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Abdoulaye Diagne, député, sur le saccage des biens : «Jamais l’Ucad n’a subi un tel vandalisme, même après la mort d’un étudiant»

Depuis jeudi, jour de délibération du procès Ousmane Sonko contre Adji Sarr, ces scènes de saccage injustifiées sont constatée de manière incontestable dans plusieurs réions du pays. Les édifices publics, les Institutions et des Universités attaquées et même, incendiées. Abdoulaye Diagne, Coordonnateur du mouvement des élèves et étudiants républicains, peine à concevoir les agissements, destructions et actes de vandalisme, enregistrés au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.


Rédigé par leral.net le Mardi 6 Juin 2023 à 10:42 | | 0 commentaire(s)|

A cet effet, ce dernier s’est dit « outré » par les scènes de violence et s’est désolé de manière drastique des actes de destruction du Centre des Œuvres universitaire de Dakar (Coud).

Le jeune député évoque les multiples efforts du gouvernement, avec un investissement de plusieurs milliards FCfa pour relever le niveau d’études des étudiants. Ces investissements du président de la République, Macky Sall, estime-t-il, ont changé radicalement le visage de l’Université Cheikh Anta Diop.

Le Coordonnateur du Meer regrette le fait que l’Université a de tout temps, connu des mouvements d’humeur depuis 1960. Mais, aucun des mouvements n’a atteint une dimension ou pris une tournure pareille. Avant, c’était des cas isolés comme celui ayant occasionné autrefois, la mort de Balla Gaye.

Souvent, c’était des étudiants blessés à travers des échanges de pierres et de grenades lacrymogènes. Mais, le Coud, les facultés et les bibliothèques n’avaient jamais fait les frais de la furie d’étudiants manifestants. Trouvant inadmissibles, les destructions du Coud, du Centre des Sciences et techniques d’information, de la Faculté des Sciences juridiques, de la Faculté des lettres et Sciences Humaines et des Bibliothèques brûlées.

Les archives détruites constituent une grave perte de la mémoire de l’Université. Ces destructeurs, auteurs de ces scènes, visibles sur une vidéo, ne semblent pas prendre conscience de la gravité de leurs actes.





Triibune