Hier, à l’occasion de leur réunion hebdomadaire, les hôtes du jeudi d’Amath Dansokho ont montré que malgré les cris d’orfraie individuels des uns et des autres, Bennoo ne sait pas encore quelle position prendre par rapport à la candidature de Me Abdoulaye Wade dont certains opposent l’article 27 qui stipule qu’il est impossible pour lui de se présenter en 2012. «Bennoo n’a pas encore discuté de ce problème», a indiqué le Professeur Madior Diouf, porte-parole du jour de Bennoo, pour qui le moment viendra après avoir rencontré les juristes.
«Quand nous en discuterons, les juristes nous diront véritablement si entre le texte de 2001 qu’il (Me Wade) a fait voter et celui de 2007, il a une différence». Pour le Professeur Madior Diouf, la Constitution de 2001 est claire : «deux mandats, pas plus».
Toutefois, le Professeur Madior Diouf a trouvé que Me Abdoulaye Wade s’est joué de son monde dont lui-même, son parti, le RND avait soutenu la constitution proposée et promulguée en 2001. «Maintenant, en tant que juriste, il a essayé de trouver des technicalités pour dire qu’il est élu en 2007 dans une nouvelle constitution et qu’il a le droit de faire encore deux ans», reconnaît-il non sans dire que «c’est du jeu» !
Car pour le Grammairien, «quand on modifie la constitution, on veut régler un problème de démocratie et apporter quelque chose pour qu’on puisse dire demain que cette révision a servi». Mais vraisemblablement, cette idée est loin de son ancien camarades de la coalition FAL. A l’en croire, «ce comportement de Wade, c’est en réalité pour se maintenir».
Ndiaga DIOUF
pressafrik.com
«Quand nous en discuterons, les juristes nous diront véritablement si entre le texte de 2001 qu’il (Me Wade) a fait voter et celui de 2007, il a une différence». Pour le Professeur Madior Diouf, la Constitution de 2001 est claire : «deux mandats, pas plus».
Toutefois, le Professeur Madior Diouf a trouvé que Me Abdoulaye Wade s’est joué de son monde dont lui-même, son parti, le RND avait soutenu la constitution proposée et promulguée en 2001. «Maintenant, en tant que juriste, il a essayé de trouver des technicalités pour dire qu’il est élu en 2007 dans une nouvelle constitution et qu’il a le droit de faire encore deux ans», reconnaît-il non sans dire que «c’est du jeu» !
Car pour le Grammairien, «quand on modifie la constitution, on veut régler un problème de démocratie et apporter quelque chose pour qu’on puisse dire demain que cette révision a servi». Mais vraisemblablement, cette idée est loin de son ancien camarades de la coalition FAL. A l’en croire, «ce comportement de Wade, c’est en réalité pour se maintenir».
Ndiaga DIOUF
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