Week-end de Campagne: Macky en chef d’orchestre, Wade en quémandeur

Une Fois sur scène, Macky a pris le micro du «Roi du Mbalakh », You. Maestro Sall a ensuite procédé à la présentation de son orchestre…électoral. Toute la classe politique de l’opposition figurait à ses côtés. Et, en bon chef d’orchestre, il a donné le ton. Une invitation à participer à la « nouvelle page écrite de l’histoire » en allant voter en « rang serrés ». Parce que Sall croit dur comme fer que si on ne tourne pas la page Wade, le pays sombrera dans « la folie, la bataille et la royauté ». Macky a joué sur des notes de peur.

Chez Serigne Modou Kara, Wade s’est vautré dans un grand fauteuil à côté du guide religieux. C’est son père qu’il connaissait, a dit Wade. Toujours selon lui, Kara était celui à qui il rendait visite en dernier lieu à la maison familiale de Darou Mousty. Mais aujourd’hui, le constat de Wade est que : « Kara draine un monde de croyant ». Une raison, dit-il, qui lui donne le droit de dire à Kara : « aide moi ». Tout en précisant qu’il n’a pas la prétention de lui indiquer le langage à tenir aux talibés afin qu’ils votent Wade. « Je n’ai besoin que de ça ». C’est de cette manière que Wade est allé quémander une consigne de vote chez le fils d’un ami religieux…