Si vous avez parfois du mal à savoir s’il est approprié ou non de donner un câlin à quelqu’un, de lui donner une tape sur l’épaule ou même simplement de lui toucher le bras, bonne nouvelle : avec cette charte graphique, vous allez enfin y voir plus clair !
Des chercheurs de l’Université d’Oxford, menés par le professeur Robin Dunbar, ont créé une cartographie détaillée des corps qui montrent de manière très compréhensible les endroits où l’on est à l’aise lorsqu’on nous touche, et les endroits pour lesquels on est moins à l’aise… Et cela change beaucoup selon qu’on est un homme ou une femme !
De notre amoureux(se) à un parfait inconnu, en passant par les membres de la famille, on voit bien l’évolution des zones de toucher suivant les rapports sociaux que l’on entretient avec tel ou tel individu. Les chercheurs ont mis en place ce qu’ils appellent l’ « indice de touchabilité », une valeur numérique basée sur une investigation poussée et des études réalisées sur un panel total de près de 1 500 hommes et femmes de toutes origines sociales confondues. Comme on peut s’en douter, moins l’on connaît une personne, plus la zone « tolérée » au niveau du toucher est réduite.
L’étude a été réalisée dans 5 pays : Grande-Bretagne, Finlande, France, Italie et Russie. Selon les pays, les personnes interrogées étaient plus ou moins à l’aise à l’idée d’être touchés : les Britanniques, par exemple, étaient les moins « tactiles » et plus réservés quant à ce type de contact.
En se basant sur les réponses de tous les participants, concernant différents membres de leur cercle social, de leur famille proche à leurs connaissances, les chercheurs ont pu former une cartographie du corps humain.
Comme prévu, moins on connaît une personne, moins on accepte facilement d’être touché par cette même personne. Cependant, on remarque qu’il y a une exception notable…
Beaucoup de choses sont communes aux hommes et aux femmes, mais certains points diffèrent. Ainsi, une femme sera gênée si un parfait inconnu la touche, quel que soit l’endroit de son corps, mis à part ses mains et d’autres zones réduites du corps.
Mais ce qui est intéressant, c’est que les choses se passent différemment pour les hommes étudiés ! Alors que si la personne inconnue est un autre homme, quasiment le corps entier se trouve en zone taboue (mis à part les mains), s’il s’agit d’une femme, c’est une autre histoire ! Quasiment le corps entier serait « disponible » pour le toucher d’une étrangère, d’une collègue ou d’une connaissance.
En fait, pour un homme, une femme qu’ils connaissent à peine aurait des « droits de toucher » similaires qu’un parent… Et un champ de toucher plus large que leur propre sœur, ou un membre de leur famille !
Bien sûr, il va de soi que les données proviennent des réponses directement apportées par les sujets interrogés. On peut imaginer que, dans la pratique, tout dépendra de l’inconnue en question !
demotivateur