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Affaire du Groupe Tarraf : la justice et l’OFNAC ont classé le dossier depuis 2024

Un an après le rabat d’arrêt confirmé par la Cour suprême, et plusieurs mois après le rapport de l’OFNAC classant également le dossier sans suite, la résurgence de cette affaire familiale dans la presse suscite l’incompréhension.


Rédigé par leral.net le Samedi 18 Octobre 2025 à 17:49 | | 1 commentaire(s)|

L’affaire dite du Groupe Tarraf, souvent présentée comme une “affaire à milliards”, est définitivement close depuis plus d’un an. Selon une source proche du tribunal, la justice sénégalaise a rendu un non-lieu total, confirmé par la Cour suprême en 2024 après un rabat d’arrêt.

Quelques mois plus tard, le rapport officiel de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) est venu conforter cette conclusion : le dossier a été classé sans suite, après vérification et absence de tout élément compromettant.

Pourtant, des publications récentes ont ravivé ce dossier clos, évoquant à tort un “contrôle judiciaire”, des “virements de 50 milliards” ou encore des “liens politiques”. Des affirmations formellement démenties par les sources judiciaires et administratives.

“Il est incompréhensible qu’un dossier classé par la justice et par l’OFNAC depuis 2024 refasse surface dans les médias. Aucune poursuite n’est en cours, aucun contrôle judiciaire n’a existé, et aucun transfert financier suspect n’a été constaté”, souligne une source proche du tribunal.

Les documents judiciaires et administratifs confirment que toutes les enquêtes ont été menées dans le respect des règles de droit, que toutes les parties ont été entendues, et que rien ne justifie de nouvelles accusations. “Il s’agit d’une affaire strictement privée et familiale, manipulée au fil du temps pour en faire un enjeu public. C’est une déformation grave qui nuit à la vérité et à la réputation de personnes totalement blanchies”, poursuit la même source.

Les observateurs rappellent que le non-lieu définitif et le classement de l’OFNAC clôturent tout débat judiciaire ou administratif. Toute reprise publique sans éléments nouveaux s’apparente donc à une calomnie et à une diffamation contraire à la déontologie journalistique.

Ousseynou Wade