Il faut rappeler que le général Abdoulaye Fall est né le 10 novembre 1952 à Dakar. Il est nommé chef d’Etat-major général des Armées du Sénégal depuis le 26 mai 2006. Intronisé général de corps d’armée depuis octobre 2007 par le président de la République d’alors, Me Abdoulaye Wade, le général est aujourd’hui âgé de 60 ans. Considéré comme un homme de «missions», pour avoir conduit sous différentes bannières, plusieurs opérations hors du territoire national sénégalais, le général de corps d’armée rompu à la tâche devra donc passer les commandes de la grande muette à un haut gradé dont l’identité n’est pas pour le moment connue. Il faut souligner que le Chef d’Etat-major général des armées prend ainsi sa retraite, six mois seulement après l’accession du leader de l’Alliance pour la République, Macky Sall à la magistrature suprême. Devenu ainsi chef suprême des armées sénégalaises, Macky Sall qui vient à peine de se libérer du casse-tête du Sénat où il avait du mal à choisir un président, aura également à chercher un haut cadre militaire pour prendre le commandement des armées. Des sources proches de la présidence de la République et de la hiérarchie militaire indiquent qu’il y a une short list de trois généraux à l’étude entre les experts du palais. Une liste réduite qui n’exclut toutefois pas la promotion des colonels dont les états de services remarquables, permettent d’avoir une promotion.
Quoi qu’il en soit, en dehors des chauds dossiers traditionnels, comme la Casamance qui attendent le prochain «heureux nommé », il sera assigné au remplaçant du général Abdoulaye Fall la mission de surveillance rigoureuse de ce qui se passe chez nos voisins du Mali meurtris par l’intégrisme des islamistes.
A. A. SECK
Le Pays au Quotidien
Quoi qu’il en soit, en dehors des chauds dossiers traditionnels, comme la Casamance qui attendent le prochain «heureux nommé », il sera assigné au remplaçant du général Abdoulaye Fall la mission de surveillance rigoureuse de ce qui se passe chez nos voisins du Mali meurtris par l’intégrisme des islamistes.
A. A. SECK
Le Pays au Quotidien