La sécurité alimentaire est-elle possible à Kolda ?
Kolda est l’une des régions les mieux arrosées du pays avec une moyenne annuelle de 1100 ml. La région dispose de nombreuses vallées, des bas-fonds, des versants propices à la riziculture, au maraîchage, à l’arboriculture et aux pâturages et des plateaux aptes à la culture sous pluie de l’arachide, du mil, du coton, du maïs, etc.
Tous ses atouts réunis font de la région une zone potentielle de développement de l’agriculture qui occupe ici plus de 80% de la population active et constitue quasiment la principale source de revenus des habitants.
La valorisation de ces atouts exigerait de mettre l’accent sur l’augmentation de la production agricole locale en mettant à la disposition des agriculteurs des engrais, des herbicides et des produits phytosanitaires, des semences améliorées, une assistance technique de qualité, des conditions favorables à l’accès aux financements, du matériel moderne et adapté de production et enfin des aménagements adéquats des zones de production. Toutes choses faisant aujourd’hui défaut à la paysannerie de la région malgré les efforts en cours dans certains de ces domaines.
L’émergence économique de la région ne pourra se faire qu’en développant l’agriculture, en exploitant de façon durable le potentiel de richesses naturelles encore disponibles.
Quels sont les défis de l’aménagement du territoire à Kolda ?
Je crois que le plus grand défi auquel la région est confrontée dans ce domaine c’est l’occupation anarchique de l’espace avec la multiplication des habitats humains. La raréfaction de zones de pâturages entraine des mouvements incontrôlés d’éleveurs vers les forêts menaçant de plus en plus une nature déjà en proie à une exploitation charbonnière, sauvage, désordonnée et parfois même illégale. Mais ces défis c’est aussi le déficit de formation de la plupart des élus locaux qui peinent à maîtriser les textes de la décentralisation en la matière, les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs.
L’Anambé répond-il aux attentes ?
Il est difficile pour moi de dire si oui ou non la SODAGRI répond aux attentes, puisque je ne connais pas les prévisions de réalisations de la nouvelle équipe directive en place. Je constate simplement que les aménagements réalisés il y a maintenant plus d’une vingtaine d’année peinent à montrer leur impact dans le développement économique de la zone. En effet, jamais il n’y a eu véritablement une ruée des populations vers ces terres vues uniquement comme aptes à la production du riz et destinées aux plus nantis. Dès les premières années il s’est posé le problème épineux des moyens d’exploitation, les paysans de la zone ne sont pas habitués au type d’aménagement des parcelles sous forme de casier, qui exige l’utilisation d’engins mécaniques, pas toujours disponibles d’ailleurs, sur l’ensemble de la chaîne de production du labour à la moisson. Il s’y est ajouté le coût de la location de ces machines qui dépasse largement les possibilités financières de n’importe quel producteur de la zone.
Aujourd’hui on remarque également une détérioration très avancée du système de drainage des eaux pour l’arrosage des parcelles, la disparition même de certaines parcelles envahies par une forêt d’arbustes faute de n’être jamais exploitées.
Il est paradoxal de voir des infrastructures aussi importantes et si peu exploitées dans un milieu aussi nécessiteux et pourtant essentiellement tourné vers l’agriculture.
Y a-t-il eu des expériences dans le passé ?
Des ressortissants de la zone en Europe constitués en association de développement ont tenté, entre 2005 et 2008, d’accompagner des groupements féminins dans l’exploitation rizicole mais force est de reconnaître que les différentes équipes directives qui se sont succédées à la tête de la SODAGRI jusqu’en 2012 ont tout fait pour décourager les producteurs de l’exploitation des parcelles. Nous avons financé en tant qu’émigrés des centaines de millions de nos francs dans cette période dans l’acquisition de semences de riz, de dotation en carburant, l’achat d’une motopompe à haut débit pour les populations mais à chaque fois des blocages dans le fonctionnement des infrastructures (station de pompage pour manque de carburant, canalisation défectueuse, manque de sécurisation des rizières, etc.) ont empêché d’avoir les moindres récoltes. Ce qui a entrainé évidemment très souvent une incapacité des producteurs à honorer les dettes contractualisées avec la CNCAS.
