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Couvre-feu : «Le malheur des uns fait le bonheur de…certaines épouses »

Rédigé par leral.net le Mercredi 13 Janvier 2021 à 08:45 | | 0 commentaire(s)|

«Le malheur des uns fait le bonheur des autres». Cette assertion trouve sa quintessence dans le vécu des Sénégalais en période de coronavirus et de couvre-feu, comme actuellement dans les villes de Dakar et de Thiès. En effet, au plan économique, les répercussions de la pandémie ont fini d’installer la panique chez les acteurs. Alors que certaines femmes sont vraiment heureuses de pouvoir conserver leurs époux avec elles, grâce au couvre-feu qui entre en vigueur tous les soirs à 21 heures. Une aubaine !


Couvre-feu : «Le malheur des uns fait le bonheur de…certaines épouses »
De nombreuses femmes sont sur des nuages, et la raison est toute simple : en cette période de froid, avoir son partenaire à ses côtés est sans doute la meilleure des solutions. Le couvre-feu exige à tout le monde de regagner le domicile avant 21 heures, à l’exception de quelques travailleurs en nocturne, dont le personnel de santé, les journalistes, des députés, etc.

Ramata Dème, est rencontrée dans la banlieue dakaroise, plus précisément à Keur Mbaye Fall. Elle de nous dire : «Nous ne pouvons pas vraiment nous réjouir de la situation, pour cause, il faut que les hommes travaillent pour assurer les dépenses.

Néanmoins, d’un autre côté, c’est la grande joie. Il faut reconnaître que les femmes sont heureuses, les hommes reviennent tôt à la maison et ne ressortent que le lendemain. Nous avons largement le temps de montrer notre pédanterie féminine en cette période de couvre-feu. Je prends mon exemple : mon mari partait faire du sport à sa descente ; en plus de cela, il descendait tard
».

À côté de Ramata, qui nage dans le bonheur, nous faisons la rencontre de notre prochain interlocuteur, Assane Ndiaye, qui, à notre question, affiche un sourire avant de lâcher : «Évidemment, les femmes sont contentes de nous voir à la maison, en plus, nous avons le temps de voir les enfants et d’être en famille. Moi, d’habitude, je descendais à 23 heures ; maintenant, je m’arrange pour descendre avant 21 heures. Je suis vendeur de vaisselle».

Après avoir recueilli la pensée masculine, nous tombons sur une autre jeune dame, la trentaine : «Ah ! Que je suis vraiment contente d’avoir monsieur à la maison avant 21 heures ; les hommes n’ont plus le choix : ils sont à la maison. En plus, les hommes peuvent revenir et ressortir, mais actuellement, c’est impossible : toutes les épouses sont rassurées avec ce couvre-feu».






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