Les susvisés notamment Cornet Lambal et Abdoulaye Diatta, respectivement professeurs de français et de philosophie, se sont expliqués dans les colonnes de "L’Observateur".
Le premier donne les raisons qui les ont poussé à intervenir lors des manifestations. « En réalité, notre objectif était de faire une médiation entre l’Administration et les manifestations, afin d’éviter le scénario de la semaine précédente. Lors du procès du 8 mai, opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, des manifestants en furie étaient venus déloger les élèves, en jetant des pierres dans l’établissement », a-t-il raconté.
Et de poursuivre : « Le personnel s’est chamaillé avec les jeunes et le Censeur a failli en découdre avec l’un d’eux, qui est un conseiller départemental. Afin d’éviter une telle violence et préserver la sécurité la sécurité des apprenants, mon collège Abdoulaye Diatta et moi, avons joué la médiation ».
A en croire Cornet Lambal, son collègue et lui sont allés rencontrer les manifestants qui avaient déjà barré la route et envahi le Cem, pour leur proposer d’aller discuter avec l’administration, dans l’intention qu’elle parvienne à les dissuader. « Nous cherchons juste à apaiser la tension afin qu’ils ne sèment pas le désordre comme la dernière fois (…)», a-t-il laissé entendre.
Il a précisé : « Au moment où les manifestations délogeaient les élèves, monsieur Diatta et moi, étions dans le bureau de l’Intendant. Comment alors nous aurions pu participer à cette entreprise. Alors que nous étions en train de discuter avec lui ? », s’est-il interrogé. Avant de soulever des « fausses notes dans le rapport du proviseur qui a fuité».
« Nous présentant nos excuses »
Son collègue Abdoulaye Diatta abonde dans le même sens. Il a déclaré être « intervenu, pour éviter une confrontation entre le censeur et un manifestant. Nous avons joué la médiation pour calmer les manifestants ».
M. Diatta a fait savoir qu’ils ont discuté avec les manifestants, pour que ces derniers arrêtent d’utiliser la force. Avant de regretter : « Ils n’ont pas saisi le sens de nos échanges verbaux avec les manifestants. Au-delà de cette incompréhension, entre notre intension et leur jugement, nous présentant nos excuses ».
Amath Thiam
Le premier donne les raisons qui les ont poussé à intervenir lors des manifestations. « En réalité, notre objectif était de faire une médiation entre l’Administration et les manifestations, afin d’éviter le scénario de la semaine précédente. Lors du procès du 8 mai, opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, des manifestants en furie étaient venus déloger les élèves, en jetant des pierres dans l’établissement », a-t-il raconté.
Et de poursuivre : « Le personnel s’est chamaillé avec les jeunes et le Censeur a failli en découdre avec l’un d’eux, qui est un conseiller départemental. Afin d’éviter une telle violence et préserver la sécurité la sécurité des apprenants, mon collège Abdoulaye Diatta et moi, avons joué la médiation ».
A en croire Cornet Lambal, son collègue et lui sont allés rencontrer les manifestants qui avaient déjà barré la route et envahi le Cem, pour leur proposer d’aller discuter avec l’administration, dans l’intention qu’elle parvienne à les dissuader. « Nous cherchons juste à apaiser la tension afin qu’ils ne sèment pas le désordre comme la dernière fois (…)», a-t-il laissé entendre.
Il a précisé : « Au moment où les manifestations délogeaient les élèves, monsieur Diatta et moi, étions dans le bureau de l’Intendant. Comment alors nous aurions pu participer à cette entreprise. Alors que nous étions en train de discuter avec lui ? », s’est-il interrogé. Avant de soulever des « fausses notes dans le rapport du proviseur qui a fuité».
« Nous présentant nos excuses »
Son collègue Abdoulaye Diatta abonde dans le même sens. Il a déclaré être « intervenu, pour éviter une confrontation entre le censeur et un manifestant. Nous avons joué la médiation pour calmer les manifestants ».
M. Diatta a fait savoir qu’ils ont discuté avec les manifestants, pour que ces derniers arrêtent d’utiliser la force. Avant de regretter : « Ils n’ont pas saisi le sens de nos échanges verbaux avec les manifestants. Au-delà de cette incompréhension, entre notre intension et leur jugement, nous présentant nos excuses ».
Amath Thiam