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​MINES, ENERGIE & INDUSTRIE : Les gisements du renouveau sénégalais


Rédigé par leral.net le Lundi 11 Septembre 2017 à 11:43 | | 0 commentaire(s)|

La mise en œuvre des projets de production d’énergie et la restauration des capacités de la Senelec ont permis d’assurer une disponibilité de l’électricité pour satisfaire la très forte demande.
 

Ainsi, la puissance totale installée est passée de 674,5 MW en 2012 à 848 MW au 31 Décembre 2016. Dans cette dynamique, l’Etat a fait le choix du mix énergétique à travers la mise en service d’une puissance en énergies renouvelables de 40 MW ; plaçant ainsi le Sénégal comme le pionnier, le champion de la promotion des énergies propres dans la sous-région.
 
L’autre dimension de la politique énergétique réside dans la signature de contrats de partenariats public-privé (PPP), pour améliorer la disponibilité de l’électricité et les consommations spécifiques des centrales de Senelec. Mais aussi dans les ambitieux projets d’interconnexion sous-régionaux pilotés par l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) : Gouina (140 M, Koukoutamba (294MW), Boureya (114 MW), Gourbassi (18 MW), Badoumbé (70 MW) ; et l’OMVG : Sambagalou (128MW), Kéléta (240 MW).
 

La déclinaison de cette politique énergétique est à la base de la décision prise par le Président Macky Sall, de faire baisser le prix de l’électricité de 10 % depuis janvier 2017. Une décision qui a permis d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages à hauteur de trente (30) milliards additionnels. 

L'électrification rurale : Un bond de 92,5 %

Le défi majeur de l’électrification rurale a été à la portée du Président Macky Sall. Le Gouvernement s’est inscrit dans une logique de résorption des inégalités entre milieux rural et urbain pour l’atteinte de l’objectif d’accès universel à l’horizon 2025. Le nombre de localités électrifiées est passé de 1.648 à 3.173 en 2016, soit une progression de 92,5% sur la période, représentant 1.525 villages supplémentaires.
 

Des financements de l’ordre de 159 milliards ont été mobilisés par l’Etat : 43 milliards pour le Programme d'Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et 116 milliards pour l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER) dans le cadre du Programme National d'Electrification Rurale (PNUER).
 
Aujourd’hui, le Gouvernement travaille sur un objectif intermédiaire de 60% en 2017-2020, soit 3.229 nouvelles localités. A cet effet, les économies de 3 milliards FCFA réalisées sur la facture publique d’électricité, viendront renforcer ce programme.
 


I) COMMERCIALISATION DES PRODUITS PETROLIERS
 
- Le renforcement des capacités de la Société africaine de raffinage (SAR) a permis de passer de 749.000 tonnes en 2012 à 1.102 tonnes en 2016 ; soit une augmentation de 47 %.

–L’audit technique des dépôts pétroliers a permis la réouverture de tous les dépôts fermés en 2012.

- L’Etat s’est engagé à éponger les arriérés de péréquation Transport, estimés à 8 milliards FCFA

- L’Etat a procédé entre 2015 et 2016, à une baisse de 100 F sur le prix de l’essence et du gasoil.

- Avec la revalorisation des tarifs du transport par route, les opérateurs pétroliers encaissent 26 milliards par an.
 

II) INDUSTRIE Les acquis
 
 : - Consolidation des ICS • Accord signé en 2014 avec le Groupe INDORAMA qui s’est engagé dans un programme de réhabilitation de 225 millions de dollars, avec un versement immédiat de 50 milliards à titre de capital. • Réalisation d’une centrale à charbon de 20 MW, couvrant largement ses besoins estimés à 12 MW. • Réalisation d’un chiffre d’affaires de 3,5 milliards en 2015 et 7,1 milliards en 2016.
 
• Production de 1.500.00 tonnes en 2016 ; 1.800.000 tonnes attendues en 2017.

- Montée en puissance de la SOMIVA (1.200.000 tonnes).

- Relance des industries textiles.

- Renforcement progressif de la production de Sabodala Gold Operations et Mise en exploitation de Watic, Mako et Sored Mines pour atteindre une production de 17 tonnes d’or à l’horizon 2020.
 
 - Redémarrage de la Nouvelle Société Textile Sénégalaise (NSTS) : Financement Etat-BNDE-FONSIS de 594 millions FCFA. Plateforme industrielle intégrée de Diamniadio (P2ID) PHASE 1 : - Quatre (04) hangars industriels de 3.658m2 - Trois (03) hangars industriels de 7.920m2 - Un bâtiment industriel de cinq (05) étages sur 4.910m2 - Voiries et réseaux divers PHASE 2 : - Neuf (09) bâtiments de type A de 7.920 m2 - Huit (08) bâtiments intermédiaires de 6.000m2 - Deux (02) bâtiments de type B de 3.000m2 - Des immeubles à usage d’habitation et de bureaux –


 
Des infrastructures de voiries et réseaux divers - Des infrastructures sportives - Une centrale électrique de 15MW Plateforme industriel de Sandiara : - Superficie : 50 hectares - Coût de l’aménagement : 10 milliards FCFA - Investissements attendus : 60 milliards - Nombre d’emplois prévus : 10.000

III) MINES
- Sabodala : construction d’une nouvelle mine
- Zircon : 70.000 tonnes attendues en 2017
- Dangote : 2,5 millions de tonnes par an
- MIFERSO : Manifestation d’intérêt d’un Groupe Sud-africain - GaddeBisik : un potentiel de 200 millions de tonnes 
 

Kébémer : découverte d’un gisement de 13 millions de tonnes
- Gisement d’Or de Massawa : des réserves estimées à 3 millions d’onces d’or
- Gisement de Mako : un projet estimé à 891.000 onces d’or Redevances : le secteur minier est le premier contributeur du secteur extractif au budget de l’Etat, avec 101,249 milliards en 2014.