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CONDAMNATION A VIE DE L’EX-PRESIDENT CHEN SHUI-BIAN ET SON EPOUSE : Et si le Gouvernement taiwanais revenait sur les 7 milliards offert à des autorités sénégalaises

Rédigé par leral.net le Lundi 28 Septembre 2009 à 16:14 | | 4 commentaire(s)|

L'ex-Président taïwanais Chen Shui-bian, et son épouse ont été condamnés à la prison à vie pour corruption, un verdict assimilé par son entourage à des représailles après ses deux mandats marqués par une farouche volonté d'indépendance face à Pékin. Aujourd’hui, le nouveau régime taiwanais mène des enquêtes sur les biens de l’ancien Président. Et pour rappel, une affaire de 7 milliards avait défrayé la chronique entre le Sénégal et ce pays. Des autorités avaient été citées dans cette affaire.


CONDAMNATION A VIE DE L’EX-PRESIDENT CHEN SHUI-BIAN ET SON EPOUSE : Et si le Gouvernement taiwanais revenait sur les 7 milliards offert à des autorités sénégalaises
M. Chen, âgé de 58 ans, a été reconnu coupable de détournement de fonds, blanchiment, faux en écriture et d'avoir touché des pots-de-vin, a indiqué vendredi 11 Septembre Huang Chun-ming, porte-parole du tribunal de Taipei. «Chen usait de ses prérogatives pour nuire à la nation. C'est pourquoi la justice l'a condamné à la perpétuité», a-t-il dit. Ni l'ex-Président Chen ni 13 de ses coaccusés ne se trouvaient dans le box au moment des verdicts. Son épouse Wu Shu-chen s'est également vu infliger la perpétuité. «Wu, en sa qualité de Première dame a commis des crimes et a été condamnée en conséquence», a déclaré le porte-parole. On ignorait dans l'immédiat si l'ex-chef d'Etat avait ou non l'intention de faire appel de la décision. «Il s'agit clairement d'une persécution politique», a déclaré Chiang Chi-ming, porte-parole des services de Chen Shui-bian. L'ancien Président de l'île, élu en 2000 puis réélu en 2004, avait quitté la scène politique, affaibli par des scandales de corruption à répétition dans son entourage immédiat. Il avait perdu son immunité après avoir quitté ses fonctions en Mai 2008 et avait été placé en détention provisoire le 12 Novembre. Le fils du couple Chen, Chen Chih-chung, a écopé de deux ans et demi de prison pour blanchiment. Chen Shui-bian avait été désigné comme suspect en 2006 dans une vaste enquête sur le détournement présumé de fonds publics, mais il avait alors été épargné du fait de son immunité. Il avait admis avoir utilisé de faux reçus pour obtenir des fonds publics mais avait assuré que cet argent était destiné à des «missions diplomatiques secrètes» et non à son enrichissement personnel. Il avait également reconnu que son épouse avait transféré 20 millions de dollars sur un compte étranger mais arguait que les fonds provenaient de campagnes présidentielles antérieures et que ce transfert s'était fait à son insu. Farouche défenseur de l'indépendance de Taïwan face à la Chine rivale, l'ancien chef de l'Etat a accusé le gouvernement taïwanais actuel pro-Pékin de mener une «chasse aux sorcières» et de régler des comptes. Triomphalement élu en Mars 2008, le successeur de Chen Shui-bian, Ma Ying-jeou, a rompu avec la ligne de M. Chen et plaide en faveur d'un rapprochement avec la Chine avec laquelle une série d'accords ont été signés notamment dans le domaine économique. Pékin considère toujours Taïwan comme une partie de son territoire en attente de réunification malgré une indépendance de fait datant de près de 60 ans.

