Abdoulaye Wade a-t-il coupé l'herbe sous les pieds de Djibo Leïty Kâ et Idrissa Seck, en se déclarant candidat à la présidentielle de 2012 ? Si la candidature annoncée du chef de l'Etat a créé surprise et indignation dans l'opposition, elle ne sera pas, non plus, sans effet au sein de la majorité présidentielle. Du moins chez les alliés comme l'Urd et le Rewmi dont les leaders ne cachent pas leurs ambitions présidentielles. Pour autant, Abdoulaye Wade a-t-il brouillé les cartes de Djibo Leïty Kâ et d'Idrissa Seck ? En tout cas, si l'actuel ministre de l'Environnement fait dans la nuance : ‘Je n'ai pas de fixation sur les dates...’, a-t-il répété aux journalistes à propos de sa candidature en 2012, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, lui, n'a pas d'échappatoire pour avoir déclaré publiquement sa candidature en vue de la présidentielle de 2012, bien avant le chef de l'Etat. ‘(...) Qu'il n'y ait absolument aucune équivoque, ni aucune ambiguïté là-dessus : je suis déjà candidat à la station de quatrième président de la République du Sénégal’, avait-il répondu en mai, au cours d'une conférence de presse à son domicile. Le président de Rewmi annonçait ainsi sa candidature à la magistrature suprême, tout en réaffirmant son retour à la maison du ‘père’.
Idrissa Seck ajoutait d'ailleurs à propos de ce retour au bercail, à l'attention des libéraux : ‘J'ai un seul patron que les suffrages m'ont désigné, c'est Abdoulaye Wade, je n'en ai pas un deuxième. Après lui, c'est moi.’ Et comme pour convaincre de sa détermination à briguer la magistrature suprême en 2012, il rappellera à ceux qui l'auraient sans doute oublié, les deux phases que constitue sa vie politique. La première est, dira-t-il, de ‘soutenir, accompagner le président de la République Abdoulaye Wade, dans l'accomplissement de sa mission pour en faire un succès’. Et la seconde phase : ‘Me préparer soigneusement et sérieusement à pérenniser son œuvre lorsque sera venu, pour lui, le moment de jouir d'une retraite et d'un repos bien mérités’. L'annonce de la candidature du Pape du ‘Sopi’, sur les ondes de la Voix de l'Amérique tombe ainsi comme un cheveu dans la soupe du maire de Thiès. Lequel va devoir attendre encore son ‘maître’ qui n'entend pas céder de sitôt.
Djibo Leïty Kâ, autre allié de taille du Pds, verra, lui aussi, ses cartes brouillées par la candidature du secrétaire général du Pds. En effet, à beau être nuancé dans ses déclarations, le secrétaire général de l'Urd ne pourra pas se sortir d'affaire. Au lendemain de la présidentielle de 2007, les alliés d'Abdoulaye Wade avaient réaffirmé leur ambition de faire de leur leader le quatrième président de la République du Sénégal tel que voulu par le congrès de 2004. Alors, les regards se sont vite tournés vers l'élection présidentielle de 2012.
Même si, comme le rappelle l'actuel ministre de l'Environnement, il n'a nulle part été mentionné, concernant sa candidature, que ce sera en 2012. ‘Le congrès de mon parti tenu en 2004 a été clair. Il m'a été investi la mission de postuler pour être le quatrième président du Sénégal et cela ne passe pas forcément par 2012’, précisera Djibo Kâ, le lundi 27 juillet à Kaolack. Simple stratégie ou volte face, au nom de l'alliance sacrée qui unit l’Urd au Pds ?
source walfadjri
Idrissa Seck ajoutait d'ailleurs à propos de ce retour au bercail, à l'attention des libéraux : ‘J'ai un seul patron que les suffrages m'ont désigné, c'est Abdoulaye Wade, je n'en ai pas un deuxième. Après lui, c'est moi.’ Et comme pour convaincre de sa détermination à briguer la magistrature suprême en 2012, il rappellera à ceux qui l'auraient sans doute oublié, les deux phases que constitue sa vie politique. La première est, dira-t-il, de ‘soutenir, accompagner le président de la République Abdoulaye Wade, dans l'accomplissement de sa mission pour en faire un succès’. Et la seconde phase : ‘Me préparer soigneusement et sérieusement à pérenniser son œuvre lorsque sera venu, pour lui, le moment de jouir d'une retraite et d'un repos bien mérités’. L'annonce de la candidature du Pape du ‘Sopi’, sur les ondes de la Voix de l'Amérique tombe ainsi comme un cheveu dans la soupe du maire de Thiès. Lequel va devoir attendre encore son ‘maître’ qui n'entend pas céder de sitôt.
Djibo Leïty Kâ, autre allié de taille du Pds, verra, lui aussi, ses cartes brouillées par la candidature du secrétaire général du Pds. En effet, à beau être nuancé dans ses déclarations, le secrétaire général de l'Urd ne pourra pas se sortir d'affaire. Au lendemain de la présidentielle de 2007, les alliés d'Abdoulaye Wade avaient réaffirmé leur ambition de faire de leur leader le quatrième président de la République du Sénégal tel que voulu par le congrès de 2004. Alors, les regards se sont vite tournés vers l'élection présidentielle de 2012.
Même si, comme le rappelle l'actuel ministre de l'Environnement, il n'a nulle part été mentionné, concernant sa candidature, que ce sera en 2012. ‘Le congrès de mon parti tenu en 2004 a été clair. Il m'a été investi la mission de postuler pour être le quatrième président du Sénégal et cela ne passe pas forcément par 2012’, précisera Djibo Kâ, le lundi 27 juillet à Kaolack. Simple stratégie ou volte face, au nom de l'alliance sacrée qui unit l’Urd au Pds ?
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