et sénégalais ont publié à Paris une "déclaration commune" portant sur des accords liés à la délivrance de visas, de collaboration militaire et de projets de développement, à l'issue d'une réunion inter-gouvernementale.
Edouard Philippe et Mahammed Boun Abdallah Dionne présidaient un séminaire franco-sénégalais, qui a confirmé la visite de plusieurs ministres français lors du forum sur la paix et la sécurité en Afrique, le 14 novembre à Dakar, ainsi qu'une prochaine visite officielle d'Emmanuel Macron au Sénégal, sans doute en février.
La déclaration commune prévoit notamment un léger assouplissement de la délivrance de visas pour les migrations légales en France, en parallèle d'un durcissement de la lutte contre l'immigration clandestine.
"On desserre un peu pour la migration légale, ce qui a donné lieu à un arbitrage avec l'Intérieur, et on renforce la lutte contre l'immigration illégale", a résumé une source gouvernementale française.
Concrètement, la déclaration indique que "la France souhaite augmenter le nombre et la durée des visas de circulation", des visas d'un an à cinq ans permettant des séjours pouvant atteindre 90 jours par période de six mois. "La France s'efforcera par ailleurs de réduire les délais de délivrance en période estivale, notamment pour les étudiants", est-il prévu.
En parallèle, le Sénégal doit mettre en place, avec des fonds européens, un fichier national d'identité biométrique, avec un état civil modernisé et peut-être une prolongation à dix ans de la durée de validité de ses passeports.
Côté immigration illégale, "le retour volontaire sera facilité" avec notamment "une meilleure articulation du programme de réinsertion des migrants mis en oeuvre au Sénégal" par l'Office français de l'immigration.
La liste des points d'accord prévoit également que la création d'un grand campus franco-sénégalais dans la ville nouvelle de Diamniado, au sud de Dakar soit "étudiée", ainsi qu'une coopération renforcée de la France pour lutter contre l'érosion dans l'ancienne capitale coloniale de Saint-Louis.
L'accord prévoit également le développement des écoles militaires locales, prioritairement pour l'armée de l'air et l'infanterie, avec un axe sur la cybersécurité, sur fond de présence militaire française importante au Sénégal, et, dans le cadre de l'opération Barkhane, dans les pays du Sahel voisin (Mali, Burkina, Niger, Tchad).
AFP
Edouard Philippe et Mahammed Boun Abdallah Dionne présidaient un séminaire franco-sénégalais, qui a confirmé la visite de plusieurs ministres français lors du forum sur la paix et la sécurité en Afrique, le 14 novembre à Dakar, ainsi qu'une prochaine visite officielle d'Emmanuel Macron au Sénégal, sans doute en février.
La déclaration commune prévoit notamment un léger assouplissement de la délivrance de visas pour les migrations légales en France, en parallèle d'un durcissement de la lutte contre l'immigration clandestine.
"On desserre un peu pour la migration légale, ce qui a donné lieu à un arbitrage avec l'Intérieur, et on renforce la lutte contre l'immigration illégale", a résumé une source gouvernementale française.
Concrètement, la déclaration indique que "la France souhaite augmenter le nombre et la durée des visas de circulation", des visas d'un an à cinq ans permettant des séjours pouvant atteindre 90 jours par période de six mois. "La France s'efforcera par ailleurs de réduire les délais de délivrance en période estivale, notamment pour les étudiants", est-il prévu.
En parallèle, le Sénégal doit mettre en place, avec des fonds européens, un fichier national d'identité biométrique, avec un état civil modernisé et peut-être une prolongation à dix ans de la durée de validité de ses passeports.
Côté immigration illégale, "le retour volontaire sera facilité" avec notamment "une meilleure articulation du programme de réinsertion des migrants mis en oeuvre au Sénégal" par l'Office français de l'immigration.
La liste des points d'accord prévoit également que la création d'un grand campus franco-sénégalais dans la ville nouvelle de Diamniado, au sud de Dakar soit "étudiée", ainsi qu'une coopération renforcée de la France pour lutter contre l'érosion dans l'ancienne capitale coloniale de Saint-Louis.
L'accord prévoit également le développement des écoles militaires locales, prioritairement pour l'armée de l'air et l'infanterie, avec un axe sur la cybersécurité, sur fond de présence militaire française importante au Sénégal, et, dans le cadre de l'opération Barkhane, dans les pays du Sahel voisin (Mali, Burkina, Niger, Tchad).
AFP