rewmi



1.Posté par badag51 le 28/09/2009 16:34 | Alerter
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PAYEZ LES FACTURES DE BARA TALL
Les retrouvailles entre Mara et Wade tardent à se concrétiser et les rencontres mystérieuses entre eux commencent à exaspérer les sénégalais. C’est Mara qui doit singulièrement faire attention ca Wade n’a plus rien à perdre si tant est qu’il a déjà tout perdu. En essayant malicieusement de passer le témoin à son fils, il s’est aliéné la sympathie du peuple.
C’est ce qui explique la déroute du 22 mars. Les sénégalais qui le soupçonner de profiter de ces élections pour permettre à son fils de réussir une spectaculaire entrée politique avec le titre de maire de Dakar lui ont lancé un sévère avertissement.
C’est dire que le prince n’a aucune chance d’obtenir quoi que ce soit dans ce pays. Il est éliminé d’office et le livre de Latif est venu sonner le glas de ses folles ambitions. Son père qui semble narguer les sénégalais en lui faisant une promotion contre leur volonté s’est condamné à prendre une rapide retraite pour s’éviter de désagréables surprises.
Wade n’a plus d’issue. La seule carte dont il dispose pour éviter de connaître la plus grande humiliation de sa carrière politique déjà largement compromise par un fils présomptueux est Mara. Cependant il faut qu’il fasse vite sinon, malgré sa volonté confirmée de sauver les libéraux d’une déroute cinglante, Mara ne pourra rien faire.
C’est pourquoi aussi Mara doit faire gaffe. Les sénégalais l’ont classé deuxième derrière Wade alors qu’il avait toute la latitude de rafler la mise s’il ne l’avait pas rencontré à plusieurs reprises avant la présidentielle de 2007.
Si Wade cherche donc à gagner du temps en espérant trouver une solution impossible, il faut qu’il se démarque de lui et qu’il prenne son destin en main. Ce sont les sénégalais dans leur plus grande majorité qui lui apporteront leur soutien et le porteront au pouvoir. Il ne sera alors redevable à personne de quoi que ce soit et aura les mains libres pour agir à sa guise.
En fait Wade lui fait perdre et son temps et ses chances car Le prince a perdu Wade et Wade est entrain de perdre Mara. Voila pourquoi Mara doit commencer à envisager la rupture définitive avec ceux-là qui deviennent de plus en plus peu fréquentables sinon, en 2012, les sénégalais voteront contre Wade et, quel que soit le candidat qui sera en face, il sera élu.
Les faveurs accordées au plus grand expert du Sénégal et de l’Afrique, à celui à qui on a fabriqué de chimériques relations ont fini par enlaidir la brillante carrière politique de Wade.
La politique s’accommode mal du sentimentalisme aveugle car il se conjugue bien avec le réalisme de bon aloi.
Badag51

2.Posté par gemsarew le 28/09/2009 19:59 | Alerter
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c'est le même sort que mérite WADE et Family .Ils ont fait beaucoup plus que ce président corrompu de CHEN.
QUE LA JUSTICE SENEGALAISE AIT CETTE GRANDEUR.Vive le SENEGAL

3.Posté par gallasse bayi fatou le 28/09/2009 20:25 | Alerter
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grand tout ce que tu de dire est vrai rien a ajouter

4.Posté par PaCO le 28/09/2009 22:13 | Alerter
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Il est vrai que Abbaye wade est un accident de l'histoire de ce pays. Sa gouvernance nauséabonde n'a pas encore livré toutes ces facettes. Wade a-t-il une conscience? Avons-nous réélu un fou en 2007? Les comportements de Wade sont indignes d'un chef de l'Etat? Je suis désolé mais c'est la triste réalité ! Il est temps qu'il parte. C'est une question de salubrité républicaine. !!!

