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Après le marché de gré à gré de la Sénélec : Les Bailleurs menacent de fermer le robinet au Sénégal et exigent l’arbitrage du Fmi

La situation de la Sénélec risque de plomber le financement de l’aide publique au Sénégal. En effet, depuis l’annonce d’un marché de gré à gré au sein de cette société, les bailleurs de fonds commencent à devenir réticents quant au financement de l’aide publique au Sénégal.


Rédigé par leral.net le Samedi 8 Novembre 2008 à 13:06 | | 0 commentaire(s)|

Après le marché de gré à gré de la Sénélec : Les Bailleurs menacent de fermer le robinet au Sénégal et exigent l’arbitrage du Fmi
D’après le représentant du Pnud au Sénégal, M. Gilles Hervio, les avenants de la Sénélec ont eu un impact très négatif au niveau de leur siège. Ainsi souhaite-t-il que l’Etat du Sénégal lui fasse parvenir l’ensemble des éléments de la mission du Fonds monétaire international (Fmi) pour pouvoir se situer par rapport à la situation du Sénégal. D’ailleurs, il souhaite rencontrer le Premier ministre Cheikh Aguibou Soumaré, pour discuter des questions de la Sénélec. Constatant certains dérapages budgétaires, M. Hervio demande une amélioration des finances publiques. Et appelle à un règlement dans les meilleurs délais de cette dette intérieure. «Nous voulons des signaux clairs et forts pour régler la question du financement au Sénégal», précise-t-il. Aussi, il en appelle à la réforme des marchés publics pour une transparence des passations de marchés. Car l’avenant de la Sénélec, malgré l’avis négatif des partenaires telle que l’Armp, ne garantit pas une bonne transparence. Des conditions que le Premier ministre Cheikh Aguibou Soumaré compte améliorer, voire régulariser. Il promet de mettre plus d’ordre dans la gestion des finances publiques. Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, rétorque que la Sénélec n’a jamais signé de marché de gré à gré. Parce qu’il n y a pas encore de marché puisque ce n’est qu’une autorisation. Il explique que ce n’est qu’une intention et que ce genre de négociation existe dans tous les pays. Même si le Premier ministre reconnaît les faiblesses de notre système budgétaire et promet d’y apporter des solutions.

Dette intérieure chiffrée à 175 milliards.

La dette intérieure se chiffre à 175 milliards non pas 300 milliards comme le font croire certaines personnes. Du moins, pour le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, la dette légale est en deçà de la somme avancée. Une dette que le Chef de l’Etat a pris l’engagement solennel de solder. Toutefois, selon l’argentier de l’Etat cette dette relève de la faute du secteur privé. Qui avait engagé des dettes sans l’aval de l’Assemblée nationale. Avec des commandes irrégulières non autorisées. Abdoulaye Diop compte procéder à un audit de cette dette dans les plus brefs délais.

Le problème des hôpitaux, de même que celui des centres universitaires ont été soulevés. Une situation que le ministre juge inacceptable vu le taux ahurissant de recrutement et l’inflation de la demande dans ces structures.

Auteur: FATOU BINTOU K. NDIAYE

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