Kolda région pauvre, quel commentaire ?
Il n’existe pas de région pauvre, à mon avis, il n’y a que des régions aux potentialités inexploitées. Au deuxième rang de la production agricole du pays, du cheptel du pays, première dans la production agroforestière, la région de Kolda ne peut pas être pauvre. Elle souffre d’une espèce d’abandon/d’oubli de la part de l’Etat dans la mise en œuvre des politiques courageuses de mise en valeur des richesses naturelles au bénéfice de la région et du Sénégal tout entier. J’ajouterai que la région n’a véritablement jamais participé de manière qualitative dans la gouvernance du pays. Elle a souvent été absente à l’heure des partages. Il est temps que cela change et je perçois dans la démarche du Président Macky SALL un réel souci de combler ce gap en nommant des cadres de la région à des postes de responsabilité qui participent directement à la gouvernance du Sénégal. Kolda n’est pas une région pauvre, c’est plutôt une région appauvrie.
Pourquoi l’Apr ?
Je dois dire que j’ai été choqué par la magnitude de l’injustice dont a été victime Macky SALL et séduit par sa grandeur d’esprit, son sens élevé de l’État et du bien public. Quand on sanctionne un responsable de l’État pour avoir voulu défendre les intérêts de son peuple contre ses fossoyeurs, le devoir des démocrates sincères est de le soutenir jusqu’au bout dans sa lutte.
C’est en 2008 que j’ai rencontré personnellement le Président Macky SALL pour lui signifier mon adhésion à l’APR. J’ai concentré des efforts matériels et financiers deux mois avant les élections locales de 2009 dans la Communauté rurale de Saré Coly Sallé d’où je suis originaire et nous avons gagné sous les couleurs de la coalition dekkal ngor. Pour massifier le parti, nous avons créé dans chaque collectivité locale du département une coordination locale du parti avec des hommes et des femmes à la tête. Tout ce travail ne s’est pas fait avec des moyens du parti, j’ai investi dans ce combat l’essentiel de ce que j’avais accumulé en biens matériels et financiers dans ma carrière professionnelle et finalement mon emploi avec. Je ne regrette absolument rien aujourd’hui parce que ce combat a contribué à l’avènement d’une rupture dans la gestion des affaires de notre pays. Je reste convaincu que le Président Macky SALL réussira le pari de l’émergence de notre pays parce qu’il incarne un autre type de dirigeant.
Qu’avez-vous gagné personnellement dans ce combat ?
À vrai dire, je suis toujours dans l’attente.
À mi-mandat Macky est-il sur la bonne voie ?
Je pense que oui. Les projets inscrits dans le PSE donneront à coup sûr un nouveau visage au Sénégal. Déjà les réalisations sur le plan social ont projeté une grande partie de la population sénégalaise vers plus de dignité (les bourses familiales, la baisse des loyers pour les plus vulnérables, la gratuité des soins de 0 à 5 ans, des césariennes, la baisse des prix des denrées de première nécessité, etc.). Sur le plan du renforcement de notre démocratie on peut saluer la lutte contre l’impunité, l’indépendance de la justice et la lutte contre l’enrichissement illicite, la volonté manifeste de réforme de nos institutions et enfin l’exigence de transparence dans la gestion des biens publics et la reddition de comptes.
L’APR aujourd’hui dans le département de Vélingara, bilan et perspectives ?
Par rapport à la marche du Parti dans le département de Vélingara, un gros travail a été abattu par les responsables politiques de l’APR. Pour la petite histoire rappelons que le département était tout bleu jusqu’en 2009, comme d’ailleurs pratiquement toute la Casamance naturelle. Les populations ont unanimement adhéré à l’alternance de 2012 nourrie de l’espoir de pouvoir sortir enfin de l’oubli dans lequel le régime antérieur les avait plongées. 12 ans de mépris politique et de gouvernance médiocre de la part du régime Wade ont installé un manque de confiance envers les politiques et une frivolisation de l’activité politique. De gros efforts ont été nécessaires et le seront encore pour arriver à changer cette perception de la politique et de ceux qui ont la charge de l’exercer au niveau des populations. Depuis 2012, nous nous y attelons, nous avons arraché la moitié des collectivités locales des mains du PDS, et n’eut été notre manque de ressources devant la toute puissance financière de certains élus PDS, l’essentiel du département finirait dans le giron de l’APR. Rajoutons à cela les divergences internes au sein du Parti motivées par l’absence locale de structuration et le choc des ambitions personnelles des responsables.
