Retour sur la réunion du Secrétariat permanent du Parti démocratique sénégalais (Pds) du vendredi 22 avril 2011. Une rencontre au cours de laquelle, l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a été définitivement exclu de ladite formation politique. Et c’est pour dire aussi que le dauphin constitutionnel du Chef de l’Etat en a aussi pris pour son grade.
Vers 19 heures, le président Wade indique à l’assistance qu’il va se retirer dans ses appartements privés pour voir la première dame, Viviane Wade, qui doit voyager dans la soirée. Non sans demander au président du Sénat, Pape Diop, de le suppléer à la présidence de séance.
Sitôt dit, sitôt fait. Mais, au lieu de rester sur place pour poursuivre les travaux, M. Diop se lève pour occuper le fauteuil présidentiel. Est-ce une maladresse ou une manière de montrer à ses frères de parti qu’après Wade c’est lui ?
Dans tous les cas, ce déplacement va lui valoir des remontrances de Me Wade. Ce dernier, qui débarque dans la salle, au bout d’une trentaine de minutes, fusille Pape Diop du regard. Avant de lui balancer : « Vous êtes un homme pressé…Rendez-moi mon trône ». Tétanisé, le président du Sénat, s’exécute sous le regard médusé des membres du Secrétariat permanent.
Des remontrances, objets de multiples commentaires de la part des responsables libéraux. Si les uns pensent que leur Secrétaire général national a lâché ces propos sans arrière pensée, d’autres croient savoir que Wade tient à son fauteuil de Chef de l’exécutif comme à la prunelle de ses yeux. D’où son obsession à briguer un troisième mandat alors que la Constitution le lui interdit formellement.
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Vers 19 heures, le président Wade indique à l’assistance qu’il va se retirer dans ses appartements privés pour voir la première dame, Viviane Wade, qui doit voyager dans la soirée. Non sans demander au président du Sénat, Pape Diop, de le suppléer à la présidence de séance.
Sitôt dit, sitôt fait. Mais, au lieu de rester sur place pour poursuivre les travaux, M. Diop se lève pour occuper le fauteuil présidentiel. Est-ce une maladresse ou une manière de montrer à ses frères de parti qu’après Wade c’est lui ?
Dans tous les cas, ce déplacement va lui valoir des remontrances de Me Wade. Ce dernier, qui débarque dans la salle, au bout d’une trentaine de minutes, fusille Pape Diop du regard. Avant de lui balancer : « Vous êtes un homme pressé…Rendez-moi mon trône ». Tétanisé, le président du Sénat, s’exécute sous le regard médusé des membres du Secrétariat permanent.
Des remontrances, objets de multiples commentaires de la part des responsables libéraux. Si les uns pensent que leur Secrétaire général national a lâché ces propos sans arrière pensée, d’autres croient savoir que Wade tient à son fauteuil de Chef de l’exécutif comme à la prunelle de ses yeux. D’où son obsession à briguer un troisième mandat alors que la Constitution le lui interdit formellement.
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