Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a décidé de prendre des mesures fortes pour contraindre les agents de santé qui refusent de rejoindre leur poste à l’intérieur du pays. En effet, plusieurs mesures sont actuellement à l’étude. Il s’agit, entre autres, de prendre des dispositions contraignantes ou coercitives qui feront que, par exemple, ces professionnels de la santé ne pourront plus servir quelque part, sauf s’ils rejoignent leur poste avec la promesse d’être affectés, au bout de quelques années, rapporte Source A.
Cela fait suite à la sortie du collectif des cadres de Kolda réclamant l’affectation d’un gynécologue spécialiste à l’hôpital régional de Kolda. Entre 2020 et 2021, pas moins de trois gynécologues ont été affectés à Kolda mais ils ont refusé de prendre service dans cette région, ont expliqué des responsables du ministère.
Toujours sur ce même sujet, la députée Marième Soda Ndiaye a saisi l’Assemblée nationale et le ministère de tutelle d’une lettre.
« Depuis décembre 2020, l’hôpital régional de Kolda n’a pas de gynécologue », a alerté la benjamine de l’Assemblée nationale.« Lors de votre passage à l’Assemblée nationale durant le marathon budgétaire aux mois de novembre et décembre derniers, nous nous faisions l’écho de la vive préoccupation des populations de l’intérieur du pays qui s’offusquaient du manque de gynécologues, dermatologues, psychologues et ophtalmologues au niveau de certains hôpitaux régionaux », a-t-elle précisé, réclamant des explications sur les « diligences envisagées » pour l’affectation effective d’un gynécologue au niveau de l’hôpital régional de Kolda. Cela, motivait-elle, compte tenu des désagréments signalés et des répercussions sur le climat social qu’une telle situation pourrait engendrer dans ladite région.
Source : http://lesoleil.sn/affectation-dans-les-regions-de...