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Alassane Seck, Pdt de la LSDH : « Le président doit incarner son vrai statut de « père » de la nation afin que la paix de s’installer à nouveau dans le pays »

« Je pense que l’élément essentiel pour le pays, c’est que le président de la République, Macky Sall, puisse faire un dépassement. Il doit aujourd’hui incarner son vrai statut de « père » de la nation, chef de l’Etat pour permettre à la paix de s’installer à nouveau dans le pays. Pour cela, il devra faire beaucoup de concessions, être au-dessus de la mêlée et accepter des compromis. Il devra surtout mettre de côté cette histoire de 3ème candidature qui cristallise la tension et plombe la vie publique ». déclare le président de la ligue sénégalaise des droits humains, Alassane Seck


Rédigé par leral.net le Dimanche 19 Mars 2023 à 10:30 | | 0 commentaire(s)|

« Il faut savoir que nous vivons une situation extrêmement préoccupante sur le plan politique. Je dirais même que nous sommes tout près d’une impasse politique qui a commencé à s’installer dans le pays depuis les évènements de mars 2021 en perspective de la présidentielle de 2024 qui comporte plusieurs enjeux. Enjeux de conservation du pouvoir par le président sortant et enjeux de conquérir le pouvoir par l’opposition notamment, Ousmane Sonko. Aujourd’hui, toute cette tension qui a fini par diviser le pays en deux camps est liée à ces enjeux. »

Le président a le devoir d’appeler un dialogue politique sain et serein

« Le président de la République a le devoir d’appeler un dialogue politique sein et serein. Il doit également éviter la judiciarisation les affaires politiques. Donc, la solution de sortir de cette situation de tension que nous traversons est entre les mains du président de la République. C’est à lui, en tant que garant de la stabilité nationale, de poser des actes d’ouverture notamment en convoquant un dialogue sein avec toute la classe politique. »

« C’est lui seul qui dispose la clé de déblocage de cette situation en mettant fin à cette stratégie d’invalidation des candidatures que nous avons vécue par le passé avec Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Car, s’il y a toute cette tension autour de ce procès, c’est parce que beaucoup pensent que cela a été enclenché dans le but d’empêcher la candidature d’Ousmane Sonko par une condamnation judicaire ».
Sud Quotidien