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Bataille pour la reconnaissance du syndicat : Le Cusems brandit l’arme de la rétention des notes

Le Cusems a décidé à partir du lundi 17 mai de ne plus rendre les notes des élèves et d’organiser un débrayage le 21 courant, suivi d’une assemblée générale. A travers cette stratégie, le syndicat entend contraindre le gouvernement à reconnaître et à délivrer au cadre unitaire son récépissé.


Rédigé par leral.net le Samedi 15 Mai 2010 à 13:51 | | 3 commentaire(s)|

Bataille pour la reconnaissance du syndicat : Le Cusems brandit l’arme de la rétention des notes
Coordinateur du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems), Mamadou Mbodj a déclaré que son organisation va dérouler un plan d’action ponctué de rétention des notes des élèves et de débrayages. Ce mouvement d’humeur vise, selon lui, à contraindre l’Etat à respecter les accords signés avec son organisation. Il s’agit aussi de le pousser à reconnaître le Cusems, qui est composé de deux syndicats, et de lui délivrer son récépissé. Le cadre unitaire est formé par le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss), dirigé par Mbaye Fall Lèye, ancien porte-parole du Cusems et du Syndicat national de l’enseignement moyen et secondaire (Snems), dont Mamadou Mbodj est le secrétaire général.
‘Pour exiger le respect des accords, en particulier, le financement immédiat de la formation des professeurs d’Education physique et sportive (Eps), mais aussi et surtout, pour réclamer la délivrance du récépissé, le directoire du Cusems invite les professeurs membres de cette organisation à la rétention des notes à partir du 17 mai. Le directoire invite aussi à un débrayage, suivi d’une assemblée le vendredi 21 mai à 10 heures et à la mobilisation générale pour une marche nationale de protestation en début juin’, déclare Mamadou Mbodj soulignant que ce plan d’action est leur seul moyen de pression sur l’Etat. Car, poursuit-il, avec ce gouvernement, il faut taper du poing sur la table pour se faire entendre.

Le syndicaliste, qui renseigne que le cadre unitaire a déposé sa demande de récépissé depuis sept mois, fait remarquer que ‘la loi stipule qu’au bout de trois mois sans réponse de la part de l’Autorité, l’acquisition du récépissé s’impose de fait’. Ainsi, Mamadou Mbodj note que la lutte pour l’obtention du récépissé est un combat démocratique que leur dignité les impose de mener et de gagner contre l’arbitraire. C’est pourquoi, il affirme que les enseignants sont déterminés à aller jusqu’au bout pour avoir gain de cause. Car, d’après lui, le refus de la délivrance du récépissé n’est rien d’autre qu’une tentative de division du cadre unitaire.

A l’en croire, à défaut de pouvoir inféoder le Cusems, le gouvernement procède ‘désespérément à l’endiguement’ de l’organisation. ‘Ils veulent semer la zizanie, empêcher l’adhésion des milliers de professeurs au syndicat de leur choix et priver ainsi le Cusems de moyens de se déployer correctement sur le territoire national’, soupçonne-t-il, jurant que cette entreprise est vouée à l’échec. En plus, Mamadou Mbodj accuse le gouvernement de prendre partie pour Mbaye Fall Lèye, qui a été coopté pour siéger au Conseil économique et social (Ces). En refusant de délivrer un récépissé à ceux qui ont rejeté le Ces, Mamadou Mbodj indique que Bécaye Diop, le ministre de l’Intérieur, Kalidou Diallo, celui de l’Enseignement préscolaire moyen et secondaire et Diakaria Diaw, Fonction publique et des Organisations syndicales posent un acte arbitraire et anti-républicain consistant dans la violation des droits des professeurs des lycées et collèges du Sénégal.

BATAILLE POUR LA RECONNAISSANCE PAR L’ETAT DU CUSEMS : Une partie du Saemss se démarque

Le Saemss, dirigé par Mbaye Fall Lèye, ancien porte-parole du Cusems et secrétaire général du dudit syndicat, se démarque de cette bataille pour la reconnaissance par l’Etat du cadre unitaire en syndicat. Selon le chargé de la formation au sein du Saemss, Louis Christophe Thione, leur syndicat n’est pas, pour le moment, favorable à la mutation du Cusems en syndicat. ‘Nous pensons, au Saemss, qu’il est prématuré de faire du Cusems un syndicat’, soutient-il. Ce dernier, qui souligne que le Cusems n’est pas un syndicat, mais un cadre unitaire, un cadre d’action et de lutte, composé du Saemss et du Snems, ne peut pas se muer en syndicat sans l’aval des deux syndicats. ‘Pour que le Cusems se mue en syndicat, il faut que les deux parties donnent leur accord. Mais le Saemss, qui connaît des difficultés internes depuis que Mbaye Fall Lèye, le secrétaire général, a été copté pour siéger au Conseil économique et social, n’a pas donné son avis sur la question. Depuis cette nomination, nous avons mis nos activités en veilleuse’, poursuit-il.

Notre interlocuteur indique que, d’après les statistiques du ministère de tutelle, l’organisation dirigée par le Conseiller économique et social est majoritaire, avec plus de six mille adhérents, contre 1 700 membres pour le Snems. ‘Le syndicat minoritaire ne peut pas décider tout seul de la mutation du cadre unitaire’, note-t-il. ‘Le syndicat majoritaire, le Saemss a mis ses activités en veilleuse, cela veut dire que le Cusems n’existe plus. Nous pensons que le ministre de l’Education, chargé du Préscolaire, du moyen et du secondaire, Kalidou Diallo, est conscient de ce fait. Et c’est la raison pour laquelle, le gouvernement ne doit pas délivrer au Cusems son récépissé de syndicat’, souligne Mbaye Fall Lèye. Le secrétaire général du Saemss pense qu’il sera démis de son poste lors du prochain congrès qui se tiendra en juillet ou en août. Ainsi, à l’en croire tant que le syndicat n’a pas tenu son congrès, Mbaye Fall Lèye demeure le responsable de l’organisation ; et par conséquent, son exclusion n’est pas effective.

