Les travaux de la commission technique chargée de la révision du code électoral ne seront pas de tout repos pour le Ministère de l’intérieur. La Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal qui s’est réunie hier, a entendu le rapport de ses experts sur le processus électoral. Après examen du document envoyé par le ministère de l’intérieur relatif aux points du code électoral qui doivent faire l’objet de révision, l’opposition réunie au sein du Benno Siggil Senegaal, a marqué son désaccord sur un certain nombre de dispositions. Elle estime que ces points n’ont pas pris en compte ses préoccupations, encore moins celles de la Commission électorale nationale autonome (Cena).
Ces points de désaccords concernent, par exemple, les délais de dépôt et de retrait des cartes d’électeur. Là où le ministre de l’intérieur propose de raccoursir les délais, Benno Siggil Senegaal est pour leur maintien, à défaut de les rallonger. L’argument avancé par l’opposition tient au fait que le travail de contrôle qu’elle doit effectuer sur le processus électoral demande du temps.
Autre point désaccord, le déroulement du scrutin. Le ministre de l’intérieur propose l’ouverture des bureaux de vote à 7 h, mais surtout avec la possibilité de prolonger le vote jusqu’à 22 h, sur ordre du Préfet. Ce que rejette Benno Siggil qui estime que les bureaux de vote doivent fermer à 18 h. Mieux, l’opposition exige qu’un bureau de vote ne puisse dépasser le nombre de 500 électeurs. Cette limitation du nombre d’électeurs règle, selon la Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal, le problème de l’encombre dans certains bureaux et centres de vote.
Le bullin de vote constitue un autre point d’achoppement. Tout comme la Cena, l’opposition est pour le bulletin unique, tandis que le ministre de l’intérieur est pour le maintien des listes et bulletins multiples etc.
Dans le même ordre d’idées, l’opposition a remarqué que le ministre de l’intérieur ne se prononce pas, dans le document envoyé aux partis, sur certaines questions. Il s’agit, entre autres, de la question de l’encre indélébile, la photo pour identifier l’électeur et l’audit du fichier.
Pour ce qui est de l’encre indélébile, l’opposition exige le liquide et que le ministère de l’intérieur a encore deux ans pour prendre toutes les dispositions pour créer les conditions de « l’indélébilité » de l’encre.
L’opposition réunie au sein de Benno Siggil Senegaal est pour qu’on mette la photo de l’électeur sur la liste de l’émargement pour aider à son identification. Concernant l’audit du fichier électoral, le ministre ne dit rien. Or, pour l’opposition, il est nécessaire de le nétoyer pour garantir les conditions de transparence de l’élection présidentielle.
Par ailleurs, l’opposition a déploré le deux poids deux mesures dans la démarche du ministre de l’intérieur. Une démarche qualifiée par Benno « d’unilatérale, d’arbitraire parce que n’associant pas les différentes parties du processus électoral ».
L’opposition déplore l’absence de bilan de la part de l’Etat des trois élections passées. Elle estime qu’avant de faire des rajouts ou des modifications, il fallait commencer par situer les failles du code électoral qui a permis le vote.
Pressafrik
Ces points de désaccords concernent, par exemple, les délais de dépôt et de retrait des cartes d’électeur. Là où le ministre de l’intérieur propose de raccoursir les délais, Benno Siggil Senegaal est pour leur maintien, à défaut de les rallonger. L’argument avancé par l’opposition tient au fait que le travail de contrôle qu’elle doit effectuer sur le processus électoral demande du temps.
Autre point désaccord, le déroulement du scrutin. Le ministre de l’intérieur propose l’ouverture des bureaux de vote à 7 h, mais surtout avec la possibilité de prolonger le vote jusqu’à 22 h, sur ordre du Préfet. Ce que rejette Benno Siggil qui estime que les bureaux de vote doivent fermer à 18 h. Mieux, l’opposition exige qu’un bureau de vote ne puisse dépasser le nombre de 500 électeurs. Cette limitation du nombre d’électeurs règle, selon la Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal, le problème de l’encombre dans certains bureaux et centres de vote.
Le bullin de vote constitue un autre point d’achoppement. Tout comme la Cena, l’opposition est pour le bulletin unique, tandis que le ministre de l’intérieur est pour le maintien des listes et bulletins multiples etc.
Dans le même ordre d’idées, l’opposition a remarqué que le ministre de l’intérieur ne se prononce pas, dans le document envoyé aux partis, sur certaines questions. Il s’agit, entre autres, de la question de l’encre indélébile, la photo pour identifier l’électeur et l’audit du fichier.
Pour ce qui est de l’encre indélébile, l’opposition exige le liquide et que le ministère de l’intérieur a encore deux ans pour prendre toutes les dispositions pour créer les conditions de « l’indélébilité » de l’encre.
L’opposition réunie au sein de Benno Siggil Senegaal est pour qu’on mette la photo de l’électeur sur la liste de l’émargement pour aider à son identification. Concernant l’audit du fichier électoral, le ministre ne dit rien. Or, pour l’opposition, il est nécessaire de le nétoyer pour garantir les conditions de transparence de l’élection présidentielle.
Par ailleurs, l’opposition a déploré le deux poids deux mesures dans la démarche du ministre de l’intérieur. Une démarche qualifiée par Benno « d’unilatérale, d’arbitraire parce que n’associant pas les différentes parties du processus électoral ».
L’opposition déplore l’absence de bilan de la part de l’Etat des trois élections passées. Elle estime qu’avant de faire des rajouts ou des modifications, il fallait commencer par situer les failles du code électoral qui a permis le vote.
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