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Compte-rendu d’activités : Les dix (10) questions écrites du député Guy Marius Sagna, sur la table du Premier ministre Ousmane Sonko


Rédigé par leral.net le Mardi 28 Octobre 2025 à 10:19 | | 0 commentaire(s)|

Compte-rendu d’activités : Les dix (10) questions écrites du député Guy Marius Sagna, sur la table du Premier ministre Ousmane Sonko
Nuyu naa la !

Chers compatriotes j'ai adressé au gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko dix (10) questions écrites.

‎1️⃣ ‎Objet : passation de service à la tête de l'ADPME

‎Monsieur le ministre, à la dernière passation de service à la tête de l'ADPME, nous avons vu des pratiques en rupture avec la rupture et la sobriété théorisées et pratiquées depuis avril 2024. Monsieur le ministre, le nouveau nommé à la tête de l'ADPME n'avait-il pas été informé de la nouvelle philosophie du gouvernement en matière de passation de service ? Quelles mesures allez-vous prendre pour que plus jamais cela ne se reproduise ?


‎2️⃣ ‎‎Objet : situation des travailleurs de l'hôtel Kadiandoumangne de Ziguinchor

‎Monsieur le ministre, il m'est revenu qu'à l'hôtel Kadiandoumagne de Ziguinchor, les CDD sont renouvelés plus de deux fois, quand d'autres travailleurs n'auraient même pas de contrat. Monsieur le ministre, l'hôtel Kadiandoumagne a-t-il déjà été inspecté ? Quels résultats cette inspection a-t-elle donné ? Les droits des travailleurs y sont-ils respectés ?


‎3️⃣ ‎Objet : Demande de restitution d’une partie des cimetières de Yoff utilisée pour les travaux de la VDN

‎Monsieur le ministre, est-il vrai qu'une partie des cimetières de Yoff avait été temporairement réquisitionnée pour abriter la base de chantier de l’entreprise Houar-Sintram, dans le cadre des travaux de la VDN? Cet usage, bien que discutable, avait été toléré dans la mesure où il était présenté comme provisoire, m'a-t-on dit. Aujourd’hui, les travaux sont achevés disent des citoyens et ils veulent voir cette parcelle remblayée et réintégrée au cimetière de Yoff.

‎Ils ajoutent avoir noté en ce moment, des mouvements sur le site, laissant craindre une possible réaffectation à d'autres fins. Est-ce le cas monsieur le ministre ? Monsieur le ministre est-il possible de restituer cette portion du cimetière à sa vocation initiale ?


‎4️⃣ ‎‎Objet : Demande de raccordement au réseau d’adduction en eau potable des quartiers Djifanghor Bandial et Mancagne (département de Ziguinchor)

‎Monsieur le ministre, il m'a été signalé un manque de connexion au réseau d’adduction en eau potable dans les quartiers de Djifanghor Bandial et Djifanghor Mancagne. Ces quartiers, bien que faisant partie intégrante du village de Djifanghor, relèveraient de la commune de Niaguis et ne disposent à ce jour, ni de forage ni de robinet d’eau potable. Est-ce bien le cas monsieur le ministre ?

‎Monsieur le ministre, le réseau de la Sen'eau est-il déjà opérationnel à Boutoute, village voisin des quartiers Djifanghor Bandial et Djifanghor Mancagne ? La dernière maison de Boutoute raccordée à ce réseau se trouve-t-elle à moins de 50 mètres de la première habitation de Djifanghor Mancagne ? Si c'est le cas,, n'est-il pas possible d'effectuer un raccordement des deux quartiers au réseau de la Sen'eau ?

‎5️⃣ ‎‎Objet : besoin de ralentisseurs sur l'axe Teyel jusqu'au collège de Kounkane

‎Monsieur le ministre, des concitoyens de la commune de Kandiaye disent que lors de la réhabilitation de la Rn6 sur l'axe Teyel jusqu'au collège de Kounkane, d'une distance de quatorze (14) kilomètres, il n'a pas été construit des ralentisseurs. Depuis lors, cette situation cause des pertes en vies humaines, animales et des dégâts collatéraux considérables.