D’autre part, Louis Christophe Thione accuse Mamadou Mbodj, le secrétaire général du Snems, de profiter des problèmes de leur syndicat pour débaucher ses membres. ‘Parmi les membres des deux syndicats, Mamadou Mbodj est le plus âgé ; il a été choisi comme coordonnateur du Cusems. Mais, au lieu d’essayer de concilier les membres du Saemss, qui étaient en conflit et de faire la médiation, il a profité de la crise au Saemss pour recruter dans nos rangs’, regrette Louis Christophe Thione. Il accuse le responsable du Snems d’avoir donné des ordres de mission à ceux qui étaient contre Mbaye Fall Lèye pour qu’ils fassent des tournées dans les régions.

Charles Gaïky DIENE

Sahaba net


1.Posté par Gorgui le 15/05/2010 18:41 | Alerter
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Le Cusems qui se bat pour l'obtention de son récépissé est le CADRE UNITAIRE SYDICAL DE L'ENSEIGENEMENT MOYEN SECONDAIRE.

Le Cadre unitaire des SYNDICATS de l'enseignement moyen secondaire n'existe plus, la frange de Mr Léye (qui dit compter 7 000 membres) n'est que du vent.

Le syndicat dont Mr Mbodj et les camarades exigent le récépissé est sécurisé au droit d'auteur .

Dans les prochains jours le Sénégal verra la représentativité de Mr Mbodj et les camardes du Cadre SYNDICAL de l'enseigment moyen secondaire .
Mr Léye, vous le savez , continuez vos reniements, buvez votre vomissure, les enseignants vous ont tourné le dos depuis

Vive la lutte

2.Posté par Kaw le 26/05/2010 18:35 | Alerter
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Pourquoi le Snems veut devenir par A ou B Cusemss? Pourquoi il ne veut plus rester snems?
c'est parceque mamadou Mbotj le fumiste veut profiter de la division des deux syndicats pour recruter dans ses rangs certains membres du saemss et les collegues qui ne savaient pas que le cusems regroupe 2 syndicats autonomes le saems et le snems.
le SNEMS se voulant cusems pense qu'il a gagne en militant. C'est faux. Ceux qui le pensent se trompent. Ils n'ont ganer que Dame, khady ndiaye et le troisième clochard du lycée de PAU1
Les jours a venir nous edifieront

3.Posté par Vérité le 03/06/2010 16:51 | Alerter
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Nomination des IDEN et IA Kalidou DIALLO exige la carte du C.G: ]
Je suis de ceux là qui pensent que les seuls critères qui devraient valoir dans un système éducatif devraient etre la compétence et l'éthique,hélas je doute que ces mots signifient grand chose pour certains de nos decideurs.Seulement il faut oser reconnaitre que tout ceci est du au fait que nous n'acceptons pas de payer le prix qu'il faut pour la liberté.Oui la liberté a un prix.Que signifie un poste d'IDEN,d'IA,une affectation à un poste de "CHOIX" par rapport à la liberté?L'Inquiétude dont nous voulons nous délivrer ne nous est pas imposée mais elle est un choix conscient et déliberré de notre part .La crainte que nous voulons dissiper a son siège non pas dans la main que nous craignons mais plutot dans notre coeur.Mon coeur a saigné quand j'ai vu des "intellectuels"qui auraient du nous servir d'exemples se mettre à genoux pour des miettes terresres qui n'appaiseront très certainement pas leur boulémie pardon, je voulais dire leur faim qui est loin d'etre biologique.
Il ya un prix à payer.Nous ne serons libres que lorsque seulement notre volonté à devenir libre sera aussi encombrante que des harnais et que nous cesserons de parler de la liberté comme d'un but et d'un accomplissement.Nous serons vraiment libres non pas lorsque nos jours seront sans souci et nos nuits sans désir mais plutot lorsque notre vie sera enrobée de toutes ces choses et que nous nous élèverons au dessus d'elles, nus et sans entraves.C'est un despote que nous voulons détroner,commençons par détruire son trone érigé en nous.
Il ya un prix à payer.Ignorons la carotte et défions le baton meme s'il s'abat sur le dos du voisin.Et comprenons que les esclaves s'abaisseront toujours devant le tyran et chanteront ses louanges alors qu'il les tueras,je veux dire qu'il tueras en eux ce qu'il ya d'humain et qui faisait qu'on pouvait les respecter.
Il ya trois personnes qui n'exerceront jamais le pouvoir correctement:
celle qui l'a et qui ne le mérite pas de par sa compétence et sa noblesse de caractère;
celle qui l'a et qui pense etre la seule personne à le mériter
celle qui l'a et qui s'est laissé dominé par le pouvoir aulieu d'en etre le maitre..
Il ya un prix à payer:c'est d'arriver à comprendre qu'entre la nudité de la naissance et celle de la mort aucun pouvoir,aucun avoir ne doive nous faire oublier notre condition d'etre humain au point de nous pousser à nous croire superieurs à nos semblables.
Il ya un prix à payer: faisons notre job et faisons le bien,restons absolument dans l'ethique et combattons le tyran de toute notre force ,combattons le au prix de notre vie.

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