Des ministres partent, des ministres viennent. Et hier, Mamadou Diop, l’ancien maire de Dakar nommé ministre d’Etat chargé de la Provincialisation et Alassane Daly Ndiaye ministre d’Etat, président de la commission nationale de la Connectivité ont participé à leur premier Conseil des ministres aux côtés de Mamadou Diop « Decroix ». Abdou Fall, le directeur de cabinet politique du Président n’était pas de la rencontre. Pour autant, Me Wade est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à procéder à ces nominations. Parlant de l’ancien édile de Dakar, Me Wade l’a présenté comme un juriste qui fait partie des meilleurs spécialistes de la Provincialisation. Il en veut comme preuve un récent ouvrage sur le sujet, rédigé par Diop-le-maire. Wade d’ajouter que cette nomination n’est pas politique, puisque lui, qui a un projet sur la provincialisation, ne pouvait pas trouver mieux.
Quant à Alassane Daly Ndiaye, Wade a indiqué qu’il a eu un cursus impressionnant à Paris, en plus de son expérience dans les Télécommunications. Le ministre de la Connectivité a d’ailleurs pris la parole pour révéler une anecdote. Il confie qu’entre les deux tours en 2000, le candidat Wade lui avait demandé de venir à ses côtés. Mais qu’il avait soutenu que même s’il savait que leurs chances sont moindres, il ne pouvait pas quitter le bateau qui tanguait. D’ailleurs, c’est seulement quand il a gelé ses activités dans le Parti socialiste, pour des raisons internes, dira-t-il, qu’il a accepté la main tendue de Wade. Le Président a confirmé cet échange, tout en ajoutant que Alassane Daly Ndiaye était son ami de longue date.
En ce qui concerne Mamadou Diop Decroix, Me Wade est revenu sur son compagnonnage avec Aj depuis l’opposition, jusqu’à la rupture dans le gouvernement et la division en deux de ce parti. Mais il dira que malgré cela, il a remarqué que Decroix n’avait pas changé de discours vis-à-vis de lui.
Des sources renseignent, cependant, que ces révélations du Président en Conseil des ministres ne sont pas gratuites. Elles croient savoir que certains membres de l’entourage présidentiel n’ont pas hésité à aller le voir, pour lui faire part des frustrations qui ont suivi la nomination de Me Mamadou Diop et Alassane Daly Ndiaye. Déjà, certains responsables libéraux comme Samba Ndiaye, pourtant Dg d’une société nationale, n’ont pas hésité à dénoncer ces deux nominations, publiquement.
L’erreur fatale de Fatou Bondin Ndiaye
Le limogeage brutal de Fatou Blondin Ndiaye du Ministère chargé des Technologies de l’Information et de la Communication a nourri les supputations, surtout pour la brutalité de la mesure, qui a surpris plus d’un. En vérité, tout s’est joué lors de la dernière rencontre du Conseil des ministres ayant précédé son départ. Des sources autorisées renseignent que Fatou Blondin Ndiaye a fait une intervention qui a surpris bien de ses collègues, et pour cause. Arguments à l’appui, elle a soutenu haut et fort que le département des Télécommunications, sous la coupe de Moustapha Guirassy, devait être rattaché, pour plus de cohérence, à son Ministère.
À la suite de son argumentaire, le Président a donné la parole au ministre de la Communication, qui a ramé à contre-courant des arguments défendus par son collègue. Pourtant, Me Wade n’a pas tranché sur le vif, ni coupé court aux arguments des uns et des autres. Des sources renseignent que le chef de l’Etat a pris la parole pour indiquer qu’il allait poursuivre la réflexion sur le sujet et donner un avis. Et c’est à ce moment que le sort de Fatou Blondin Ndiaye s’est joué, puisque des très proches du Président indiquent qu’elle a envoyé une note à Wade pour soutenir les mêmes arguments. « C’était agaçant et le Président ne comprenait pas qu’elle lui envoie une note, alors qu’il avait dit qu’il réfléchissait », renseigne une source autorisée.
