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COVID-19 et attaques répétées contre lui: Pr. Didier Raoult, natif du Sénégal, riposte par son compte Twitter

Les attaques ont été multiples et répétées contre le professeur Didier Raoult. Mais ce professeur natif du Sénégal, l’homme qui défend l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus, Didier Raoult riposte par son compte Twitter.


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Juillet 2020 à 09:59 | | 0 commentaire(s)|

COVID-19 et attaques répétées contre lui: Pr. Didier Raoult, natif du Sénégal, riposte par son compte Twitter
Ce mercredi, le président de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, a transmis un courrier au président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, dans lequel il accuse l'infectiologue marseillais d'avoir délivré un "faux témoignage" lors de son audition devant les députés de la commission d'enquête sur la gestion du Covid-19.

Quelques heures plus tard, le Conseil Scientifique et la Haute autorité de Santé ont pointé à leur tour du doigt, le défenseur controversé de l'hydroxychloroquine comme traîtement pour le coronavirus, l'accusant de propos "infamants" et qui relevaient de la "calomnie."

Jeudi dans la journée, sur son compte Twitter suivi par plus de 630.000 personnes, Didier Raoult a tenu à répondre à Martin Hirsch. Pour cela, il a partagé trois vidéos et articles publiés dans les médias au cours de ces dernières semaines, parfois au plus fort de la crise du Covid-19.

L'AP-HP dénonce plus particulièrement deux points de l'audition du Directeur général de l'IHU Méditerranée Infection et la communauté scientifique. Dans un premier temps, devant les députés, Didier Raoult avait assuré que la mortalité en réanimation était de 43% à Paris. "Chez nous elle est de 16%", avait-il insisté, présentant les statistiques personnelles de son institut.

Auprès de l'AFP, l'entourage du Pr. Raoult a renvoyé à des résultats du registre Reva (Réseau européen de recherche en ventilation artificielle) figurant dans un "rapport de la cellule de crise de l'AP-HP du 14 avril". Dans ce document, qui date d'il y a deux mois et demi, période du pic de l'épidémie en France, le pourcentage de décès en réanimation était alors évalué à 43% à l'AP-HP et 41% hors AP-HP.

Sur les réseaux sociaux, Didier Raoult persiste et signe. Les deux premiers documents de son triptyque abordent justement ce point. Dans un premier temps, il a mis en ligne un extrait d'une interview donné fin juin par le Pr. Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, établissement de l'AP-HP, dans laquelle ce dernier évoque les chiffres parisiens.

Patients en réanimation?
Puis, l'infectiologue s'est également appuyé sur les déclarations d'une de ses principales opposantes, le Dr. Karine Lacombe. La cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, établissement de l'AP-HP, évoquait mi-avril sur BFMTV, l'évolution des patients atteints du coronavirus au sein de son établissement.

"Certains patients se dégradent en salle de médecine et doivent passer en réanimation. Ce n’est jamais un bon pronostic puisque l’on sait qu’à peu près 40 à 50% de ces personnes vont décéder. Notre objectif est d’éviter le passage en réanimation", analysait-elle.

Or, et c'est l'un des principaux reproches faits à l'encontre de Didier Raoult par le corps scientifique, si ces chiffres sont bel et bien évoqués, ils ne prennent pas en compte la gravité de l'état de santé des malades pris en charge par les services hospitaliers parisiens. Des critiques auxquelles l'infectiologue n'a pas répondu sur Twitter.

Un cas non détecté?

Deuxième sujet évoqué, celui du premier patient atteint du Covid-19 à avoir trouvé la mort sur le sol français. Pour Didier Raoult, ce dernier n'a pas été pris en charge de manière correcte. L'infectiologue a affirmé que ce patient chinois de 80 ans, s'était présenté "à la Pitié-Salpêtrière", était "rentré chez lui", puis était "revenu 7 jours après" et était "venu mourir dans un hôpital".

À cette accusation, Martin Hirsch, dans son courrier, dévoilait sa version des faits. "Le seul patient chinois de 80 ans auquel peut faire référence le Pr. Didier Raoult a été admis le 25 janvier 2020 à l'hôpital européen Georges Pompidou. Il n'a jamais été renvoyé chez lui", a-t-il écrit.

Toujours sur Twitter, Didier Raoult a cette fois-ci, partagé un articlé de CNews daté de février, dans lequel est cité Yazdan Yazdanpanah. Le chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Bichat, établissement de l'AP-HP, évoquait ce cas précis.

"Il avait de la fièvre mais il n’avait absolument pas de signes respiratoires. D’autre part, il ne venait pas de Wuhan (épicentre de l’épidémie à ce moment-là, ndlr), il venait d’une ville à 350 km au nord", expliquait ce dernier, selon la retranscription du site d'une conférence de presse donnée fin janvier. Le personnel soignant n’avait "pas pu le détecter", affirmait-il.





Leral avec BFMTV