‎Monsieur le ministre est-il possible de prévoir dans les meilleurs délais, des ralentisseurs sur l'axe des 14km séparant Teyel du collège de Kounkane ?


‎6️⃣ ‎‎Objet : quelle est la raison de l'arrêt des travaux d'électrification au village de Félane ?

‎Monsieur le ministre, après plusieurs tentatives vaines d'être informés des motifs de l'arrêt des travaux d'électrification rurale du village de Félane, des concitoyens se sont tournés vers moi.

‎Est-il vrai que c'est à l'approche de l'élection présidentielle de mars 2024, que les travaux dans le cadre du PUDC avaient commencé par l'implantation des poteaux dans une partie du village de Félane, sans aucune suite jusqu'à présent?

‎Monsieur le ministre, nos concitoyens du village de Félane veulent savoir pourquoi les travaux se sont arrêtés ?

‎Monsieur le ministre avez-vous une idée de la date de la reprise des travaux pour leur achèvement ?

‎7️⃣ ‎‎Objet : l’intégration effective des étudiants en pharmacie de l’UIDT et des autres universités au concours national d’internat.

‎Monsieur le ministre, les étudiants de l’UFR Santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) sont préoccupés par le sort de la filière pharmacie.

‎Ouverte en 2018, cette filière a vu sa première promotion célébrer sa sortie en 2025, avec la présence effective du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de l’Innovation et de la Recherche.

‎Cet acte consacre officiellement la place de la pharmacie dans leur université et marque une étape importante pour l’enseignement supérieur.

‎Cependant, malgré de multiples démarches menées depuis plusieurs années, aucune avancée concrète n’a été notée concernant l’intégration des étudiants en pharmacie de Thiès et des autres universités disposant de cette filière, dans le concours national d’internat des hôpitaux, m'ont-ils appris. Monsieur le ministre, les étudiants se demandent si le concours des internes est celui des seuls hôpitaux de Dakar. S'il est celui de tout le Sénégal, pourquoi il n'intègre pas l’ensemble des étudiants en pharmacie du pays ?

‎Monsieur le ministre, j'ai été sollicité pour que:

‎• l’équité académique et professionnelle soit respectée.
‎• soit garantie l’intégration effective des étudiants en pharmacie de l’UIDT et des autres universités au concours national d’internat.

‎Monsieur le ministre, ces demandes peuvent-elles être satisfaites ?

‎8️⃣ ‎‎Objet : situation inquiétante du centre régional de formation en Santé de Ziguinchor (CRFS-ZIG)

‎Monsieur le ministre, le centre régional de formation en Santé de Ziguinchor, seule structure publique de formation paramédicale dans la région de Ziguinchor, qui forme des infirmiers et sages-femmes d'État, après la réussite à un concours très sélectif, est le centre qui rencontre le plus de problèmes selon ses étudiants.

‎Monsieur le ministre, le tableau de la situation du CRFS de Ziguinchor qui m'a été peint, est celui-ci :

‎- Bourses d'étudiants non payées
‎- Professeurs et personnels non payées
‎- Pas d'enseignement depuis le retour de vacances
‎- Manque de professeurs qualifiés
‎- Retard extrême des bourses, au moment où les étudiants des autres CRFS perçoivent normalement et tranquillement leurs bourses. Exemple : les étudiants de la L2 sont à leur 6e mois sans bourse, ceux de la L1 à leur 3e mois.
‎- Pas de moniteurs et monitrices pour encadrer les étudiants.
‎- Pas de prise en charge médicale pour les étudiants.
‎- Pas de vaccination pour les étudiants avant d'aller en stage.

‎Cela m'amène à vous poser les questions suivantes :
‎- Pourquoi le budget du CRFS-ZIG ne couvre pas totalement les dépenses annuelles du CRFS ?
‎- A quand la disponibilité du budget du CRFS-ZIG ?
‎- Quand les bourses des étudiants seront-elles payées ?
‎- Quand les professeurs seront-ils payés ?

