leral.net | S'informer en temps réel

Dirigeants inamovibles, échecs répétés: Pour des Assises du football !

A force d’analyser et d’essayer de trouver une explication aux échecs répétés, l’on est tenté de se demander si certaines forces du mal ne sont pas en train de tirer notre pays vers le bas.


Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Février 2017 à 12:51 | | 0 commentaire(s)|

Cette théorie qui relève pourtant de la métaphysique, ne résiste pas à l’analyse. Le Sénégal a plus ou moins accédé à une finale de la coupe d’Afrique, même si à la fin, le mal s’est de nouveau répété. Finaliste de la coupe d’Afrique, quart de finaliste à la coupe du monde, avec à la clef une victoire historique devant la France, championne du monde en titre. Cet épisode mis à part, le constat est patent chaque fois que les "Lions" s’approchent d’un sacre continental, l’espoir de tout un peuple finit par s’envoler, pour laisser la place à la déception.


Pourquoi, le Sénégal pas plus en mesure de rééditer les exploits encore retentissants de 2002 ?


Certains supporteurs, pour illustrer ces années de gloire du football sénégalais, parlent de la génération de 2002 comme s’il s’agissait d’un conte de fées. Mais ils ignorent, qu’il n’y a pas de génération spontanée en football.


Les normes de performance obéissent à une logique de planification.


C’est pour dire que Moussa Ndiaye, Khalilou Fadiga, Pape Malick Diop, Oumar Daff, ont été formés par un certain Peter Schnitger, alors en service à Dakar dans le cadre de la coopération sénégalo-allemande.


Ces grands noms du football sénégalais, quart de finalistes de la coupe d’Afrique des nations 2000 co organisée par le Nigeria et le Ghana, ont pourtant participé à la coupe du monde de 2002. De ce point de vue, il est important d’inscrire le football sénégalais dans un processus scientifique car l’ascension fulgurante de ces footballeurs au sommet du football mondial prouve à quel point un groupe de performance, s’il est mis dans de bonnes conditions, peut valoir de réels motifs de satisfaction.


Mais quand on reste une année (2016) sans disputer un seul match amical ; comment espérer soulever la coupe d’Afrique ?


Le chemin qui mène vers le sacre continental n’est pourtant pas difficile, pour paraphraser Frank Kikergaard, « c’est le difficile qui est le chemin ».


Le constat est là, le Sénégal a du mal à y arriver.


Quelles solutions devant autant d’interrogations sur l’avenir de notre football ? Véritablement, des assises s’imposent. Il ne sert à rien de continuer à entretenir la flamme. Ce rêve d’un Sénégal assis sur le trône africain, ne se réalisera pas tant que tous les acteurs du football ne se mettent pas autour d’une table pour diagnostiquer le mal dont souffre notre football à l’échelle continentale, pour être plus précis.

Les fédéraux auraient souhaité, il faut bien le souligner, offrir au peuple sénégalais cette joie immense qu’il attend depuis des temps immémoriaux.

Le ministre des sports encore plus. Mais, il nous faut impérativement redresser le gouvernail d’un bateau qui s’appelle le Sénégal. Il est temps d’agir.


Thierno Malick Ndiaye avec Sport 11