Avec quelle rigueur, destin, tu me poursuis !
Je ne sais où je vais, je ne Ceux qui espéraient un virage de dernière minute s’en rendent compte effrayés, et ses propres collaborateurs affectent maintenant la mine triste quand ils voient l’homme qui enjambait les grands sujets du monde se perdre dans ses petits papiers. Abdoulaye Wade n’a plus les ressorts pour gouverner le Sénégal. Il s’abandonne à lui-même. De sa marche triomphale vers le pouvoir, de l’enthousiasme des sénégalais, du ralliement massif des transhumants apeurés, des envolées lyriques de ses thuriféraires, des portraits apologétiques des journalistes, il ne reste rien. L’opposant glorieux n’est plus qu’un vieillard délavé noyé dans son costume d’époque. Sa promesse de changement n’était qu’un leurre. Sa gestion sociale est faite d’injustice, son système économique de détournements, sa politique étrangère de fumisteries, sa réforme constitutionnelle d’autocratie. S’il fallait donner un visage à ces pratiques désinvoltes, voilà à quoi il ressemblerait.
L’homme qui régnait sur tout un pays fait maintenant comme si ce pays n’existait plus. Le Parti sur lequel il avait bâti toute sa carrière avant de s’emparer du pouvoir, il fait comme s’il n’existait plus. Il règne sur une bande de courtisans qui lui a juré de se soumettre à toutes ses volontés. Il ne sort des lèvres formolées de ce mégalomane narcissique que deux mots qui forment en réalité un seul, « moi, mon fils ».
Les partisans du chef de l’Etat, que l’on croyait enthousiastes à l’idée de le voir se représenter pour un nouveau mandat à la tête du pays, sont pris de peur et d’émoi. Ils veulent le rencontrer pour lui dire ce qu’ils pensent de tout ce carnaval, mais encore faudrait-il l’apercevoir. Sa décision de se présenter à sa propre candidature découle de cette même idée qu’Abdoulaye Wade se fait de lui-même. Son parti, s’il bouge toujours, ne fera qu’entériner une décision déjà prise. S’il a toute sa tête, il ne sera pas candidat, il sera président.
Je doutais encore des capacités du chef de l’Etat à gouverner, j’en ai eu le cœur net le 18 septembre dernier quand il a débarqué à l’aéroport de Dakar avec cette nouvelle déclaration fracassante, « le dossier du Sénégal a été adopté en moins de trois minutes. Je vous jure, en moins de trois minutes ». Un esprit qui laisse échapper de tels propos doit être soumis à l’examen psychiatrique, pas à l’analyse politique. Tout ce que Hillary Clinton avait mis au conditionnel concernant la gestion du financement du Mca, le génie de Kébémer l’a transformé dans sa propre langue au présent. Il nous a encore couvert de honte en voulant, contre vents et marées, s’accrocher à son anglais boiteux. Dès qu’il est sorti de son discours écrit, il est tombé dans le ridicule. Son ministre des Affaires étrangères s’est lui aussi révélé un sombre poète, avec son corps de lutteur. Nous avons peut-être mérité Abdoulaye Wade, mais nous ne méritons pas ces scènes d’humiliation qu’il nous fait subir à chacune de ses sorties.
