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CAN-2017 : les coachs locaux toujours délaissés pour les "sorciers blancs"

À chaque édition, c'est une constante : les "sorciers blancs" trustent les bancs de touche des sélections africaines, au détriment des techniciens africains. En 2017, trois locaux mèneront les leurs sur la pelouse, contre treize étrangers.


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Janvier 2017 à 13:58 | | 0 commentaire(s)|

L'entraîneur du sénégal, Aliou Cissé, un des rares coachs locaux
L'entraîneur du sénégal, Aliou Cissé, un des rares coachs locaux
Il s’agit sans conteste de l’un des particularismes les plus tenaces de la Coupe d’Afrique des nations : édition après édition, les "sorciers blancs" restent indéboulonnables. À l’occasion de la CAN-2017, parmi les 16 sélectionneurs en lice, seuls trois entraîneurs locaux sont sur les bancs, alors que la décennie passée montre qu'ils ont pourtant produit des résultats aussi bons que les techniciens étrangers.
Le défunt Stephen Keshi, dernier technicien africain à remporter le trophée en 2013 avec le Nigeria, aura-t-il un successeur ? Tous les espoirs reposent sur Florent Ibenge (RD Congo), qui avait terminé à la 3ème place de l'édition précédente, Aliou Cissé, à la tête du Sénégal, l'un des favoris du tournoi, et Callisto Pasuwa (Zimbabwe). A contrario, les entraîneurs étrangers arrivent de nouveau en force, perpétuant la tradition des "sorciers blancs". Si la France reste le premier pourvoyeur avec cinq techniciens, il y aura également en lice deux Belges, deux Portugais, un Espagnol, un Argentin, un Serbe et un Israélien.
Au vu des statistiques, les locaux n'ont pourtant rien à envier à leurs homologues venus d'ailleurs. Sur les dix dernières éditions de la CAN, la compétition a en effet été remportée à cinq reprises par des coachs africains (les Égyptiens Mahmoud El-Gohary en 1998 et Hassan Shehata en 2006, 2008 et 2010, et Stephen Keshi avec le Nigeria en 2013).
source: france 24.com

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