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(Audio-Audio) BAMBEY: Les élèves gâchent la visite du Président : Wade s’énerve et se défoule sur les syndicalistes

Les élèves du lycée de Bambey ont gâché la fête libérale et permis au Secrétaire national du Parti démocratique sénégalais de déverser sa bile sur les syndicats et l’opposition.
Le coup de pouce que Wade a voulu donner à sa protégée Aïda Mbodji, tête de liste majoritaire de la Coalition Sopi 2009 dans la Commune de Bambey, a tourné au fiasco. Arrivé juste après 10h, le Secrétaire national du Pds a passé une demi-heure d’enfer dans la Commune. La faute aux élèves du lycée qui trouvaient là, une occasion unique d’évoquer, devant le chef de l’Etat, leurs difficultés.


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Mars 2009 à 18:08 | | 4 commentaire(s)|






Scandant «nous voulons étudier. L’éducation va mal» et, brandissant des foulards et brassards rouges, les élèves ont obligé le cortège présidentiel à s’immobiliser, le temps que Wade leur prête une oreille attentive. Faisant l’exposé de leurs doléances, le président du foyer socio-éducatif Malick Thiam dira au président de la République de prendre langue avec les enseignants car, lui et ses camarades ne veulent pas qu’on «bloque la formation des futurs cadres du Sénégal. On veut étudier. N’est-ce-pas vous qui disiez que nous sommes l’avenir du pays. Les bulletins du premier semestre ne sont pas encore publiés. On vient et on rentre chaque jour sans faire cours. A deux mois du bac, on n’a même pas fait le quart du programme. C’est honteux alors il faut parler avec les professeurs». Parlant de leur établissement, Daouda Thiaw de la classe de TS2 laisser entendre qu’il «va mal. C’est le lycée le plus pauvre du Sénégal. Nous n’avons ni laboratoire ni salle informatique. Nous avons un déficit de professeurs, cause pour laquelle, nous ne faisons pas le crédit horaire normal. Dans toutes les disciplines, il y a réduction horaire. Nous voulons que la construction du nouveau lycée, entamé depuis longtemps, se termine mais avec des salles de classe suffisantes». C’était assez pour que le chef de l’Etat sorte de ses gongs en s’en prenant à sa sécurité et à Papa Samba Mboup. D’ailleurs Wade, qui ne cessait de rabrouer ses collaborateurs, avait le visage renfrogné, n’hésitant pas à taper du poing sur le véhicule où avait pris place Aida Mbodji. Il ne cessait de montrer des signes de colère en houspillant sa sécurité qui, avec les nervis recrutés par la 4e vice-présidente de l’Assemblée nationale avait du mal à contenir tout ce monde. Même quand il s’est agi pour le cortège présidentiel de faire le tour de la ville, les élèves qui, certainement, se disaient qu’il ne fallait pas lâcher leur proie, ont accompagné le patron des libéraux jusqu’au terrain jouxtant la mairie de Bambey. Là aussi, il a fallu que les nervis recrutés par Aida Mbodji usent des biceps pour repousser les élèves. Très atteinte, Aïda Mbodji dont les propos étaient entrecoupés par les huées des élèves et de ses adversaires politiques n’a pas pu parler plus de deux minutes. Elle a juste pu dire au pape du Sopi «ce terrain appartient à la mutuelle des femmes libérales Calebasse de développement, maintenant, nous le prenons et le donnons au Secrétaire général et à notre parti». A sa suite, le chef de file des libéraux qui, par endroits, demandait aux batteurs de tam-tams d’arrêter et aux élèves de baisser les pancartes, se réjouira en ces termes de l’accueil. Abdoulaye Wade dira : «Jamais, je n’ai vu un tel rassemblement à Bambey. Donc, je vous félicite pour votre mobilisation, pour votre engagement. Je félicite les femmes avec leur boulangerie moderne. J’ai vu aussi le terrain que vous avez offert au parti.» BAMBEY, DE VILLAGE A VILLE MODERNE Aux élèves qui brandissaient des bandeaux rouges, il dira : «Vous voulez étudier, vous demandez que les enseignants arrêtent les grèves intempestives et politiques. Ce sont des grèves politiques. J’ai tout fait pour l’enseignement au Sénégal plus que dans aucun pays du monde mais certains partis de l’opposition ne veulent pas le comprendre. Ils manipulent les enseignants. Il y a des syndicats qui sont des syndicats politiques mais, je les combattrai. Je n’admettrai pas qu’ils soient un obstacle à l’Education au Sénégal. Les enseignants sont faits pour enseigner, il faut qu’ils enseignent. Personne ne peut mettre en doute le droit de grève mais, il ne faut pas exagérer. On va terminer le lycée déjà commencé et on vous donnera du matériel moderne.» Mais pour Wade, ce qui s’est passé à Bambey est un épiphénomène et pour lui «les grèves politiques ne changeront rien au grand mouvement du Sopi qui est parti depuis 1974 et qui s’amplifie de jour en jour». Aux responsables politiques qui espéraient décrocher une audience, Wade fera faux-bond mais, trouvera au moins le temps de leur dire : «Je vous demande de reprendre cette mairie et de la confier au Pds. Et j’ai promis à Aïda Mbodji de la soutenir pour faire de Bambey une ville moderne, car Bambey reste un village, un gros village. Il faut le transformer en cité moderne. Populations, je vous remercie et vous fais confiance.» Abdoulaye Wade qui n’est descendu de son véhicule qu’un bref instant pour serrer la main du préfet a encore mesuré son degré d’impopularité parce que les habitants de la commune vaquaient librement à leurs occupations et faisaient comme si de rien n’était. N’eut été les militants et sympathisants venus du département, Wade allait trouver le désert à Bambey. Sorce le quotidien

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1.Posté par ousmane le 17/03/2009 20:46 | Alerter
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Messieurs les journalistes les faits sont sacres le commentaire est libre dans votre ame et conscience respectez vous cette devise?Vouloir que le pays bascule dans la violence est une solution?J ai l intime conviction aucun journaliste ne sera epargne si votre voeux se realiste ,continuez,vous verrez les premiers...Je lance un appel a la population senegalaise de tenir pour responsable tout ce qui arrivera au president de la republique ,a la presse senegalais,donc chers citoyens preparez vous pour le jour j ,tuer du journalisme sera pour tout un chacun de nous le seul service utile que vous rendrez a notre cher nation....

2.Posté par sadio le 18/03/2009 00:21 | Alerter
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ousmane je suis sur d'une chose vous etes vraiment nul.
les senegalais ne sont pas betes comme vous....

3.Posté par eva le 19/03/2009 12:54 | Alerter
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ousmane on dirait que tu n'as pas écouter les infos les éleves ont bien scandé qu'ils voulaient étudier et le président l'a bien repris et dis qu'il va y remédier donc les journalistes on juste relaté les faits pour cette fois ces derniers ont dit la vérité.
Le pays va mal , et le président en est conscient partout où il passe les gens lui clame haut et fort que ces hommes à qui ils avaient fait confiance n'ont pas travailler et je suis sure qu'il y'aura des changements au cas où ils gagnerait les élections.

4.Posté par feuz le 19/03/2009 13:34 | Alerter
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Sadio, laisse ce fou furieux parloter comme la majeure partie de ses compatriotes fan de notre cher prési. Le problème c'est qu'ils ferment les yeux sciemment sur les problèmes que rencontre ce pays. Malheureusement pour nous tous, la goutte d'eau qui fera déborder le vase tombera sous peu. A bon entendeur...

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