Me Wade a été tellement agacé par ses notes, selon des proches, qu’il a scellé sur le champ le sort de Fatou Blondin Ndiaye. La preuve de cet empressement : le décret n° 2010-1522 du 16 Novembre 2010 portant réaménagement du Gouvernement est contresigné par le Président et par…Me Ousmane Ngom, à ce moment intérimaire à la Primature en raison du pèlerinage à La Mecque du Premier ministre. Wade aura au moins accompli le « souhait » de réunir les Télecom et la Technologie…
C.M.G
lasquotidien.info
Quant à Alassane Daly Ndiaye, Wade a indiqué qu’il a eu un cursus impressionnant à Paris, en plus de son expérience dans les Télécommunications. Le ministre de la Connectivité a d’ailleurs pris la parole pour révéler une anecdote. Il confie qu’entre les deux tours en 2000, le candidat Wade lui avait demandé de venir à ses côtés. Mais qu’il avait soutenu que même s’il savait que leurs chances sont moindres, il ne pouvait pas quitter le bateau qui tanguait. D’ailleurs, c’est seulement quand il a gelé ses activités dans le Parti socialiste, pour des raisons internes, dira-t-il, qu’il a accepté la main tendue de Wade. Le Président a confirmé cet échange, tout en ajoutant que Alassane Daly Ndiaye était son ami de longue date.
En ce qui concerne Mamadou Diop Decroix, Me Wade est revenu sur son compagnonnage avec Aj depuis l’opposition, jusqu’à la rupture dans le gouvernement et la division en deux de ce parti. Mais il dira que malgré cela, il a remarqué que Decroix n’avait pas changé de discours vis-à-vis de lui.
Des sources renseignent, cependant, que ces révélations du Président en Conseil des ministres ne sont pas gratuites. Elles croient savoir que certains membres de l’entourage présidentiel n’ont pas hésité à aller le voir, pour lui faire part des frustrations qui ont suivi la nomination de Me Mamadou Diop et Alassane Daly Ndiaye. Déjà, certains responsables libéraux comme Samba Ndiaye, pourtant Dg d’une société nationale, n’ont pas hésité à dénoncer ces deux nominations, publiquement.
L’erreur fatale de Fatou Bondin Ndiaye
Le limogeage brutal de Fatou Blondin Ndiaye du Ministère chargé des Technologies de l’Information et de la Communication a nourri les supputations, surtout pour la brutalité de la mesure, qui a surpris plus d’un. En vérité, tout s’est joué lors de la dernière rencontre du Conseil des ministres ayant précédé son départ. Des sources autorisées renseignent que Fatou Blondin Ndiaye a fait une intervention qui a surpris bien de ses collègues, et pour cause. Arguments à l’appui, elle a soutenu haut et fort que le département des Télécommunications, sous la coupe de Moustapha Guirassy, devait être rattaché, pour plus de cohérence, à son Ministère.
À la suite de son argumentaire, le Président a donné la parole au ministre de la Communication, qui a ramé à contre-courant des arguments défendus par son collègue. Pourtant, Me Wade n’a pas tranché sur le vif, ni coupé court aux arguments des uns et des autres. Des sources renseignent que le chef de l’Etat a pris la parole pour indiquer qu’il allait poursuivre la réflexion sur le sujet et donner un avis. Et c’est à ce moment que le sort de Fatou Blondin Ndiaye s’est joué, puisque des très proches du Président indiquent qu’elle a envoyé une note à Wade pour soutenir les mêmes arguments. « C’était agaçant et le Président ne comprenait pas qu’elle lui envoie une note, alors qu’il avait dit qu’il réfléchissait », renseigne une source autorisée.
Me Wade a été tellement agacé par ses notes, selon des proches, qu’il a scellé sur le champ le sort de Fatou Blondin Ndiaye. La preuve de cet empressement : le décret n° 2010-1522 du 16 Novembre 2010 portant réaménagement du Gouvernement est contresigné par le Président et par…Me Ousmane Ngom, à ce moment intérimaire à la Primature en raison du pèlerinage à La Mecque du Premier ministre. Wade aura au moins accompli le « souhait » de réunir les Télecom et la Technologie…
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