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[Audio] Alioune Ndao sur sa visite à Touba: ‘’Il est bon, surtout en cette période où il y a beaucoup de bruits autour de la Crei d’expliquer…’’

Alioune Ndao était à Touba. Le procureur spécial de la Cour de répression contre l'enrichissement illicite a même rencontré Serigne Sidy Mokhtar Mbacké.


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Novembre 2012 à 12:20 | | 52 commentaire(s)|

[Audio] Alioune Ndao sur sa visite à Touba: ‘’Il est bon, surtout en cette période où il y a beaucoup de bruits autour de la Crei d’expliquer…’’
’’En réalité je n’étais pas allé à Touba pour rendre visite au Khalife. J’ai un ami qui est là-bas à qui je promettais de passer voir, tous mes voyages précédant. Du fait que je n’ai pas pu aller le voir(…) J’ai choisi de lui faire une visite personnelle. C’est pourquoi je suis allé le voir le vendredi. Et, delà il m’a proposé d’aller faire une visite de courtoisie au du Khalife. Je lui ai dit mais pourquoi pas. Donc nous sommes effectivement allés voir le Khalife. Et mon ami me l’a présenté et je lui ai expliqué ce que je suis en train de faire en tant que le procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite(Crei). Et, lorsque je lui ai expliqué tout ce que nous sommes en train de faire. Ce qu’il ajouté est : ’’ naguen ci dawaal yermandé’’ (il faut faire preuve d’humanité), explique Alioune Ndao sur les ondes de la Rfm.



A la question de savoir si le fait d’exposer au khalife les affaires pendantes devant la justice, en sa qualité de procureur de la Crei, ne va poser de problème, Alioune Ndao botte en touche, et déclare :’’ non pas du tout ! De toute façon qu’on le veuille ou non les khalifes généraux ont une position centrale dans notre pays. Il est bon, surtout en cette période où il y a beaucoup de bruits autour de la Crei d’expliquer. Parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a beaucoup de tentatives de déformation du travail que nous sommes en train de faire. Certains diront que la Cour était dirigée pour lutter contre les mourides. Ce qui est totalement faux…’’


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51.Posté par ok le 13/11/2012 20:23 | Alerter
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ah ah ah néna dawal si yeurmane cheikh bethio mou né na déf lou ci yyone wakh

