Avec trois milliards FCfa d’investissement et 3 000 emplois créés : Canal+Sénégal appuie les jeunes producteurs locaux

Les jeunes producteurs locaux sont soutenus par Canal-Sénégal, en collaboration avec Sunu-Yeuf qui diffuse les séries sénégalaises. Selon la chargée de l'administration générale du groupe Canal, Fatou Sow Bâ, leur chaîne est la première en langue vernaculaire qui a été créée et qui fait de très belles rencontres au Sénégal. "Elle participe aussi à une belle exposition de nos talents locaux au-delà du Sénégal", dit-il.

Et de poursuivre : "Pour nous, c'est une très belle fierté. Au bout de six ans, c'est encore un plaisir pour nous de retrouver les artistes, les comédiens, les producteurs, et de présenter la rentrée, ainsi que de présenter toutes les belles choses sur nos chaînes tout au long de l'année".

A l'en croire, pour cette sixième rentrée, les producteurs sont au cœur de l'action. "Nous aurons de belles séries, il y aura de l'amour, du drame, de belles séries qui vont évoquer des problématiques familiales, de société et d'éducation. Nous souhaitons à travers nos écrans, passer des messages qui vont parler à la société et qui permettront à tout le monde de se retrouver", fait-elle savoir. Sur l'appui de "Sunu Yeuf" aux jeunes producteurs, Mme Sow indique que cette chaîne ne se fixe pas de limites.

"Nous n'identifions pas les grands producteurs. Sunu Yeuf est là pour donner la chance aux jeunes producteurs qui ont de bonnes idées, pour pouvoir sortir justement et les mettre en avant. Nous n'avons pas de filtre dans les choix, ce qui motive, c'est l'histoire qui est racontée et comment c'est raconté", explique-t-elle.

Sur le côté investissement, Canal est à plus de 3 milliards FCfa, avec 3 000 emplois et des perspectives de progression sur les années à venir. "C'est un partenariat gagnant-gagnant. Nous sommes avec les producteurs. Nous les accompagnons dans notre production, et nous les mettons en avant sur nos chaînes, sans pour autant les engager à trouver des partenaires pour financer leur activité", insiste-t-elle.

Pour Djiby Bâ, chargé du projet de chaîne ethnique chez Canal, des séries indépendantes et inédites ont été présentées. "Chaque année, nous recevons beaucoup de propositions, cinq à dix, et nous sommes une grande équipe basée à Paris et à Dakar. Nous nous concertons et lisons les projets après étude. Nous essayons de sélectionner trois projets, pour soutenir qui sont produits durant toute l'année. Chaque projet est produit après l'autre", laisse-t-il entendre.

Et de renchérir: "La sélection est simple, on prend le projet qui touche tout le monde ou qui attire presque toutes les équipes. Nous collaborons avec le label Marodi, qui a une très forte audience". Il renseigne qu'une série de Marodi sur YouTube, tourne au-dessus de 5 millions à 7 millions de vues. "Et pourtant, la francophonie est mille fois plus importante que la communauté Wolof", fait-il remarquer.