Pour continuer ce combat et le gagner en 2017, il est important d’accompagner les responsables du parti en les renforçant pour qu’ils soient plus crédibles devant les populations. Cela passe, d’une part, par des nominations en vue de combler le déficit de la présence des cadres du département dans les sphères de l’État et d’autres parts par une considération et une reconnaissance de la part des hauts responsables du Parti des efforts fournis. En tant que responsable du Parti, il me semble que malgré les efforts et le travail que nous avons réalisé depuis 2009, mes opposants du PDS qui ont gagné dans leur commune sont mieux considérés que moi par mon propre parti. Ce sentiment, je l’assure, est presque unanime au sein des différents responsables locaux du parti. Le travail de massification du parti ne doit pas se faire en écartant les responsables locaux de l’APR, ce serait une injustice qui nous plongerait dans une logique de sanction perpétuelle aux conséquences désastreuses pour le Parti.
Pour finir, je voudrai dire toute ma colère concernant la manière dont se sont déroulées les élections du Conseil départemental de Vélingara, notre forclusion à ce scrutin que nous avions pourtant gagné d’avance. Je regrette le manque de soutien du parti pour engager les démarches juridiques nécessaires devant rétablir l’injustice causée par cette élection qui a installé un Conseil départemental où 5 des 14 Communes sont absentes au Conseil. Pour ce cas précis nous allons continuer à nous battre et nous invitons le parti à nous y rejoindre pour que le principe de représentativité de toutes les communes du département dans le Conseil soit effectif.
Kolda est l’une des régions les mieux arrosées du pays avec une moyenne annuelle de 1100 ml. La région dispose de nombreuses vallées, des bas-fonds, des versants propices à la riziculture, au maraîchage, à l’arboriculture et aux pâturages et des plateaux aptes à la culture sous pluie de l’arachide, du mil, du coton, du maïs, etc.
Tous ses atouts réunis font de la région une zone potentielle de développement de l’agriculture qui occupe ici plus de 80% de la population active et constitue quasiment la principale source de revenus des habitants.
La valorisation de ces atouts exigerait de mettre l’accent sur l’augmentation de la production agricole locale en mettant à la disposition des agriculteurs des engrais, des herbicides et des produits phytosanitaires, des semences améliorées, une assistance technique de qualité, des conditions favorables à l’accès aux financements, du matériel moderne et adapté de production et enfin des aménagements adéquats des zones de production. Toutes choses faisant aujourd’hui défaut à la paysannerie de la région malgré les efforts en cours dans certains de ces domaines.
L’émergence économique de la région ne pourra se faire qu’en développant l’agriculture, en exploitant de façon durable le potentiel de richesses naturelles encore disponibles.
Quels sont les défis de l’aménagement du territoire à Kolda ?
Je crois que le plus grand défi auquel la région est confrontée dans ce domaine c’est l’occupation anarchique de l’espace avec la multiplication des habitats humains. La raréfaction de zones de pâturages entraine des mouvements incontrôlés d’éleveurs vers les forêts menaçant de plus en plus une nature déjà en proie à une exploitation charbonnière, sauvage, désordonnée et parfois même illégale. Mais ces défis c’est aussi le déficit de formation de la plupart des élus locaux qui peinent à maîtriser les textes de la décentralisation en la matière, les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs.
L’Anambé répond-il aux attentes ?
