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Agression contre une camerawoman : le Synpics hausse le ton et condamne

Le Synpics condamne l’agression faite contre une journaliste par les forces de l’ordre. Fatou Dione dite ‘’Feuz’’ a été violenté par les forces de l’ordre alors qu’elle couvrait la manifestation interdite du collectif pour la libération des détenus politiques (COLIDEP). Une agression de trop, qui met le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) médias dans tous ses états.


Rédigé par leral.net le Dimanche 6 Novembre 2022 à 09:51 | | 0 commentaire(s)|

C’est une agression de trop perpétrée contre la presse, a regretté le Synpics : « Une nouvelle agression contre la presse est notée ce samedi 5 novembre à Dakar. Notre consœur, Fatou Dione dite » Feuz » a été violentée par les forces de l’ordre alors qu’elle couvrait une manifestation non autorisée du Collectif pour la libération des détenus politiques (Colidep) », a déclaré dans un communiqué le syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics).

Selon, Bamba Kassé et ses camarades : « C’est au moment des arrestations des manifestants que Fatou Dione, camerawoman du site d’informations Buur News a été bousculée par les policiers. Elle finit par tomber et s’évanouit. Le film des évènements malheureux fait le tour des réseaux sociaux. Pendant ce temps, notre consœur est transportée au Samu Municipal de Dakar pour y recevoir les premiers soins. »

Ainsi, le Bureau Exécutif National (BEN) du Le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) « condamne cette nouvelle attaque à l’encontre des hommes de médias. D’autant que cette agression barbare provient de policiers qui doivent à tout prix faire le distingo entre les journalistes et les personnes qui viennent pour d’autres motifs dans ce genre de manifestations ».

Le Synpics invite à cet effet, « les autorités policières et le Ministre de l’Intérieur en personne à agir pour que journalistes et forces de l’ordre puissent avoir les meilleurs rapports possibles dans les théâtres d’opération du genre. »

Retenez que cet événement malheureux se passe à quelques jours seulement après l’appel émis par la Coordination des Associations de Presse (CAP) pour demander l’arrêt de ces attaques.
Sud Quotidien