52.Posté par ama le 13/11/2012 20:48 | Alerter
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Sur le divan
Madiambal Diagne
Freud, aggrave son cas
Un patron de presse bien particulier
« Je suis le seul patron de presse qui dit d’où il tient sa fortune ». Dixit Madiambal Diagne dans le magazine Icône N°62 de
(Freud nègre) Janvier 2011. Fortune, a-t-il dit ? Le commun des Sénégalais sait que le secteur de la presse est tellement sinistré que ceux qui s’y démènent ne voient même pas la queue du diable pour le tirer. Et quand M. Madiambal parle de fortune, c’est qu’il y a quel part quelque chose qui ne tourne pas rond.
Mais d’abord, qui est Madiambal ?
Laissons l’intéressé se présenter lui – même ! « C’est tout simple. Je m’appelle Madiambal Diagne et je n’ai pas fait de formation en journalisme. J’ai commencé ma vie active comme greffier. J’étais diplômé du Centre de Formation et de Perfectionnement Administratif (CFPA). Option gestion judiciaire. J’ai dû arrêter mes études pour intégrer la fonction publique comme greffier. Il s’est trouvé, par la suite, que la situation de fonctionnaire de la justice comme greffier ne me convenait pas, parce que je ne gagnais pas suffisamment ma vie.
C’est ainsi que j’ai commencé à travailler comme pigiste à Walfadjiri. Je l’ai fait pendant neuf ans. Je signais sous le pseudonyme de Moussa Sarr que tout le monde connaissait. Et, j’ai fini par prendre goût à la chose » (cf Icône magazine N°62 du mois de Janvier 2011).
Freud : (Séance I)
« Donc le patient Madiambal est entré par effraction dans le métier du journalisme. N’ayant pas fait de formation autre que sur le tas, il ne saurait appréhender les dérapages qui peuvent affecter le métier. Il foulera toujours au pied les principes sacrés de l’éthique et de la déontologie qui régissent le journalisme.
Ce sera difficile de l’apprivoiser et de l’amener à se rectifier. La solution, c’est de l’extirper de ce métier très noble ».
Madiambal et le fric
« Moi je n’ai pas de complexe de dire que des Américains sont derrière moi et m’appuient. En 2006, j’ai bénéficié d’un appui très conséquent d’une ONG Américaine qui s’appelle Média Développement Loan Fund. Ils m’ont identifié comme quelqu’un qui a du courage et qui prend des initiatives dans un environnement économique difficile pour la presse. En ce qui concerne l’affaire de corruption qui m’opposait au ministre Thierno Lô, je crois que ce dernier a certainement eu un comportement indélicat. J’ai voulu qu’on m’éclaire dans cette situation – là. Je me suis ouvert au chef de L’Etat sénégalais (Pdt Wade NDLR), en lui disant : « si jamais vous avez donné de l’argent à Thierno Lô pour moi, considérez que je ne le lui ai pas demandé et qu’il ne m’a rien donné. Wade nous a convoqués avec des témoins estimant qu’il a bien remis de l’argent à Thierno Lô pour moi. Si j’avais reçu de l’argent, admettez que je n’allais pas l’étaler sur la place publique. C’est moi qui ai choisi la commission de lutte contre la corruption pour enquêter sur cette affaire. Si j’avais quelque chose à me reprocher, je pense que je ne l’aurais pas fait ». (cf Icône magazine N°62 de Janvier 2011).
Freud : (Séance II)
« Madiambal donc est connu comme un journaliste « ripoux » ( pourri), qui ne recule jamais devant la corruption, sinon comment le Pdt Wade, bien renseigné par les services de renseignements et par ses réseaux personnels, aurait eu l’outrecuidance de lui envoyer de l’argent, par l’entremise du Ministre Thierno Lô, pour le « convaincre » de refréner son ardeur et de « collaborer ». Il n’y a pas de fumée sans feu. Et au Sénégal on sait qui est qui et qui fait quoi.
Madiambal n’a qu’à s’expliquer sur son voyage récent à Monaco. Qui l’avait invité, qui a payé son billet et son séjour ? Tiens Monaco ! Le fief de qui vous savez : Mimran et Diagna Ndiaye alias « De Gaulle ». Qui plus est, Madiambal, le patron de presse le plus étriqué de sa génération, était bien en place lors de la soirée de gala des Mimran le samedi 11 novembre dernier où il fallait débloquer 3 millions de franc Cfa pour y assister. Il faudra qu’il explique à quel titre il y était.
Un Témoin, anonyme, l’avait surpris il y a quelques années au bar Djileppzi du Méridien de l’époque, en train de « magouiller » avec un certain conseiller du président Wade, un jour d’un match de l’équipe nationale de France. Ce conseiller (H. B.), rappelons le, avait trompé Wade et avait demandé publiquement pardon. En effet, il avait fait croire au père de Karim (dont il était ami et proche) qu’Idrissa Seck serait en forte régression à Thiès (Elections Locales 2009).
Constat : Le patient est au stade terminal, il est rongé dangereusement par le virus du « bakchich». Tant que ses narines poreuses flaireront l’odeur du fric, il n’abdiquera pas. Devant le dieu Argent il perd son âme, son sang froid et sa dignité. Diagnostic final : irrécupérable ! ».

Wahab Sylla,
Le Cyclope

Post-scriptum : Dans le Quotidien du lundi 12 novembre, Madiambal Diagne a déclaré dans sa chronique du Lundi, ceci : « En psychanalyse, la catharsis est un phénomène de libération à caractère émotionnel résultant de l’extériorisation d’affects refoulés dans le subconscient . Le Sénégal en a bien besoin dans sa perspective de refondation d’un système de « gouvernance vertueuse ». Moralité : lui aussi en a besoin plus que les autres. Et nous l’avons pris au mot en l’installant sur le divan.

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