Il est difficile pour moi de dire si oui ou non la SODAGRI répond aux attentes, puisque je ne connais pas les prévisions de réalisations de la nouvelle équipe directive en place. Je constate simplement que les aménagements réalisés il y a maintenant plus d’une vingtaine d’année peinent à montrer leur impact dans le développement économique de la zone. En effet, jamais il n’y a eu véritablement une ruée des populations vers ces terres vues uniquement comme aptes à la production du riz et destinées aux plus nantis. Dès les premières années il s’est posé le problème épineux des moyens d’exploitation, les paysans de la zone ne sont pas habitués au type d’aménagement des parcelles sous forme de casier, qui exige l’utilisation d’engins mécaniques, pas toujours disponibles d’ailleurs, sur l’ensemble de la chaîne de production du labour à la moisson. Il s’y est ajouté le coût de la location de ces machines qui dépasse largement les possibilités financières de n’importe quel producteur de la zone.
Aujourd’hui on remarque également une détérioration très avancée du système de drainage des eaux pour l’arrosage des parcelles, la disparition même de certaines parcelles envahies par une forêt d’arbustes faute de n’être jamais exploitées.
Il est paradoxal de voir des infrastructures aussi importantes et si peu exploitées dans un milieu aussi nécessiteux et pourtant essentiellement tourné vers l’agriculture.
Y a-t-il eu des expériences dans le passé ?
Des ressortissants de la zone en Europe constitués en association de développement ont tenté, entre 2005 et 2008, d’accompagner des groupements féminins dans l’exploitation rizicole mais force est de reconnaître que les différentes équipes directives qui se sont succédées à la tête de la SODAGRI jusqu’en 2012 ont tout fait pour décourager les producteurs de l’exploitation des parcelles. Nous avons financé en tant qu’émigrés des centaines de millions de nos francs dans cette période dans l’acquisition de semences de riz, de dotation en carburant, l’achat d’une motopompe à haut débit pour les populations mais à chaque fois des blocages dans le fonctionnement des infrastructures (station de pompage pour manque de carburant, canalisation défectueuse, manque de sécurisation des rizières, etc.) ont empêché d’avoir les moindres récoltes. Ce qui a entrainé évidemment très souvent une incapacité des producteurs à honorer les dettes contractualisées avec la CNCAS.
Kolda région pauvre, quel commentaire ?
Il n’existe pas de région pauvre, à mon avis, il n’y a que des régions aux potentialités inexploitées. Au deuxième rang de la production agricole du pays, du cheptel du pays, première dans la production agroforestière, la région de Kolda ne peut pas être pauvre. Elle souffre d’une espèce d’abandon/d’oubli de la part de l’Etat dans la mise en œuvre des politiques courageuses de mise en valeur des richesses naturelles au bénéfice de la région et du Sénégal tout entier. J’ajouterai que la région n’a véritablement jamais participé de manière qualitative dans la gouvernance du pays. Elle a souvent été absente à l’heure des partages. Il est temps que cela change et je perçois dans la démarche du Président Macky SALL un réel souci de combler ce gap en nommant des cadres de la région à des postes de responsabilité qui participent directement à la gouvernance du Sénégal. Kolda n’est pas une région pauvre, c’est plutôt une région appauvrie.
Pourquoi l’Apr ?
Je dois dire que j’ai été choqué par la magnitude de l’injustice dont a été victime Macky SALL et séduit par sa grandeur d’esprit, son sens élevé de l’État et du bien public. Quand on sanctionne un responsable de l’État pour avoir voulu défendre les intérêts de son peuple contre ses fossoyeurs, le devoir des démocrates sincères est de le soutenir jusqu’au bout dans sa lutte.
C’est en 2008 que j’ai rencontré personnellement le Président Macky SALL pour lui signifier mon adhésion à l’APR. J’ai concentré des efforts matériels et financiers deux mois avant les élections locales de 2009 dans la Communauté rurale de Saré Coly Sallé d’où je suis originaire et nous avons gagné sous les couleurs de la coalition dekkal ngor. Pour massifier le parti, nous avons créé dans chaque collectivité locale du département une coordination locale du parti avec des hommes et des femmes à la tête. Tout ce travail ne s’est pas fait avec des moyens du parti, j’ai investi dans ce combat l’essentiel de ce que j’avais accumulé en biens matériels et financiers dans ma carrière professionnelle et finalement mon emploi avec. Je ne regrette absolument rien aujourd’hui parce que ce combat a contribué à l’avènement d’une rupture dans la gestion des affaires de notre pays. Je reste convaincu que le Président Macky SALL réussira le pari de l’émergence de notre pays parce qu’il incarne un autre type de dirigeant.
