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Babacar Gaye cogne Macky Sall: « Quelqu’un qui peinait à payer un loyer de 60 000 francs Cfa, doit raser les murs, après s’être enrichi... »


Rédigé par leral.net le Samedi 10 Novembre 2018 à 10:35 | | 0 commentaire(s)|

Babacar Gaye cogne Macky Sall: « Quelqu’un qui peinait à payer un loyer de 60 000 francs Cfa, doit raser les murs, après s’être enrichi... »
Pour le porte-parole du Pds, Macky Sall est mal placé pour les traiter de voleurs, lui qui peinait à payer son loyer de 60 000 Fcfa, mais qui s’est retrouvé milliardaire après 8 ans aux côtés du Président Wade. Pour lui, leur « pollution sonore » dont parle Macky Sall, ne fait que commencer, car ils crieront, vociféreront, tambourineront pour sauver les ressources du pays.

Dans sa sortie rapportée par « Libération », avant-hier, Macky Sall traite une partie de l’opposition de voleurs qui crient à un voleur imaginaire, dans l’affaire du fer de la Falémé. Et les propos du chef de l’Etat ont été largement commentés, hier sur les réseaux sociaux. Dans un commentaire sur le mur du Khalifiste Soya Diagne, Babacar Gaye du Pds n’y est pas allé de main morte pour porter la réplique au chef de l’Etat, en rappelant d’abord ses débuts laborieux et sa richesse subite au contact de Wade.

« Quelqu’un qui avant d’occuper une fonction politique, peinait à payer un loyer de 60 000 francs Cfa, comptait sur la marraine de sa fille pour assurer le « lakh » et les beignets « thiopati » et squattait les véhicules de ses amis pour aller en réunion de la CDC du Pds, il doit raser les murs après s’être enrichi à la faveur d’une proximité de 8 ans aux côtés de ceux-là qu’il considère aujourd’hui comme des voleurs », a martelé le porte-parole des libéraux. Qui enfonce le clou : « mais comme un voleur n’aime pas des bruits de pas où des éclats de voix, « une pollution sonore » lui enlève toute chance d’achever son coup tordu ».

Visiblement irrité par les propos du Président Sall, leur ancien compagnon au Pds, Babacar Gaye de conclure : « ne lui en déplaise, l’opposition criera au voleur, claironnera, sifflera pour que le bien de la communauté ne soit pas emporté ».






Les Echos