En effet, jamais dans l'histoire politique du Sénégal, le chef de file d'un si jeune parti n'avait accédé au pouvoir, d'une manière aussi fracassante. L'«apprenti» avait balayé son maître.
Si l'Apr peut se targuer de s'être massifiée, après la victoire de son candidat à la Présidentielle de 2012, avec de nombreux ralliements, dont ceux de l'ancienne mairesse de Diourbel, Aminata Tall, et d'Aly Ngouille Ndiaye, force est de constater qu'il y a eu beaucoup d'impairs dans la marche du parti présidentiel. Des impairs qui résultent d'un manque de structuration.
Une situation qui a engendré une terrible guerre de positionnement. En attestent la passion qui a, récemment, entouré le débat autour du numéro deux du parti, et les nombreuses joutes verbales entre les principaux responsables. Pour corriger le défaut de structuration – qui était une tactique de Macky Sall pour éviter que les responsables de son parti ne soient débauchés par Me Wade - l'Apr a profité, hier, de la commémoration de l'an V de son existence, pour poser le premier jalon dans le processus d'installation de ses instances de base. Elle a procédé au lancement, officiel, de sa campagne de vente des cartes.
L'Apr ne peut plus se permettre de continuer à fonctionner dans l'informel, avec à la clé une véritable armée mexicaine. Mais, la question est de savoir, si le Président Macky Sall et ses camarades iront jusqu'au bout de leur logique, en structurant, enfin, leur formation politique.
L'autre affaire que le parti au pouvoir se devra de gérer avec beaucoup de dextérité est le cas ABC, du nom de ce compagnon de lutte de Macky Sall, aujourd'hui, en rupture de ban au sein de l'Apr. Les «apéristes» vont-ils franchir le Rubicon, en procédant à l'exclusion du «géniteur» de leur parti ? Toujours est-il que cette affaire est une véritable patate chaude.
Le Populaire
Si l'Apr peut se targuer de s'être massifiée, après la victoire de son candidat à la Présidentielle de 2012, avec de nombreux ralliements, dont ceux de l'ancienne mairesse de Diourbel, Aminata Tall, et d'Aly Ngouille Ndiaye, force est de constater qu'il y a eu beaucoup d'impairs dans la marche du parti présidentiel. Des impairs qui résultent d'un manque de structuration.
Une situation qui a engendré une terrible guerre de positionnement. En attestent la passion qui a, récemment, entouré le débat autour du numéro deux du parti, et les nombreuses joutes verbales entre les principaux responsables. Pour corriger le défaut de structuration – qui était une tactique de Macky Sall pour éviter que les responsables de son parti ne soient débauchés par Me Wade - l'Apr a profité, hier, de la commémoration de l'an V de son existence, pour poser le premier jalon dans le processus d'installation de ses instances de base. Elle a procédé au lancement, officiel, de sa campagne de vente des cartes.
L'Apr ne peut plus se permettre de continuer à fonctionner dans l'informel, avec à la clé une véritable armée mexicaine. Mais, la question est de savoir, si le Président Macky Sall et ses camarades iront jusqu'au bout de leur logique, en structurant, enfin, leur formation politique.
L'autre affaire que le parti au pouvoir se devra de gérer avec beaucoup de dextérité est le cas ABC, du nom de ce compagnon de lutte de Macky Sall, aujourd'hui, en rupture de ban au sein de l'Apr. Les «apéristes» vont-ils franchir le Rubicon, en procédant à l'exclusion du «géniteur» de leur parti ? Toujours est-il que cette affaire est une véritable patate chaude.
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