Qu’avez-vous gagné personnellement dans ce combat ?
À vrai dire, je suis toujours dans l’attente.
À mi-mandat Macky est-il sur la bonne voie ?
Je pense que oui. Les projets inscrits dans le PSE donneront à coup sûr un nouveau visage au Sénégal. Déjà les réalisations sur le plan social ont projeté une grande partie de la population sénégalaise vers plus de dignité (les bourses familiales, la baisse des loyers pour les plus vulnérables, la gratuité des soins de 0 à 5 ans, des césariennes, la baisse des prix des denrées de première nécessité, etc.). Sur le plan du renforcement de notre démocratie on peut saluer la lutte contre l’impunité, l’indépendance de la justice et la lutte contre l’enrichissement illicite, la volonté manifeste de réforme de nos institutions et enfin l’exigence de transparence dans la gestion des biens publics et la reddition de comptes.
L’APR aujourd’hui dans le département de Vélingara, bilan et perspectives ?
Par rapport à la marche du Parti dans le département de Vélingara, un gros travail a été abattu par les responsables politiques de l’APR. Pour la petite histoire rappelons que le département était tout bleu jusqu’en 2009, comme d’ailleurs pratiquement toute la Casamance naturelle. Les populations ont unanimement adhéré à l’alternance de 2012 nourrie de l’espoir de pouvoir sortir enfin de l’oubli dans lequel le régime antérieur les avait plongées. 12 ans de mépris politique et de gouvernance médiocre de la part du régime Wade ont installé un manque de confiance envers les politiques et une frivolisation de l’activité politique. De gros efforts ont été nécessaires et le seront encore pour arriver à changer cette perception de la politique et de ceux qui ont la charge de l’exercer au niveau des populations. Depuis 2012, nous nous y attelons, nous avons arraché la moitié des collectivités locales des mains du PDS, et n’eut été notre manque de ressources devant la toute puissance financière de certains élus PDS, l’essentiel du département finirait dans le giron de l’APR. Rajoutons à cela les divergences internes au sein du Parti motivées par l’absence locale de structuration et le choc des ambitions personnelles des responsables.
Pour continuer ce combat et le gagner en 2017, il est important d’accompagner les responsables du parti en les renforçant pour qu’ils soient plus crédibles devant les populations. Cela passe, d’une part, par des nominations en vue de combler le déficit de la présence des cadres du département dans les sphères de l’État et d’autres parts par une considération et une reconnaissance de la part des hauts responsables du Parti des efforts fournis. En tant que responsable du Parti, il me semble que malgré les efforts et le travail que nous avons réalisé depuis 2009, mes opposants du PDS qui ont gagné dans leur commune sont mieux considérés que moi par mon propre parti. Ce sentiment, je l’assure, est presque unanime au sein des différents responsables locaux du parti. Le travail de massification du parti ne doit pas se faire en écartant les responsables locaux de l’APR, ce serait une injustice qui nous plongerait dans une logique de sanction perpétuelle aux conséquences désastreuses pour le Parti.
Pour finir, je voudrai dire toute ma colère concernant la manière dont se sont déroulées les élections du Conseil départemental de Vélingara, notre forclusion à ce scrutin que nous avions pourtant gagné d’avance. Je regrette le manque de soutien du parti pour engager les démarches juridiques nécessaires devant rétablir l’injustice causée par cette élection qui a installé un Conseil départemental où 5 des 14 Communes sont absentes au Conseil. Pour ce cas précis nous allons continuer à nous battre et nous invitons le parti à nous y rejoindre pour que le principe de représentativité de toutes les communes du département dans le Conseil soit effectif.