leral.net | S'informer en temps réel

Vol au Grand Moulin de Dakar : Ibrahima Seck condamané à deux ans de prison ferme

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné, ce lundi, Ibrahima Seck, poursuivi pour vol au préjudice de son employeur, à une peine d'emprisonnement de deux ans dont un an ferme et 2 millions FCfa à payer à la partie civile.


Rédigé par leral.net le Mardi 10 Mai 2016 à 08:53 | | 0 commentaire(s)|

Vol au Grand Moulin de Dakar : Ibrahima Seck condamané à deux ans de prison ferme
Le prévenu a été arrêté par la Division des investigations criminelles à la suite d'une plainte déposée contre lui par le nommé Samba Sèye. Celui-ci soutenait qu'il a été victime, à plusieurs reprises, de vols dans son bureau et indexé le mis en cause. "J’étais abattu moralement d’autant qu’il n’y avait pas eu d’effraction lors du vol. J’ai toujours pensé que j’étais victime d’un complot pour me faire renvoyer de mon poste. Il faut aussi signaler que la perquisition s’est faite devant mes enfants terrorisés", a raconté Samba Sèye. De guerre lasse, le plaignant dit avoir installé un dispositif de caméras de surveillance dans son bureau. Ainsi, dans la nuit du 20 mars dernier, Ibrahima Seck a été filmé par les caméras en train d'escalader la fenêtre du bureau avant d’emporter des clés USB, des ordinateurs, des téléphones portables…

L’avocat de la partie civile a versé dans le dossier les photographies du prévenu ainsi que la vidéo. A la barre, lors des débats d’audience, Ibrahima Seck a nié les faits. Pour sa défense, il déclare que le jour des faits, il est sorti pour satisfaire un besoin naturel lorsqu’il a aperçu la fenêtre du bureau ouverte. C'est ainsi qu'il l'a escaladée pour voir s’il n’y avait pas un voleur à l’intérieur du bureau. Mais, ses déclarations sont loin de convaincre le ministère public pour qui "le prévenu avait donné les détails près du vol lors de l’enquête préliminaire et devant le juge instructeur". Il est, selon lui, étonnant qu’il vienne à la barre pour fournir une autre version. Il a requis deux ans d’emprisonnement ferme. La défense a sollicité du tribunal une application extrêmement bienveillante de la loi pénale arguant que son client a été utilisé pour un combat dont il n’est pas concerné. Le tribunal après délibération, le condamnera à deux ans d’emprisonnement dont un an ferme et 2 millions FCfa à payer à la victime.