‎Les étudiants disent que le point qui leur importe le plus est celui lié à la disponibilité du budget du CRFS de Ziguinchor. Qu'est-ce qui explique cette situation ?

‎9️⃣ ‎‎Objet : blocage entre un citoyen et le service des mines

‎Monsieur le ministre, mon appui et mon intervention ont été sollicités dans une affaire entre un citoyen les services des mines.

‎Notre concitoyen a acheté un véhicule immatriculé AA615CV. Lors des démarches administratives pour sa régularisation, il lui a été signalé qu’un problème lié à un numéro d’identification nationale en double bloquait la procédure. Afin de clarifier la situation, il s'est rapproché de la Direction de l’automatisation des fichiers, qui a procédé aux vérifications nécessaires et lui a délivré une attestation de confirmation prouvant qu'il est bien le véritable détenteur du numéro en question.

‎Malgré cela, dit-il, les services des mines persistent à refuser de traiter son dossier. Ils lui ont demandé de prendre contact avec la personne dont l’identité est en conflit avec la sienne, alors même qu'il ne la connaît pas et qu’il n’existe aucun lien entre eux. Cette exigence, injustifiée, de son avis, le met dans une impasse administrative, qui l'empêche d’exercer pleinement ses droits sur son véhicule.

‎Le 17 septembre 2025, me dit-il, il a adressé un courrier officiel au Directeur des services des mines afin de solliciter une solution conforme au droit et aux documents qu'il a fournis. Jusqu’à présent, il n’a reçu aucune réponse me dit-il. Ce silence administratif et les exigences qui lui ont été opposées, lui causent un préjudice matériel et moral.

‎Du fait de sa profession, ce véhicule lui est indispensable.

‎Monsieur le ministre, est-on en face d'une dérive administrative ? D'un abus ? Que faire face à ce blocage institutionnel, à l'origine de ma saisine par notre compatriote ? Comment régler ce problème dans les meilleurs délais ?

‎🔟 ‎‎Objet : pour la récupération ou l’indemnisation de l’hôtel familial occupé par l’armée sénégalaise

‎Monsieur le ministre, je viens vous parler aujourd'hui d'une situation qui perdure depuis plus de vingt ans, qui m'est revenue.

‎La famille de feu Souleymane Faye, ancien propriétaire de l’hôtel Pointe Saint George situé dans le département d’Oussouye, dit que l'hôtel est occupé par l’armée sénégalaise.

‎En raison du conflit en Casamance, disent-ils, leur père a perdu l’ensemble de ses biens, comme tant d’autres victimes de cette crise. Il a investi toute son énergie et ses ressources pour bâtir cet hôtel, véritable symbole de son rêve et de l’avenir de sa famille. Malheureusement, malgré de nombreuses démarches entreprises auprès de l’État du Sénégal et des autorités locales, il n’a jamais obtenu ni restitution, ni dédommagement.

‎Ils ont déposé plusieurs dossiers complets sans jamais recevoir de réponse favorable. Après plus de vingt ans d’attente et de démarches, leur père est décédé dans la douleur, laissant sa famille dans une situation extrêmement précaire. Aujourd’hui, ils vivent aux HLM Boudody, à Ziguinchor, dans des conditions difficiles, sans moyens financiers pour relancer de nouvelles procédures juridiques.

‎Ils souhaitent rentrer dans leurs droits, soit par la restitution de leur bien, soit par une indemnisation équitable de la part de l’État ou de l’armée sénégalaise qui occupe encore l’hôtel familial.

‎Monsieur le ministre, ces faits sont-ils avérés ? Monsieur le ministre que peut faire votre département sur cette situation ?

Vos critiques et suggestions sont les bienvenues. Aidez-nous à vous servir en nous écrivant au guymarius.sagna@assemblee.sn ou au 77 431 31 74.

GMS,

Mame Fatou Kébé