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Acte de vandalisme à l'Ucad : Deux chambres d’étudiants calcinées, des autorités de la mouvance présidentielle pointées du doigt

LERAL.NET L’université Cheikh Anta Diop a encore été le théâtre d’une scène de violence, hier. En effet la chambre de l’étudiant Jean-Baptiste Malé, président de la commission sociale de la faculté des lettres et sciences humaines, a été totalement calcinée. Celle du président de l’amical, Mamina Diédhiou, a aussi reçu la visite des pyromanes.


Rédigé par leral.net le Vendredi 10 Février 2012 à 11:50 | | 0 commentaire(s)|

Acte de vandalisme à l'Ucad : Deux chambres d’étudiants calcinées, des autorités de la mouvance présidentielle pointées du doigt
Si on en croit le témoignage de Malé, c’est aux environs de trois heures du matin que des individus sont venus accomplir leur forfait. « Hier, je suis rentré dans ma chambre N° 21 au pavillon B4 de la citée Claudel vers une heure du matin. Deux heures après, j’ai entendu des coups sur la porte de ma chambre, c’est ainsi que j’ai sauté par la fenêtre pour m’échapper. Quelques minutes après, j’ai aperçu la fumée et j’ai commencé à crier : « assassins », pour alerter les gens de sécurité. Malheureusement, je n’ai pas pu identifier les assaillants », a-t-il affirmé, selon Direct info.

Contrairement à Mamina qui affirme avoir été mis au courant à 9heures, parce que n’ayant pas passé la nuit dans sa chambre. Selon lui, « cela est la suite logique d’une tentative d’intimidation de la part des autorités depuis quelques temps ». Ainsi, à l’en croire, ils reçoivent des menaces depuis quelques jours, à savoir des appels téléphoniques incessants et la visite de personnes qui se présentent comme étant des agents de la police. Cependant, l’étudiant Jean-Baptiste Malé indique avoir été averti au par avants par deux autorités dont il préfère taire le nom. « Deux autorités m’avaient demandé de faire preuve de plus d’attention, l’une voulait que je quitte le campus universitaire et l’autre m’avait prévenu de ne plus passer la nuit dans ma chambre », a-t-il fait savoir. Il déclare avoir été menacé quelques jours après la mort de Mamadou Diop.


Ainsi, le président de la commission sociale de la Flsh pense que cet acte dont ils ont été victime est l’œuvre « des hommes politiques de la mouvance présidentielle ». Et d’expliquer : « Une autorité m’avait révélé qu’un membre du parti démocratique sénégalais lui a dit que le président de l’amical et moi sommes des pions du M23 qui est en train de bouleverser l’université ».