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Wiiri Wiiri : La face cachée de Madre Peace

Rédigé par leral.net le Samedi 4 Juin 2016 à 10:57 | | 0 commentaire(s)|

Surnommée Madre Peace, la mère de tout le monde. C’est au collège qu’elle a pris goût au théâtre. De son vrai nom, Ndèye Coumba Coulibaly est, aujourd’hui, l’une des personnages clé du téléfilm Wiiri Wiiri.


Dés l’age de 13 ans, elle a fait ses preuves en remportant plusieurs succès et trophées à Thiès. ” Nous avons gagné de nombreuses coupes, j’ai été la meilleure artiste de la région. Je me souviens, j’ai partagé le plateau avec Doudou Keindé Mbaye“, se rappelle-t-elle.

Aujourd’hui, si elle a pu accéder à ce stade du théâtre sénégalais, c’est grâce à sa sœur l’honorable député Ndèye Aissatou Coulibaly. C’est cette dernière qui a eu l’idée de créer la troupe Soleil Levant, après une prestation pour le parti Aj/Pads, révèle t-elle dans les colonnes de L'Observateur. C’est après cet événement qu’ elle est partie voir Sa Nekh, Cheikhou Guèye, et d’autres pour venir intégrer la troupe. C’est vers 1996-1997, a-t-elle confié. La maman de Mbaye Dozé et de Cheikhouna dans Wiiri Wiiri ne gagne pas sa vie uniquement par le biais de la scène. Elle a aussi d’autres cordes à son arc.

“C’est le théâtre qui m’a permis d’avoir un emploi”


Cette mère de trois enfants ne vit pas que du septième art, elle est l’assistante du chef de service de la Division hygiène, environnement et sécurité. ”Un artiste doit avoir un métier. On ne vit pas en Europe où l’artiste est valorisé". Syndicaliste crue, elle déplore que le gouvernement investisse très peu dans l’art. Après ses études secondaires jusqu’à la classe de première, elle s’inscrit à l’Ipg où elle obtient son diplôme en dactylographie. Ce sésame lui vaut aujourd’hui ce métier à l’école polytechnique. “C’est le théâtre qui m’ a permis d’avoir un emploi. Cela m’a permis de me faire des relations. Un de mes frères m’avait mis en relation avec le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop. Ce dernier m’a fait une note pour que j’aille voir le directeur de l’école supérieure polytechnique de Dakar d’alors Habib Ngom. C’est celui qui m’a signé mon premier contrat d’embauche“.