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2e jour de dépôt : Khalifa Sall et Me Tine déposent des demandes de notification au Conseil constitutionnel


Rédigé par leral.net le Jeudi 13 Décembre 2018 à 11:04 | | 0 commentaire(s)|

Au deuxième jour de dépôt de listes de parrainage, seuls les mandataires de Khalifa Sall et Me Abdoulaye Tine ont été présents hier au conseil Constitutionnel. Non pas pour déposer leurs dossiers de candidature, mais pour une demande de notification de leur volonté de se présenter à la présidentielle de 2019. En 48h, le Conseil constitutionnel a enregistré 11 candidatures déposées et 23 demandes de notification.

Me Abdoulaye Tine : « notre requête pourra faire reporter la présidentielle »
Le président de l’Union sociale libérale, Me Abdoulaye Tine, s’est rendu en premier hier dans la matinée au Conseil constitutionnel pour le dépôt de sa demande de notification de candidature à l’élection présidentielle de 2019. L’avocat politicien continue toujours à s’opposer à la loi sur le parrainage, qu’il estime contraire aux engagements internationaux du Sénégal pour des élections libres, démocratiques, transparentes et loyales.

« Nous avons attaqué cette loi devant la cour de justice de la CEDEAO et la semaine dernière, nous avons mis en œuvre l’article 59 du règlement de procédure, qui permet de demander à la cour lorsqu’il y a une urgence, un risque de préjudice irréparable, de demander à ladite cour de statuer en urgence. Si la cour accède à notre requête, la présidentielle pourrait être reportée », a signalé Me Tine.

Ababacar Thioye: « Khalifa Sall sera en coalition avec Cheikh Bamba Dièye… »
Khalifa Sall a aussi envoyé Ababacar Thioye hier dans la soirée au Conseil constitutionnel pour déposer sa notification de candidature à l’élection présidentielle du 24 février prochain. « Nous avons procédé à la notification du nom de la coalition qui a décidé d’investir Khalifa Sall pour la présidentielle de 2019 », a précisé M. Thioye.

Khalifa sera en coalition avec Cheikh Bamba Dièye et son parti et trois autres formations politiques, entre autres, explique Ababacar, qui éclaire que la question de la recevabilité de leur candidat n’est plus un sujet.






L’Observateur