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A quand la véritable rupture ?

Pendant les 12 ans, les Sénégalais ont décrié et dénoncé la méthode de gestion de Me Wade et de ses fanfarons de ministres. La gabegie, le népotisme, le sentimentalisme, le copinage avaient primé en lieu et place des compétences, du mérite et du diplôme. Ce qui nous a valu une administration au ralenti, un Etat en déliquescence et des institutions à genou car il n’y avait pas les hommes qu’il fallait à la place qu’il fallait. Bref ! Ce fut 12 ans de pilotage à vue, de cafouillage, de dilatoire, de tâtonnement, de corruption, de bâillonnement et de restrictions des libertés fondamentales.


Rédigé par leral.net le Mardi 23 Avril 2013 à 21:00 | | 9 commentaire(s)|

A quand la véritable rupture ?
Les Sénégalais, très remontés contre ce mode de gestion du pouvoir par les libéraux incompétents et incapables de prendre en charge les préoccupations des Sénégalais, notamment la cherté de la vie, les inondations, l’électricité, etc., en raison d'une politique politicienne et machiavélique du parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés, avaient donné un 1er avertissement fort à l’occasion des élections locales de 2009 en sanctionnant le parti au pouvoir dans toutes les grandes villes du Sénégal. Malheureusement, le président Abdoulaye Wade n’avait pas pu décrypter le message lancé par les Sénégalais. Il n’a pas trouvé meilleure explication que de dire que ce sont ses propres militants qui ont fait un vote sanction en raison de problèmes internes de son parti.

En dépit de cette déroute électorale, les libéraux avaient continué avec la même arrogance. Et le pape du « sopi », malgré la contestation de sa candidature par l’opinion publique nationale et internationale, croyait toujours à un 3e mandat. Le 23 Juin 2011, une date historique, qui sera marquée de marbre dans les annales politiques du Sénégal, a sonné la fin de la recréation pour le Chef de l’Etat Abdoulaye Wade que d’aucuns accusaient de vouloir faire une dévolution monarchique du pouvoir à son fils Karim. La suite nous la connaissons tous. Pour toutes ces raisons, les Sénégalais avaient sévèrement sanctionné le Pds à l’élection présidentielle de mars 2012.

Avec l’avènement de Macky Sall à la magistrature suprême, les attentes étaient immenses et l’espoir grand. On s’attendait à une véritable rupture dans la gestion des affaires publiques. MALHEUREUSEMENT, c’est du Wade sans Wade. Car, le président de la République Macky Sall pose les mêmes actes que Wade. Ce sont les hommes qui ont changé mais le système est le même voire pire. Si on reprochait au Président Wade d’impliquer sa dans la gestion de l’Etat, avec Macky on assiste à l’accaparement du pouvoir et le partage du gâteau par la DYNASTIE Faye, Sall, Thimbo, Gassama et leurs amis. Pire, le népotisme, la gabegie, le sentimentalisme et le copinage, combattu sous l’ère Wade, refont surface.

En effet, Macky Sall est allé, comme le faisait Wade, distribuer 30 millions du contribuable sénégalais à Kolda qui ont entraîné une bataille rangée entre des imams et de vives altercations entre les délégations apéristes. Mahmoud Saleh, allié et ministre-conseiller de Macky, a placé sa fille à l’Agence des Aéroports du Sénégal (Ads), Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, a fait recruter son fils comme conseiller spécial à l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), une entité étatique dépendant du ministère du Commerce tenu par un responsable de l’Alliance des Forces du Progès (AFP). Auparavant, Mor Ngom, Directeur de Cabinet du président de la République, avait fait de même pour sa fille à l’Agence pour l’investissement et des grands travaux (Apix). Tous ces recrutements reposent essentiellement sur le népotisme, le copinage et le sentimentalisme.

Où va le Sénégal ? La question mérite d’être posée si le chef de l’Etat, qui passe tout son temps à parler de gouvernance sobre et vertueuse, fait la promotion de la gabegie, du gâchis et de la mal gouvernance. On est loin de ce fameux slogan : « La patrie avant le parti ». Et le « Yoonu Yokkuté » est devenu « Yoonu Yakhuté ». Comprenez par là que la voie du progrès est devenue celle du gâchis, du désordre, de la gabegie et du favoritisme.

En outre, la Fondation « Servir le Sénégal » de Marème Faye se soucie plus de se servir et servir des amis et militants que de servir les Sénégalais. A titre d’illustration, le couturier de la Première Dame a été nommé conseiller économique, social et environnemental.. C’est vraiment déplorable ! On croyait que ces pratiques réprimandées par les Sénégalais étaient complètement enterrées mais Macky et ses alliés, contrairement à la gouvernance vertueuse et sobre qu’ils clament sur tous les toits, sont les promoteurs des contre-valeurs.

Le combat citoyen doit continuer pour freiner les partisans du pillage, du népotisme et de la gabegie, peu importe leur appartenance politique quelle qu’elle soit si l’on veut vraiment opérer une rupture véritable.




1.Posté par DOUFF le 23/04/2013 20:25 | Alerter
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Deuggue rekk nga fi waax... Li mome c est pire que du Wade

2.Posté par bathialFayda le 23/04/2013 20:26 | Alerter
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Malheureusement , vous dites la verite.

Espérons que Macky va revoir sa copie.

3.Posté par gal gal le 23/04/2013 20:30 | Alerter
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c est le yokoute familial une pratique digne de bokossa

vraiement cette dynastie faye sall gasama doit avoir honte

cela s apelle la haute trahision

macky a trahi le peuple

ce n est pas par ce que son pere etait le gardien de son homonyme macky gassama kil doit etre redevable envers cette famille
et ce yokoute familial et al poular tout le monde en parle

et marieme faye doit savoir que nous ne lui avons pas donne nos suffrages a elle

elle commence a emmerder les senegalais

4.Posté par lu pour vous le 23/04/2013 20:46 | Alerter
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État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'ARP à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.


« Nos institutions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.

Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti. »

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

5.Posté par eva le 23/04/2013 20:52 | Alerter
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Fermez les yeux, détendez-vous, laissez-vous bercer par un bon massage doux ou tonique. Le tout, dans un cadre enchanteur et très discret.
Faites-nous confiance. Le bien-être, c’est notre domaine !!!
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6.Posté par xorom-soukeur le 23/04/2013 20:53 (depuis mobile) | Alerter
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en tout cas macky a interet a ne pas meler gestion de l''etat et famille car le cas wade doit servir d''exemple.en tout cas pour obtenir un second mandat macky sait tres bien ce qu''il a a faire.attention a la famille macky

7.Posté par LU le 24/04/2013 09:35 | Alerter
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Les hommes passent le même système demeure!

8.Posté par samadignite le 24/04/2013 09:55 | Alerter
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C'est sa faiblesse tant décriée devant sa femme

9.Posté par amon le 25/04/2013 16:00 | Alerter
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Pour asseoir une vraie gouvernance vertueuse il faut que les structures qui s'en chargent soient indépendantes. Ce serait intéressant de voir l'avis du ministère en charge de la bonne gouvernance sur ces supposés billets donnés. Il s'agit alors de mettre en place un vrai système qui va transcender les chefs à la tête de nos États. La situation que vous retrouvez ne m'étonne guère car nous savons tous que celui qui dirige aujourd'hui est est passé sur les bancs de l'école de son prédécesseur. La rupture ne surgira que si les Sénégalais prennent conscience des enjeux. Dans cette affaire de billets distillés, le président n'est pas le seul coupable, il y a aussi ceux qui l'ont accepté. Le combat continue.

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