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Appui aux victimes de catastrophes naturelles: 723 familles soutenues à hauteur de 13,9 milliards FCfa

La mutuelle panafricaine de gestion des risques African Risk Capacity (ARC), a fait face à la presse pour informer sur l’impact de son soutien en vue d’une meilleure protection des populations vulnérables face aux catastrophes naturelles (sécheresse, inondations, etc. Une enveloppe de 13, 9 milliards FCfa a permis de soutenir 723 familles sénégalaises.


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Septembre 2021 à 10:30 | | 0 commentaire(s)|

Appui aux victimes de catastrophes naturelles: 723 familles soutenues à hauteur de 13,9 milliards FCfa
La mutuelle panafricaine de gestion des risques African Risk Capacity (ARC), vole au secours des groupes vulnérables pour faire face aux catastrophes naturelles. Selon Ibrahima Cheikh Diong, sous-secrétaire général des Nations Unies et directeur général du Groupe Arc, cette mutuelle est un mécanisme d’assurance novateur contre les risques climatiques extrêmes, conçu pour aider les États membres de l’Union Africaine (Ua), à mieux planifier, se préparer et réagir aux événements climatiques extrêmes et aux catastrophes naturelles.

«Nous sommes venus au Sénégal parce que le Président Macky Sall prend la présidence de l’Union africaine l’année prochaine et la question des catastrophes naturelles figurent sur son agenda. Nous avons signé des conventions de partenariat d’abord avec l’institut Pasteur de Dakar, car nous nous intéressons aux problèmes d’épidémies », dit-il.

Et de renchérir: « L’Institut Pasteur de Dakar est un acteur extrêmement important dans la production des vaccins, nous avons jugé nécessaire d’être là et de collaborer avec eux pour renforcer la capacité et de modélisation, d’anticipation sur les épidémies et apporter des solutions idoines aux Etats africains».

La mutuelle panafricaine de gestion des risques s’intéresse à la question du Genre, qui occupe aussi un volet important dans la gestion des catastrophes.

«Aujourd’hui, nous sommes 35 pays de l’Arc et nous tenons à écouter les pays, leurs préoccupations et leurs conseils pour pouvoir les servir », fait-il savoir. De son avis, aujourd’hui, il n’y a plus de doute sur l’impact des changements climatiques sur les questions comme les inondations et la sécheresse.

« Mais, ce qui intéresse l’Arc, reste la dimension humaine de ces catastrophes sur la vie des Africains, à savoir l’impact immédiat de la sécheresse avec la sécurité alimentaire. Les populations victimes de ce phénomène ont tendance à vendre leurs actifs pour survivre, c’est pourquoi la distribution de vivres et le transfert de Cash permettent des solutions efficaces», indique-t-il.

Pour la Cop 26, en 2015, des engagements avaient été pris à Paris par les pays développés, notamment la réduction de la production de l’effet de serre. « Nous sommes 35 pays membres de l’Arc et parmi eux, plus de 50 % sont confrontés à des problèmes de sécheresse. Et nous avons décidé, en tant qu’institution, de répondre à la demande de chaque pays », renseigne-t-il.






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