Même s’il n’est pas partie dans la procédure enclenchée contre le journaliste, le président sénégalais a multiplié ces dernières semaines des signes d’irritation face aux articles dévastateurs du journaliste, devenus la principale source d’information pour les bailleurs de fonds et les diplomates. Face aux éditeurs sénégalais qui étaient venus le rencontrer, le président Wade avait fait preuve d’une grande impatience et d’une colère mal contenue, en déclarant aux journalistes que leur confrère avait créé avec l’entrepreneur sénégalais Bara Talla une société « internet off-shore » pour déstabiliser son régime, « en complicité avec des journalistes basés au Sénégal ».
Cette audience pourrait donc préfigurer une nouvelle attaque judiciaire contre le journaliste, qui a réussi jusqu’ici à résister à toutes les tentatives de musellement de Dakar. L’audience, diffusée par la télévision nationale, avait surpris les journalistes, qui ont clairement signifié au chef de l’Etat sénégalais qu’ils n’étaient pas à cette rencontre pour parler de leur confrère. « Ce serait plus élégant d’attendre de les voir pour leur en parler », avait même souligné le président de la délégation, Madiambal Diagne. « Mais il fait partie de votre corporation, alors, vous devez en parler », avait rétorqué Abdoulaye Wade.
Il y a deux ans, le régime sénégalais avait mis La Pointe de Sangomar, l’avion de commandement de la République du Sénégal, à la disposition d’un autre membre influent du cabinet Heenan et Blaikie, l’ancien Premier ministre canadien Jean Chrétien. Si Souleymane Jules Diop a pu résister jusqu’ici à toutes les manœuvres judiciaires commandées depuis Dakar avec de grosses sommes d’argent, il semble qu’Abdoulaye Wade se soit décidé maintenant à s’occuper de son pire ennemi. De sources généralement bien informées, le président sénégalais se serait plaint à un haut niveau du côté canadien, des agissements du chroniqueur, qu’il traite de « démon politicien ».
Seneweb.com
Cette audience pourrait donc préfigurer une nouvelle attaque judiciaire contre le journaliste, qui a réussi jusqu’ici à résister à toutes les tentatives de musellement de Dakar. L’audience, diffusée par la télévision nationale, avait surpris les journalistes, qui ont clairement signifié au chef de l’Etat sénégalais qu’ils n’étaient pas à cette rencontre pour parler de leur confrère. « Ce serait plus élégant d’attendre de les voir pour leur en parler », avait même souligné le président de la délégation, Madiambal Diagne. « Mais il fait partie de votre corporation, alors, vous devez en parler », avait rétorqué Abdoulaye Wade.
Il y a deux ans, le régime sénégalais avait mis La Pointe de Sangomar, l’avion de commandement de la République du Sénégal, à la disposition d’un autre membre influent du cabinet Heenan et Blaikie, l’ancien Premier ministre canadien Jean Chrétien. Si Souleymane Jules Diop a pu résister jusqu’ici à toutes les manœuvres judiciaires commandées depuis Dakar avec de grosses sommes d’argent, il semble qu’Abdoulaye Wade se soit décidé maintenant à s’occuper de son pire ennemi. De sources généralement bien informées, le président sénégalais se serait plaint à un haut niveau du côté canadien, des agissements du chroniqueur, qu’il traite de « démon politicien ».
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