La Mission d’Observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) a mentionné dans rapport sur la présidentielle, la question des candidatures, notamment celle portant sur la condition d’éligibilité. Selon elle, cette disposition bien que légale est mal venue puisqu’elle a écarté deux candidats importants du scrutin.
« Le Code (électoral) exige de tout candidat qu’il soit inscrit sur les listes électorales. Cette condition a été ajoutée lors de la réforme électorale de 2018. Si cette nouvelle condition a été controversée, ce n’est pas sur le fond puisqu’elle n’a rien en soi de contestable, mais parce que dans le cas de cette élection présidentielle, elle avait pour conséquence d’écarter aussi bien Karim Wade que Khalifa Sall », constate la MOE-UE.
Elle note également que « le Code de nationalité pose une inéligibilité supplémentaire pour les individus ayant acquis la nationalité sénégalaise ».
« Un Sénégalais naturalisé ne peut être candidat qu’après dix ans de citoyenneté. Ce cas d’inéligibilité n’est pas conforme aux engagements internationaux du Sénégal, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, tel qu’interprété par le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies », souligne la MOE-UE.
« Le Code (électoral) exige de tout candidat qu’il soit inscrit sur les listes électorales. Cette condition a été ajoutée lors de la réforme électorale de 2018. Si cette nouvelle condition a été controversée, ce n’est pas sur le fond puisqu’elle n’a rien en soi de contestable, mais parce que dans le cas de cette élection présidentielle, elle avait pour conséquence d’écarter aussi bien Karim Wade que Khalifa Sall », constate la MOE-UE.
Elle note également que « le Code de nationalité pose une inéligibilité supplémentaire pour les individus ayant acquis la nationalité sénégalaise ».
« Un Sénégalais naturalisé ne peut être candidat qu’après dix ans de citoyenneté. Ce cas d’inéligibilité n’est pas conforme aux engagements internationaux du Sénégal, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, tel qu’interprété par le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies », souligne la MOE-UE.