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34% des terres du Sénégal dégradées : Leur restauration, des opportunités d’emplois pour les jeunes’

La 36e édition du comité inter-état de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) sera célébré ce dimanche. Cette année, les organisateurs misent sur l’implication de la jeunesse pour faire face à la dégradation des terres. Le Sénégal s’apprête à célébrer la 36e édition de la journée du comité inter-état de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss). Cette année, elle est placée sous le thème : ‘’Jeunes, restauration des terres et systèmes alimentaires productifs’’. Un choix qui n’est pas fortuit, au vu de l’impact de la dégradation des terres sur l’économie nationale. Enquête


Rédigé par leral.net le Dimanche 12 Septembre 2021 à 10:39 | | 0 commentaire(s)|

34% des terres du Sénégal dégradées : Leur restauration, des opportunités d’emplois pour les jeunes’
Le conseiller technique du ministère de l’Environnement et du Développement durable informe, en ce sens, que 34% des terres du Sénégal sont dégradées, ce qui représente plus de 550 milliards de francs. Une situation qui n’est, cependant, pas, d’après le Colonel Sakhoudia Thiam, une exception sénégalaise.

Le représentant du ministre de l’Environnement à la rencontre organisée en prélude de cette journée renseigne que cette situation prévaut dans presque tous les pays sahéliens. ‘’C’est pourquoi, ces pays se sont regroupés autour du Cilss. Ce pourcentage est énorme et a des impacts très négatifs sur le développement socio-économique du pays’’, fait savoir M. Thiam.

Pour le secrétaire permanant du comité national du comité inter-état de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Conacilss), les pays du Sahel ont un atout majeur de leur dividende démographique qui doit être valorisé.

‘’C’est pour cela que le Cilss a saisi cette opportunité pour mettre en avant l’action des jeunes dans la restauration des terres, des écosystèmes, mais également, dans l’amélioration de la sécurité alimentaire dans notre zone’’, relate le Colonel Ibra Sounkarou Ndiaye.

Ainsi, estime-t-on, les jeunes doivent être mis à contribution pour relever les défis liés à l’amélioration de la productivité des sols, à travers des solutions innovantes et durables. Les opportunités ne manquent pas, d’après le constat du Colonel Sakhoudia Thiam, afin de répondre à la problématique de l’emploi des jeunes qui représente en Afrique plus de 36% de la main d’œuvre active.

‘’La reforestation et la restauration des terres dégradées constituent des possibilités pour créer des emplois verts et décents permettant ainsi une meilleure valorisation de notre dividende démographique’’, souligne le Conseiller technique du ministère de l’Environnement et du Développement durable. Qui renseigne par la même occasion que l’Etat met en oeuvre beaucoup d’actions pour lutter contre la dégradation des terres.

Ces actions, explique-t-il, sont intégrées dans le Plan Sénégal émergent, notamment dans le volet Pse vert. Pour ce faire, plusieurs départements ministériels travaillent en synergie, il s’agit entre autres des ministères l’Environnement et du Développement durable, de l’Agriculture et de l’Equipement rural et de l’Elevage et des Productions animales, pour mettre en oeuvre un ensemble de programmes et de projets qui visent à lutter contre la dégradation des terres.

‘’Au niveau du ministère de l’Environnement, nous avons un grand programme de reboisement des terres pour lutter contre la dégradation qui est un fléau national et que tout le monde devrait s’y mettre pour diminuer ses impacts négatifs’’, fait savoir M. Ndiaye.
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