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Ahmed Khalifa Niasse dénonce la maire de Kaolack, son mari, le préfet, le gouverneur, l’Urbanisme… pour prédation foncière

Trafic illicite de terrain à Kaolack : Un gang démantelé

Depuis 2013 il y a un gang dont les racines se trouvent au Service du Cadastre, aux Domaines, à la Mairie de Kaolack, au Service Régional de l’Urbanisme et à l’Administration Territoriale (Préfecture, Gouvernance).


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Juillet 2018 à 19:36 | | 0 commentaire(s)|

Ahmed Khalifa Niasse dénonce la maire de Kaolack, son mari, le préfet, le gouverneur, l’Urbanisme… pour prédation foncière
Le premier fait a été la violation des limites du TF n°6003 bis de Kaolack par les services du Cadastre qui l’ont désigné comme étant une partie du TF n°912 appartenant à l’Etat et à son démembrement, la Mairie de Kaolack.

Lorsque le Service du Cadastre délivre les plans de situation de deux titres fonciers et les confond, il se rend suspect ipso facto.

Deuxièmement, il évoque la nécessité de créer une ZAC sur 15 hectares appartenant à un privé.

Au même moment, la Mairie de Kaolack attribue 62 hectares, soit 620 000 m2 à titre gracieux à des individus dont les 40, soit 400 000m2 à deux personnes, dont l’une n’est autre que le mari de la ministre Maire de la ville. La Mairie, elle-même, y effectue un lotissement clandestin, en délivrant des permis d’occuper sur un titre foncier privé. Violant, ainsi, une autorisation de lotissement au bénéfice du propriétaire consacré par un arrêté signé par le ministre de l’Urbanisme.

L’exécution de la tâche était confiée en sous-main au gang dirigé par Djibril Djilabodji, condamné deux fois par le Tribunal Régional de Kaolack siégeant en matière pénale.

Après un travail d’enquête du Juge d’Instruction qui a duré cinq ans, il a ordonné le rapport d’expertise d’un Géomètre Agréé.

Cette condamnation s’est vue frappée d’un Appel.

La Cour d’Appel, à son tour, par Arrêt n°104 du 24 décembre 2013, a confirmé la condamnation, l’expulsion et la démolition de toutes les constructions s’y trouvant.

Toutefois, le gang de Djilabodji, encouragé par les autorités soupçonnées d’être commanditaires, continue d’aliéner des parcelles du titre foncier en question. La dernière en date s’est passée le 22 juin. En violation de la décision de la Cour d’Appel et des différents avertissements de la DSCOS.

C’est alors que la DSCOS, à la suite d’une enquête méticuleuse et professionnelle, a arrêté le chef de gang Djibril Djilabodji et consorts. Devant le Procureur de Kaolack, ce sursitaire récidiviste s’est vu mettre sous mandat de dépôt.

Les décisions de justice se verront appliquées à toutes les complicités et , ce, à tous les délinquants de l’Administration Régionale. Commanditaires des faits réprimés par la loi.

Ces vols suivis de ventes illicites sur ces terrains ont empêché l’investissement de dizaines de milliards au profit de Kaolack. Etant entendu qu’à chaque fois que les investisseurs perdent, ce sont les voleurs qui gagnent.

Dans la chaîne en question, le nom du Président de la République a été souvent cité mais il est temps que l’on sache qu’il n’y est pour rien.

Lorsque l’Etat lui-même se soumet à la loi, il ne peut qu’y soumettre ses citoyens, y compris ceux qui se cachent dans les sphères régionales de l’Administration.






Source : Yerimpost.com

Ndèye Fatou Kébé