Au lieu de juger une politique, nous sommes obligés de juger l’homme qui la définit. Au lieu de juger son action, nous sommes obligés de juger la morale qui la sous-tend. Dans un article paru dans le Washington Post du week-end dernier, un membre du Congrès américain s’indignait d’avoir lu sur le site seneweb.com qu’Abdoulaye Wade avait organisé une véritable « bamboula » -c’est son mot- pour la cérémonie de signature du Mcc. Il s’offusquait de ce qu’avant même d’obtenir ce financement, le président sénégalais avait déjà mobilisé deux avions et plus d’une centaine d’invités, coûtant plusieurs centaines de millions au contribuable sénégalais. Les Américains n’entendent pas livrer l’argent de leurs citoyens à des folies de ce genre. Le « Congressman » serait choqué s’il apprenait que moins d’une semaine après, le président sénégalais a convié ce même monde à New York pour l’applaudir bruyamment. Car il est clair que si Abdoulaye Wade garde son envie de vivre intacte au point de vouloir se présenter pour un troisième mandat, le bon sens l’a déjà abandonné. Pendant que les Sénégalais sont menacés par les boas qui ont envahi les eaux stagnantes dans la banlieue, leur président voyage indéfiniment. Il préfère rater la prière de la Korité plutôt que de rater le déjeuner de Barack Obama. S’il lui a fallu choisir entre les faveurs de son Dieu et ceux du président des Etats-Unis, le choix d’Abdoulaye Wade est clair. Le toast de mister Obama vaut mieux que les génuflexions de Gouye Mouride. Ce qu’il a fait après le refus catégorique qui lui a été opposé par Serigne Bara Mbacké est un bon indicateur de l’idée que cet homme se fait de ses propres croyances. Dès que son marabout a refusé de se prier à sa volonté, il a fait décoller son avion et mis la croix sur la prière. Mais avait-il même jeuné ?
Il s’avère que cette histoire de déjeuner est une grande supercherie. C’est le 14 septembre dernier que Susan Rice, chargée des questions africaines à l’Onu, a rendu public un communiqué selon lequel le président Obama devait recevoir des chefs d’Etat subsahariens. Elle avait, par la même occasion, précisé que seuls les chefs d’Etat « sérieux » y étaient conviés. Abdoulaye Wade n’y figurait pas, et la précision lui avait été faite quand il s’est rendu à New York deux jours après. L’activisme débordant de son ministre des Affaires étrangères n’y a rien fait. C’est quand la rencontre avec les pays qui participent aux missions de maintien de la paix des Nations-Unies a été confirmée que le président de la République s’est engouffré dans son avion. Là encore, il n’a jamais été question d’Aboulaye Wade, mais du Sénégal. Il n’a jamais été question de son mérite, mais celui de nos soldats. Pour masquer son exclusion de ce déjeuner des chefs d’Etat subsahariens « sérieux », il a laissé le président du Sénat entretenir la confusion dans les esprits. On ne sait pas comment cette dégringolade va finir pour le président et dans quelle mesure elle nous affectera. Karim Wade, qu’il vénère comme s’il s’agissait de son maître blanc, ne lui est malheureusement d’aucun secours. Il a fallu les locales du 22 mars 2009 pour que ceux qui voulaient le propulser au « sommet » se rendent compte que ce grand corps de deux mètres donnait sur un grand vide. sais où je suis.
Il est vrai que Abbaye wade est un accident de l'histoire de ce pays. Sa gouvernance nauséabonde n'a pas encore livré toutes ces facettes. Wade a-t-il une conscience? Avons-nous réélu un fou en 2007? Les comportements de Wade sont indignes d'un chef de l'Etat? Je suis désolé mais c'est la triste réalité ! Il est temps qu'il parte. C'est une question de salubrité républicaine. !!!

Avec quelle rigueur, destin, tu me poursuis !
Je ne sais où je vais, je ne Ceux qui espéraient un virage de dernière minute s’en rendent compte effrayés, et ses propres collaborateurs affectent maintenant la mine triste quand ils voient l’homme qui enjambait les grands sujets du monde se perdre dans ses petits papiers. Abdoulaye Wade n’a plus les ressorts pour gouverner le Sénégal. Il s’abandonne à lui-même. De sa marche triomphale vers le pouvoir, de l’enthousiasme des sénégalais, du ralliement massif des transhumants apeurés, des envolées lyriques de ses thuriféraires, des portraits apologétiques des journalistes, il ne reste rien. L’opposant glorieux n’est plus qu’un vieillard délavé noyé dans son costume d’époque. Sa promesse de changement n’était qu’un leurre. Sa gestion sociale est faite d’injustice, son système économique de détournements, sa politique étrangère de fumisteries, sa réforme constitutionnelle d’autocratie. S’il fallait donner un visage à ces pratiques désinvoltes, voilà à quoi il ressemblerait.
L’homme qui régnait sur tout un pays fait maintenant comme si ce pays n’existait plus. Le Parti sur lequel il avait bâti toute sa carrière avant de s’emparer du pouvoir, il fait comme s’il n’existait plus. Il règne sur une bande de courtisans qui lui a juré de se soumettre à toutes ses volontés. Il ne sort des lèvres formolées de ce mégalomane narcissique que deux mots qui forment en réalité un seul, « moi, mon fils ».
Les partisans du chef de l’Etat, que l’on croyait enthousiastes à l’idée de le voir se représenter pour un nouveau mandat à la tête du pays, sont pris de peur et d’émoi. Ils veulent le rencontrer pour lui dire ce qu’ils pensent de tout ce carnaval, mais encore faudrait-il l’apercevoir. Sa décision de se présenter à sa propre candidature découle de cette même idée qu’Abdoulaye Wade se fait de lui-même. Son parti, s’il bouge toujours, ne fera qu’entériner une décision déjà prise. S’il a toute sa tête, il ne sera pas candidat, il sera président.
Je doutais encore des capacités du chef de l’Etat à gouverner, j’en ai eu le cœur net le 18 septembre dernier quand il a débarqué à l’aéroport de Dakar avec cette nouvelle déclaration fracassante, « le dossier du Sénégal a été adopté en moins de trois minutes. Je vous jure, en moins de trois minutes ». Un esprit qui laisse échapper de tels propos doit être soumis à l’examen psychiatrique, pas à l’analyse politique. Tout ce que Hillary Clinton avait mis au conditionnel concernant la gestion du financement du Mca, le génie de Kébémer l’a transformé dans sa propre langue au présent. Il nous a encore couvert de honte en voulant, contre vents et marées, s’accrocher à son anglais boiteux. Dès qu’il est sorti de son discours écrit, il est tombé dans le ridicule. Son ministre des Affaires étrangères s’est lui aussi révélé un sombre poète, avec son corps de lutteur. Nous avons peut-être mérité Abdoulaye Wade, mais nous ne méritons pas ces scènes d’humiliation qu’il nous fait subir à chacune de ses sorties.
Au lieu de juger une politique, nous sommes obligés de juger l’homme qui la définit. Au lieu de juger son action, nous sommes obligés de juger la morale qui la sous-tend. Dans un article paru dans le Washington Post du week-end dernier, un membre du Congrès américain s’indignait d’avoir lu sur le site seneweb.com qu’Abdoulaye Wade avait organisé une véritable « bamboula » -c’est son mot- pour la cérémonie de signature du Mcc. Il s’offusquait de ce qu’avant même d’obtenir ce financement, le président sénégalais avait déjà mobilisé deux avions et plus d’une centaine d’invités, coûtant plusieurs centaines de millions au contribuable sénégalais. Les Américains n’entendent pas livrer l’argent de leurs citoyens à des folies de ce genre. Le « Congressman » serait choqué s’il apprenait que moins d’une semaine après, le président sénégalais a convié ce même monde à New York pour l’applaudir bruyamment. Car il est clair que si Abdoulaye Wade garde son envie de vivre intacte au point de vouloir se présenter pour un troisième mandat, le bon sens l’a déjà abandonné. Pendant que les Sénégalais sont menacés par les boas qui ont envahi les eaux stagnantes dans la banlieue, leur président voyage indéfiniment. Il préfère rater la prière de la Korité plutôt que de rater le déjeuner de Barack Obama. S’il lui a fallu choisir entre les faveurs de son Dieu et ceux du président des Etats-Unis, le choix d’Abdoulaye Wade est clair. Le toast de mister Obama vaut mieux que les génuflexions de Gouye Mouride. Ce qu’il a fait après le refus catégorique qui lui a été opposé par Serigne Bara Mbacké est un bon indicateur de l’idée que cet homme se fait de ses propres croyances. Dès que son marabout a refusé de se prier à sa volonté, il a fait décoller son avion et mis la croix sur la prière. Mais avait-il même jeuné ?
Il s’avère que cette histoire de déjeuner est une grande supercherie. C’est le 14 septembre dernier que Susan Rice, chargée des questions africaines à l’Onu, a rendu public un communiqué selon lequel le président Obama devait recevoir des chefs d’Etat subsahariens. Elle avait, par la même occasion, précisé que seuls les chefs d’Etat « sérieux » y étaient conviés. Abdoulaye Wade n’y figurait pas, et la précision lui avait été faite quand il s’est rendu à New York deux jours après. L’activisme débordant de son ministre des Affaires étrangères n’y a rien fait. C’est quand la rencontre avec les pays qui participent aux missions de maintien de la paix des Nations-Unies a été confirmée que le président de la République s’est engouffré dans son avion. Là encore, il n’a jamais été question d’Aboulaye Wade, mais du Sénégal. Il n’a jamais été question de son mérite, mais celui de nos soldats. Pour masquer son exclusion de ce déjeuner des chefs d’Etat subsahariens « sérieux », il a laissé le président du Sénat entretenir la confusion dans les esprits. On ne sait pas comment cette dégringolade va finir pour le président et dans quelle mesure elle nous affectera. Karim Wade, qu’il vénère comme s’il s’agissait de son maître blanc, ne lui est malheureusement d’aucun secours. Il a fallu les locales du 22 mars 2009 pour que ceux qui voulaient le propulser au « sommet » se rendent compte que ce grand corps de deux mètres donnait sur un grand vide. sais où je suis.

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